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Midi Madagascar affirme que la compagnie malgache souffre de problèmes de trésorerie et interroge :
23 avril 2018, par
C’est la question que pose notre confrère de Madagascar cinq mois après la signature d’un partenariat stratégique faisant de la compagnie nationale malgache une filiale d’Air Austral. La compagnie réunionnaise devait injecter 40 millions de dollars dans le capital, dont 25 millions fournis par un emprunt auprès d’une banque française. Selon les informations de Midi Madagascar, la compagnie nationale de l’île sœur a actuellement un fonctionnement qui montre des problèmes de trésorerie. La transparence s’impose donc sur cette affaire.
Air Madagascar est devenue une filiale d’Air Austral. L’accord a été signé voici 5 mois. Il prévoit que l’État malgache rembourse la dette de la compagnie, tandis que pour sa part, Air Austral s’est engagé à apporter 40 millions de dollars dans le capital d’Air Madagascar. Ceci doit notamment servir à financer des investissements et la modernisation du fonctionnement de la compagnie nationale malgache. Si du côté de la direction d’Air Madagascar et d’Air Austral, les choses sont en bonne voie, Midi Madagascar fait état d’informations émanant du personnel n’allant pas dans ce sens.
« Au niveau de la maintenance des appareils d’Air Madagascar, par exemple, l’on affirme que compte tenu d’une insuffisance de trésorerie, les services techniques ne sont pas capables d’acheter convenablement les pièces détachées. C’est d’ailleurs, l’une des raisons pour lesquelles, la remise en marche des « Twin Otter » et d’un « ATR » tarde à se concrétiser. En effet, aux dernières nouvelles, ces appareils censés renforcer le réseau domestique ne sont pas encore fonctionnels. D’où, d’ailleurs le report de la date de mise en œuvre de Tsaradia, la filiale dédiée aux vols domestiques ».
D’où des questions qui se posent pour savoir si l’argent est vraiment là :
« Ces circonstances malheureuses provoquent, en tout cas, les soupçons des observateurs dont certains arrivent même à se poser des questions si Air Austral, le partenaire stratégique censé aider à la relance de la compagnie répond réellement à ses obligations. Lors d’une interview sur une radio privée, Serge Zafimahova a carrément indiqué qu’en fin de compte Air Austral n’est pas en mesure d’injecter les 40 millions USD promis. On rappelle d’ailleurs, sur ce point que les dirigeants des deux compagnies ont affirmé lors de leur dernière conférence de presse, qu’une somme de 25 millions USD a été empruntée par Air Austral auprès d’une banque française pour concrétiser cette participation. Mais il n’a pas été dit si ces fonds sont actuellement, effectivement versés dans les comptes d’Air Madagascar. « Si ces fonds sont versés, pourquoi Air Madagascar souffre-t-il encore de manque de trésorerie » s’interroge-t-on, à juste titre ».
Enfin, Midi Madagascar s’interroge sur le sens du partenariat, s’agit-il vraiment de sauver Air Madagascar ou alors Air Madasgascar est-elle la bouée de sauvetage d’Air Austral ?
« Par ailleurs, la réponse donnée par le PDG d’Air Austral sur le fait que cette compagnie réunionnaise souffre de la concurrence que lui fait endurer la compagnie « French Blue » inquiète les observateurs. Ce dernier a, en effet affirmé que le partenariat stratégique avec Air Madagascar permet à Air Austral d’augmenter son réseau dans la région et constitue, en conséquence une réponse par rapport à l’offensive de « French Blue ». C’est comme s’il voulait dire que quelque part, c’est Air Madagascar qui va aider Air Austral à se maintenir sur le marché. Ce qui est contraire à l’objectif initial qui est de monter un partenariat stratégique pour sauver Air Madagascar. Attention danger. »
Dans cette affaire, des fonds publics sont engagés. En effet, c’est la SEMATRA qui est actionnaire à plus de 96 % d’Air Austral, et le Conseil régional est l’actionnaire principal de la SEMATRA. Dans les faits, Air Austral est donc une filiale de la Région, et Air Madagascar aussi. La transparence doit donc être faite dans cette affaire, et Didier Robert, président de la Région, doit s’expliquer. En effet, il ne faudrait pas qu’une telle opération tourne au fiasco, car le partenariat avec Madagascar est un point capital de l’avenir de La Réunion. Aussi rien ne doit hypothéquer l’avenir.
M.M.
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