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Crash en Indonésie
7 septembre 2005
Lundi, un avion s’est écrasé au décollage sur un quartier résidentiel en Indonésie. On dénombre au moins 143 victimes. La guerre des prix et la qualité des inspections de sécurité sont mises en cause. Les conditions n’étaient-elles pas réunies pour que la sécurité soit négligée ? Ce problème récurrent commence à peser car avant le prix, le principal service que doit offrir une compagnie est de garantir une sécurité maximale à ses passagers et à ses employés.
Dans son édition d’hier, “Le Figaro” rend compte de l’accident d’un avion de Mandala Airlines en Indonésie. Survenue lundi au décollage, cette tragédie porte à 500 le nombre de tués depuis le début de la saison des vacances en Europe.
Le quotidien parisien rappelle que "Mandala Airlines est l’une des plus anciennes compagnies privées de l’archipel indonésien".
Ces appareils aussi sont anciens : "sa flotte, composée essentiellement de Boeing datant des années 1970, a été récemment réduite à une quinzaine d’appareils pour faire face à la concurrence très rude que se livre une dizaine de compagnies locales à bas coût".
Insécurité
Dans ce pays fait de milliers d’îles abritant près de 300 millions d’habitants, la concurrence fait rage pour se disputer les faveurs de ceux qui ont les moyens de prendre l’avion. "Le marché des lignes intérieures où opèrent également les 2 compagnies nationales, Garuda et Merpati, est saturé et la guerre des prix est permanente", ajoute “Le Figaro” qui explique que "la sécurité aérienne, déjà soumise aux aléas d’une météorologie équatoriale capricieuse, en pâtit régulièrement. Les accidents sont fréquents car aucune compagnie n’est vraiment fiable".
Et de citer le responsable d’une entreprise française qui a souvent recours au fret aérien selon qui "Mandala Airlines a mauvaise réputation, mais les normes de sécurité ne sont pas mieux respectées par la concurrence".
L’avion qui a tué au moins 143 personnes lundi date des années 70, soit au moins 25 ans. "Ce type d’avion a maintenant disparu des cieux européens", note “Le Figaro” car "il ne correspond plus aux normes de bruit, à moins d’être équipé de silencieux coûteux pour un avion gourmand en carburant et à la valeur résiduelle faible".
Le quotidien parisien précise également que ce type d’appareil nécessite de fortes dépenses de maintenance. C’est la condition de la sécurité des vols. Ils dépendent de l’application scrupuleuse du programme d’entretien préconisé par le constructeur.
Il est vrai qu’un avion ancien peut très bien voler en offrant les mêmes conditions de sécurité qu’un modèle plus récent, mais uniquement si celui qui est responsable de l’appareil suit à la lettre les préconisations du constructeur quant à la durée de vie des pièces de l’avion. Si cela n’est pas fait, alors le risque devient considérable, car au-delà de sa durée de vie garantie, une pièce peut casser, d’où des pannes. Or, sur un avion ancien, les dépenses de maintenance sont forcément plus élevées que sur un engin neuf.
Quels moyens pour quelle sécurité ?
“Le Figaro” met en doute la fiabilité des contrôles en Indonésie. Selon la Direction de la compagnie Mandala, l’avion avait 24 ans, il venait d’être révisé et avait reçu le permis de voler jusqu’en 2016.
Au-delà de la situation spécifique de l’Indonésie, sur laquelle il apparaît difficile de donner un jugement, la question des moyens accordés à l’inspection des appareils avant le décollage est posée. Cela concerne aussi la France, avec des effectifs très largement insuffisants qui ne permettent pas de contrôles systématiques.
Par ailleurs, en Indonésie, les compagnies se livrent à une guerre des prix. Dans un tel contexte, avec des moyens insuffisants pour mener des inspections systématiques, certains ne sont-ils pas tentés de rogner sur la sécurité pour baisser leurs tarifs ? C’est ce que dit en substance l’article de notre confrère.
Manuel Marchal
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