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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Vols charters
19 août 2005
Le crash d’un charter colombien au Venezuela, dans lequel ont péri 152 Français, ravive les inquiétudes sur ce type de vols, dont les accidents sont statistiquement supérieurs à ceux des compagnies régulières.
Le nombre total d’accidents aériens tend à baisser, mais continue d’impliquer une part significative de charters, pourtant mineurs dans le trafic. Selon une étude du Bureau d’archives des accidents aéronautiques (BAAA, organisme basé en Suisse) menée sur dix ans (1994-2003), et citée par un rapport parlementaire français, "les vols charters représentent un potentiel de risque dix-sept fois plus élevé que les vols de ligne". Par rapport aux kilomètres parcourus, ces vols enregistrent en effet dix-sept fois plus d’accidents et près de trois fois plus de morts. Les grandes compagnies régulières représentent ainsi plus de 60% du trafic mondial mais moins d’un tiers des accidents. En 2004, sur les vols non réguliers, le nombre d’accidents mortels était de dix-huit ; sur des compagnies régulières, il était de neuf.
Si les règles sont les mêmes pour tous, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) - 188 États-membres - indique que chaque pays est responsable de la sécurité et du contrôle des compagnies aériennes, régulières ou charter, immatriculées sur son sol. En France, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) affirme appliquer les mêmes exigences de sécurité à tous les transporteurs. Mais les deux accidents de charters en deux semaines relancent les inquiétudes sur ces vols, affrétés par des tour-opérateurs, le plus souvent sur des destinations estivales ignorées par les lignes régulières.
Le problème des contrôles
Un rapport parlementaire sur la sécurité aérienne pointait en 2004 "des zones géographiques plus dangereuses que d’autres", notamment l’Afrique ou l’Amérique du Sud, où certains pays font preuve de "laxisme" vis-à-vis des normes de l’OACI. "Chaque État est responsable de la sécurité de sa flotte. Mais si certains laissent voler des compagnies qui ont des problèmes financiers, et négligent pour cette raison la maintenance de leurs appareils, notre seule défense réside dans les contrôles inopinés", explique-t-on à la DGAC.
Concernant le contrôle des charters étrangers, qui représentent 70% de l’achat de sièges des tours-opérateurs français, la France participe au programme SAFA qui a pour but de contrôler l’état des avions étrangers présents sur les aéroports nationaux. Mais ces vérifications restent sommaires : elles ne s’attachent qu’aux documents de vol et à l’aspect extérieur de l’avion. La France s’est engagée à créer en 2006 un "label bleu" décerné aux compagnies aériennes les plus sûres. Mais certains, comme le Syndicat des pilotes de ligne (SNPL) jugent cette mesure cosmétique et réclament une "liste noire" des compagnies non conformes.
Une proposition reprise mercredi par le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot : "Les États membres ont accepté à l’automne, au Conseil des ministres des Transports, de rendre publics les avions et les compagnies qui ont fait l’objet de mesures d’interdiction ou même de mesures de réduction de vol", a rappelé le vice-président de la Commission, qui s’exprimait sur BFM. "Nous espérons qu’avec ces informations qui vont être communiquées à la Commission, nous pourrons publier en quelque sorte une “liste noire”. J’attends que le Parlement ait ratifié cet accord, et nous pourrions normalement à la fin de l’année disposer de cette “liste noire” qui pourrait être mise à la connaissance des passagers par Internet".
Label de qualité ou liste noire ?
Liste "noire" ou label de "qualité" pour aider les passagers à choisir leur compagnie aérienne ? Évoqué au lendemain de l’accident de Flash Airlines l’an dernier, qui avait coûté la vie à 133 Français, la création d’un label "bleu" de qualité touristique, attribué aux compagnies aériennes respectant des normes de sécurité mais aussi de transparence, devrait être mis en place "au premier semestre 2006", a rappelé mercredi le ministère des Transports.
Après la série d’accidents mortels de cet été, l’Union européenne, pour sa part, envisage d’instaurer une liste "noire" des compagnies aériennes jugées dangereuses, a annoncé le commissaire aux Transports Jacques Barrot.
Lancé par l’ancien ministre des Transports Gilles de Robien, le concept de label "bleu" englobe les critères de sécurité et de qualité de services fournis par une compagnie aérienne via le voyagiste. Le futur passager connaîtra ainsi à l’avance, le nom de la compagnie et l’appareil sur lequel il voyagera.
L’AFNOR (Association française de normalisation) est l’organisme certificateur chargé de délivrer ce label, a-t-on précisé au ministère des Transports. "Elle est prête pour débuter sa mission". Mais l’attribution du label, qui "fait l’objet de réflexions des différents acteurs du tourisme et du secteur aérien", demande du temps pour être mise en place.
Le label "bleu", qui a été repris par le nouveau ministre des Transports Dominique Perben, devrait être en place "au premier semestre 2006". Mais ce label comporte un défaut majeur puisqu’il ne sera pas obligatoire mais délivré à la demande de la compagnie aérienne, demandant "une démarche volontaire" de sa part.
