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Air Austral : la différence entre clientélisme et développement —4—
2 janvier 2012, par
Le clientélisme un choix totalement contraire à la création de valeur ajoutée. C’est le choix de Didier Robert dans le transport aérien, où sa politique est subventionner notamment les concurrent d’Air Austral par le biais d’un bon d’achat donné à des passagers. Sur la base de son expérience de démolisseur de projets, les craintes d’une mise à sac de la compagnie aérienne par des pratiques clientélistes sont plus que fondées, si jamais Didier Robert arrive à en prendre la direction. Sauf à vouloir perdre son investissement, quel est donc l’intérêt d’un actionnaire privé à se laisser embobiner par le clientélisme ?
Dans le domaine du transport aérien, Didier Robert a montré clairement quelle est sa politique. Il a décidé que les Réunionnais devront payer à la place de l’État une dotation. La somme ainsi constituée est redistribuée sous forme de bons de 360 euros. Ces 360 euros constituent en fait une subvention versée aux compagnies aériennes, puisque la puissance publique finance une partie du billet. Le prix réel ne baisse pas.
Rappelons que cette dotation avait été créée dans la loi programme pour l’Outre-mer votée en 2002. Elle prévoyait que l’État consacre un budget dit dotation de continuité territoriale. Il avait demandé aux Régions de gérer cette dotation, en établissant elles-mêmes des critères que le gouvernement soumettait ensuite à la Commission européenne. Une fois le dispositif validé, l’État prenait à sa charge 100% des dépenses car la continuité territoriale est une dépense du pouvoir central. C’est le même principe que la Corse, sauf qu’en Corse la dépense annuelle de l’État est de plus de 600 euros par personne, contre à peine 10 euros par personne pour La Réunion.
La Région subventionne les concurrents d’Air Austral
Avec la prise de la Région par l’UMP en mars 2010, Didier Robert décide de faire de la collectivité un financeur de la dotation de continuité territoriale. Quand quelques semaines après les régionales, un ministre revient à la Région après plusieurs années de boycott de la collectivité par le gouvernement, c’est pour signer un document ouvrant la voie aux pillages des fonds de la Région par le clientélisme.
Cette pratique est très inquiétante pour la démocratie dans notre pays. Elle constitue aussi une action étonnante de la part d’un actionnaire public d’Air Austral via la SEMATRA. En effet, la Région décide de fait de subventionner toutes les compagnies aériennes, c’est-à-dire Air Austral et ses concurrents. Jamais depuis qu’Air Austral et la Région existent, la collectivité n’a pris une mesure faisant le jeu de la concurrence de la compagnie réunionnaise.
Attention menace de pillage
C’est le responsable de cette politique qui a l’ambition de prendre le contrôle d’Air Austral, à en croire le "Quotidien" et le "JIR". Depuis que son élection a fait de lui un actionnaire de la compagnie, il n’a jamais pris de décision défendant l’intérêt réunionnais dans l’aérien. Bien au contraire, il préfère aller en Chine avec Air Mauritius pour inaugurer une agence de l’allié d’Air France dans la région.
Dans notre dernière édition, nous avons rappelé que Didier Robert est un démolisseur. La condition qui est donnée à la participation de la SEMATRA présidée par la Région à l’augmentation de capital, c’est de se mêler de la gouvernance d’Air Austral. Lorsque l’on voit l’état de délabrement des structures où le clientélisme s’est imposé depuis la prise de pouvoir de Didier Robert, c’est la grande inquiétude pour l’avenir d’Air Austral. Va-t-elle devenir un nouveau réservoir de "conseillers techniques" qui ont comme seule compétence d’être des amis en politique du chef de la Région ?
Quel est donc l’intérêt d’actionnaires privés à laisser entrer le clientélisme dans Air Austral pour perdre leur investissement ?
M.M.
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