La garantie d’un approvisionnement de proximité et de créations de nouvelles richesses et de milliers d’emplois.

COI : aux Réunionnais de répondre à l’Appel d’Antananarivo pou la souveraineté et la sécurité alimentaires de notre région, la COI

26 avril, par Manuel Marchal

Valoriser le potentiel des richesses halieutiques et agricoles des pays de la COI permettra à notre région d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et d’exporter ver des région à fort pouvoir d’achat comme les pays du Golfe et ceux d’Asie de l’Est. C’est la garantie d’un approvisionnement de proximité et de créations de nouvelles richesses et de milliers d’emplois. Plus besoin de se fournir outre-mer en Europe ou en Asie, en Palestine occupée ou en Amérique du Sud. Les jeunes Réunionnais ont un rôle à jouer dans ce plan de co-développement.

Ce 24 avril à Antananarivo, plus grande ville de l’océan Indien s »est tenu le Sommet des chefs d’États de la Commission de l’océan Indien sur le thème de la souveraineté alimentaire. A cette occasion, Andry Rajoelina, président de la République de Madagascar a souligné que les pays de la COI rassemblent 18% de la superficie de l’Afrique, notre continent. Ce sont des richesses agricoles et halieutiques considérables.

Le pillage de nos eaux par les Européens doit cesser

Il importe de les valoriser pou le développement des peuples de notre région et pas pour les profits des société des pays d’outre-mer comme la France. Les Occidentaux on surexploité l’Atlantique et la Méditerranéen. Ils viennent maintenant se servir dans notre région. Ils utilisent le statut de La Réunion comme territoire de l’UE pour pêcher gratuitement dans nos eaux.

Cela doit cesser. Les Européens veulent pêcher ici, ils devraient payer, au moins en déchargeant tout ce qu’ils pêchent pour qu’une industrie de transformation puisse se développer qui vendrait ensuite le poisson transformé aux plus offrants qui ne seront pas forcément les Européens. Cela doit s‘accompagner de droits de pêche à prix élevés et de quotas drastiques pour préserver notre ressource.

Toutes les prises transformées dans notre région, vendues aux plus offrants avec des quotas drastiques et chers pour les bateaux étrangers à notre région

Ces droits de pêche élevés et quotas concerneront tous les bateaux étrangers à nos îles. Ne laissons pas les Européens reproduire chez nous ce qu’ils on fait chez eux : la surpêche et la raréfaction des ressources. Il importe que l’autorité responsable du contrôle des pêches n’ait aucun lien de subordination avec un pays européen d’outre-mer. L’administration française des îles malgaches du canal de Mozambique doit cesser pou que les richesses halieutiques de ces territoires bénéficient aux Malgaches plutôt qu’à des Occidentaux. La gestion de la ZEE des Terres australe set antarctiques dites françaises (sans les Iles Éparses redonnées aux Malgaches) devra se faire depuis La Réunion par des Réunionnais. Les droits de pêche et la transformation des prises devront bénéficier en premier lieu aux Réunionnais et non plus à des sociétés d’outre-mer en Europe.

Concernant l’agriculture, le sommet de la COI a rappelé que 2 millions d’hectares sont utilisés par l’agriculture à Madagascar et que 16 millions d’hectares de terres en friche ne le sont pas . La valorisation de ce potentiel peut largement répondre aux besoin d’aliments pour animaux dans notre région ce qui remplacera le recours à des intrants venus à prix d’or d’autres continents,. Cela favorisera la production locale et l »autosuffisance alimentaire à La Réunion.

Madagascar grenier de l’océan Indien

Le potentiel de la terre malgache permettra à notre voisin de redevenir le grenier de l’océan Indien. Ceci permettra à Madagascar de fournir toute la nourriture qui ne peut être produite aux Comores, à La Réunion, à Maurice et aux Seychelles.

C’est la garantie d’un approvisionnement de proximité. Plus besoin de se fournir ou-mer en Europe ou en Asie, en Palestine occupée ou en Amérique du Sud. Les jeunes Réunionnais ont un rôle à jouer dans ce plan de co-développement. Plutôt qu’être condamné au chômage et à dépendre de l’assistance de la France ou contraints de s’exiler outre-mer en France, des milliers de jeunes

Soyons Réunionnais, peuple de l’océan Indien

Les Réunionnais pourraient partager leurs connaissances pour réaliser le pari de l a souveraineté alimentaire régionale. Ainsi notre île rompra avec l’image de colonie colonisatrice ou de porte-avions européen ancré au large de l’Afrique utilisé par les Occidentaux comme pilier de l’Axe Indopacifique destiné à freiner l’émergence du partenariat entre la Chine et l’Afrique qui remet en cause les intérêts de la classe des milliardaires qui a pris le pouvoir en Occident. Ainsi La Réunion se réconciliera avec son Histoire et les Réunionnais pourront être ce qu’ils sont : un peuple de l’océan Indien solidaire de ses voisins.

M.M.


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