Plus radicale, la technique de la "liste noire" proposée par l’Union européenne. "Il y a déjà un accord que j’ai obtenu de la part des États-membres de rendre publiques les compagnies qui font l’objet de mesures d’interdiction ou de réduction de vol. Mais, ce que nous voulons maintenant, c’est que le Parlement - ça devrait se faire dans les premiers jours de septembre - ratifie cet accord", a expliqué sur France Info le commissaire aux Transports Jacques Barrot.
"Il faut que tout cela devienne pratique sous la forme d’une liste noire que nous pourrions, nous Commission, mettre à jour grâce à des informations qui devront être obligatoirement données par chacun des États-membres", a-t-il ajouté.
En règle générale, les mêmes critères de sécurité s’appliquent à toutes les compagnies aériennes dans le monde, mais il appartient à chaque pays de les appliquer.
L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), organisme onusien créé en 1944, établit les critères de sécurité dans l’aviation, mais elle n’a aucun pouvoir de sanctions.
En Europe, des contrôles réguliers et aléatoires (contrôles SAFA) ont lieu régulièrement dans les aéroports, dont les enseignements sont centralisés sur une base de données.
L’avis d’un Internaute
Un label gouvernemental, mais... "sans garantie du gouvernement" !
Nous ne vivons pas dans un monde exempt de défaillances, d’erreurs, voire de fautes. Que deviendrait ce label si demain une compagnie bleue devait connaître un accident tragique ? On peut penser que la responsabilité du comité s’arrêtera à la simple délivrance du label et qu’aura été soigneusement empêché tout recours en tromperie sur les qualités substantielles de la peinture bleue.
Le ministre, péremptoire et sûr de lui, acceptera-t-il des indemnisations déplafonnées, comme ce fut le cas pour les familles des victimes de l’accident du Concorde ?
Et quand bien même, puisque l’on sait dès le départ que le label bleu est un gadget sans réelle portée ni garantie juridique pour le passager que l’on trompe ainsi, quelle image aura le grand public des autres compagnies bleues, au premier accident venu ? Si les critères choisis ne peuvent empêcher l’accident, c’est bien qu’ils ne sont pas meilleurs que ceux de l’OACI, FAA, JAA, etc. !
Il est donc inutile de les mettre en place.
Monsieur le ministre des Transports serait mieux inspiré de faire appliquer et d’améliorer les règlements déjà en vigueur, en interdisant par exemple à nos tour-opérateurs d’avoir recours à des compagnies placées sous des tutelles hasardeuses, comme celles qui laissent dire sans sourciller à un certain sieur Qelada que "la seule différence entre le pilotage d’un C130 et d’un B737 est l’uniforme du pilote".
Dominique Perben pour la mise en place rapide de la liste noire
Le ministre des Transports Dominique Perben a souhaité jeudi la mise en place rapide de la liste noire des compagnies aériennes sanctionnées en Europe.
"Il faut que nous arrivions à mettre en place cette liste noire des compagnies aériennes", a reconnu Dominique Perben sur RTL.
"Il faut évidemment un accord des 25 États (de l’Union européenne), mais moi je pousse beaucoup (...) pour que nous y arrivions parce que je pense que ce serait un élément de sécurité supplémentaire pour nos concitoyens", a dit le ministre.
Le commissaire européen aux Transports Jacques Barrot a expliqué que le processus de création de cette liste noire est en marche. Après l’accord des 25 États-membres, c’est le Parlement européen qui doit désormais se prononcer dans les premiers jours de septembre.
La liste noire européenne permettra aux citoyens européens de connaître la liste de toutes les compagnies sanctionnées par un des États européens.
o L’aviation civile colombienne suspend les vols de la West Caribbean Airlines
La direction de l’aviation civile colombienne (Aerocivil) a annoncé la suspension des vols de la compagnie West Caribbean Airways.
"Les opérations de la West Caribbean sont suspendues le temps que les autorités de l’aviation civile examinent les différents contrôles que la compagnie devait effectuer. Suivant ces analyses, les mesures nécessaires seront prises", a annoncé l’Aerocivil dans un communiqué. La West Caribbean n’est pas la seule à essuyer les critiques des autorités colombiennes, et après la convocation mercredi du directeur de l’Aerocivil au palais présidentiel, les députés souhaitent auditionner celui-ci devant le Parlement, afin de savoir si l’agence gouvernementale a correctement surveillé la compagnie fondée en 1998.
La West Caribbean, condamnée à plusieurs reprises à payer des amendes pour avoir violé la réglementation, a déploré le crash d’un autre de ses avions en mars, et mené de nombreuses réparations sur le MD82 qui avait perdu son cône arrière en vol en juillet dernier.
o Atterrissage d’urgence pour un Airbus en Hongrie
Un Airbus d’une compagnie turque avec plus de 300 personnes à bord a dû effectuer un atterrissage d’urgence à Budapest après la panne de l’un de ses deux moteurs, a déclaré un porte-parole de l’aéroport de la capitale hongroise.
L’Airbus A300 de Fly Air, transportant 292 passagers et 11 membres d’équipage, reliait Istanbul à Bruxelles. Il s’est posé sans difficultés et aucun blessé n’est à déplorer.
"Le pilote a informé que l’un des moteurs était en panne et l’avion a réalisé son approche avec un seul moteur", a déclaré jeudi Ibolya Forika, porte-parole de l’aéroport de Budapest.
On ignore pour l’heure ce qui a pu causer la panne du moteur.
La compagnie charter Fly Air, qui a ouvert ses premiers vols en 2002, dispose d’une flotte de 13 avions, dont sept Airbus A300.
o Deux avions affrétés pour les familles
Les familles des 152 victimes françaises de l’accident pourront se rendre ce jour à Maracaibo (Venezuela) depuis la Martinique, a annoncé mercredi le préfet de la Martinique Yves Dassonville à l’AFP.
Deux avions s’envoleront vendredi matin, l’un affrété par l’État et le second par les Conseils régional et général de la Martinique, a-t-il indiqué.
Le ministre de l’Outre-mer François Baroin a précisé qu’il accompagnerait les familles. Elles ne devraient rester selon lui que quelques heures à Maracaibo où une chapelle ardente doit être dressée.
M. Baroin s’est envolé mercredi en fin d’après-midi (heure locale) pour une première visite éclair au Venezuela où il devait rencontrer le président vénézuélien Hugo Chavez, ainsi que ses ministres des Transports et de l’Intérieur avant de regagner la Martinique jeudi.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a annoncé à Paris qu’il se rendrait "si possible dès samedi" à Maracaibo, en compagnie de familles de victimes.
L’avis d’un Internaute
"L’avion n’avait fait l’objet d’aucune observation particulière"...
En attendant plus de détails techniques sur les différents crashs survenus ces derniers jours, on notera une intervention remarquée du ministre des Transports, Monsieur Dominique Perben, qui commentait celui de la West Caribbean (156 morts, second crash de l’année pour la compagnie, 25% de sa flotte détruite), en précisant que l’avion accidenté avait été contrôlé à deux reprises depuis le printemps par la DGAC et n’avait fait l’objet "d’aucune observation particulière".
C’est bien la preuve que ces contrôles SAFA (dont les possibilités d’investigation sont extrêmement limitées) ne servent à rien, et que le fait de persister dans cette voie, dont l’apothéose sera symbolisée par la mise en place du “label bleu”, ne mène nulle part.
Comme hélas tout ceci était prévisible, nous nous contenterons de rappeler que nous avons abondamment écrit, martelé, et prévenu qu’il en serait ainsi. Et que si rien n’est fait rapidement, l’addition pourrait s’alourdir considérablement : d’autres crashs majeurs sont à venir, et tout le monde le sait.
Pourtant, aucun contrôle documentaire ne peut permettre de s’assurer qu’une bouteille d’oxygène est ouverte, ou qu’un avion est en état de vol, ou même qu’il est exploité conformément à son manuel de vol.
Les professionnels de l’aviation civile (par opposition à ceux du tourisme qui ont d’autres intérêts immédiats) ont fait des propositions techniques simples, claires, fiables, et qui seraient d’une efficacité redoutable.
Personne n’a souhaité en tenir compte, alors qu’il serait peut-être temps de se mettre au travail...
Condoléances
o Gilbert Aubry, évêque de La Réunion
Mgr Gilbert Aubry, évêque de La Réunion, a tenu à adresser le message suivant à l’archevêque de Fort-de-France, Mgr Michel Méranville, suite à la catastrophe aérienne qui touche les Martiniquais.
Cher frère évêque,
L’Église en Martinique et toute la population de l’île sont sous le choc de cet accident d’avion qui a fait tant de morts et vient endeuiller bien des familles. Cette catastrophe sans précédent rapproche dramatiquement nos populations îliennes “d’Outre-mer”. Nous sommes de la même famille... humaine et divine. Le diocèse de Saint-Denis de La Réunion et toute notre population ressentent une vive émotion avec le malheur qui vous frappe.
Notre pensée va d’abord aux victimes de l’accident et à leurs familles. Que Dieu Notre Père, riche en miséricorde, accueille près de Lui ceux et celles qui ont terminé leur cheminement terrestre. Qu’il soutienne de sa lumière et de sa force ceux et celles qui doivent maintenant continuer le combat de la vie, privés de la présence physique d’êtres chers.
Nous pensons aussi aux divers responsables de la société qui doivent gérer une situation inédite où le facteur humain prend le dessus sur toute autre considération. Notre prière et notre affection fraternelle enveloppent d’une manière particulière l’archevêque de Fort-de-France et tous les prêtres de telle manière que votre présence auprès des familles endeuillées et vos paroles soient pour eux source de réconfort et d’espérance avec la grâce de votre courageux ministère.
Bien en communion avec vous.
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