
Poinn dévlopman konsékan pou nou péi l’outre-mèr .
18 juillet, parMézami, mi koné pa zot, koman zot i réazi ané apré ané kan in nouvèl ané i ranplass l’ansyène. Mi koné pa si zot lé sansoussi kan in n’ané i fini (…)
Concrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la sécurité et la souveraineté alimentaires de la COI
30 avril, par
Le Sommet de la COI du 24 avril a marqué une nouvelle étape pou les pays de notre région don La Réunion. Il s’agit de concrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la sécurité et la souveraineté alimentaires de la COI. Un comité de pilotage travaille déjà à la création d’un espace agricole régional regroupant les Comores, La Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles. L’avenir de notre région se décide maintenant. Il importe que les Réunionnais puissent participer directement aux négociations pour la création de l’espace agricole régional qui préfigure la Communauté de l’océan Indien basée sur le co-développement. Cela signifie notamment de faire tomber les murs qui empêchent la libre circulation des habitants de la COI dans leur région. Il appartiendra alors aux Réunionnais de se libérer d’un symptôme du colonisé qui s’ignorei iil doit cesser de justifier la politique des visas imposée par Paris à La Réunion qui considèrt nos voisins comme indésirables alors que des ressortissants de pays d’outre-mer e Europe peuvent entrer à La Réunion avec une simple carte d’identité et peuvent transférer leur domicile dans notre pays et y occuper un travail salarié sans visa. Ce qui est possible pour les migrants qui viennent de l’autre côté de l’Afrique doit l’être pour nos voisins. A cela doit s’ajouter une baisse drastique du prix des billets d’avion entre nos pays pour favoriser la connectivité. Faute de quoi, les Réunionnais resteront isolés et continueront de s’enfoncer dans le sous-développement alors que le renforcement des liens avec nos voisins offre à notre peuple la possibilité du développement.
« Espace agricole régional - Un comité de pilotage en place ». Annonce un article de notre confrère de L’express de Madagascar » son édition d’hier 29 avril. Cette information vient d’une conférence de presse de Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères de Madagascar. La ministre rencontrait les journalistes pour présenter un bilan du Sommet des chefs d’État de la Commission de l’océan Indien tenu le 24 avril dernier à Antananarivo, capitale de Madagascar et plus grande ville de l’océan Indien.
Madagascar « a su replacer au cœur de la préoccupation des États membres de la COI la question de la sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire dans l’Indian-océanie », écrit « l’Express » citant Rafaravavitafika Rasata
“Dans leurs discours d’ouverture, les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la COI ont été unanimes. Tous abondent dans le sens de la création d’un espace agricole commun pour l’Indian-océanie, en phase avec l’objectif fixé par le thème du Sommet qui s’est déroulé la semaine dernière dans la capitale malgache.” Ajoute l’article de notre confrère malgache.qui précise que “Selon la ministre Rasata, la concrétisation de ce projet est examinée par un comité de pilotage. Cette entité se penche sur le volet technique du dossier, explique la cheffe de la diplomatie malgache.”
Ce comité de pilotait des aménagements nécessaires pour une harmonisation dans certains secteurs
“Ces ajustements pourraient concerner la question foncière, les normes sanitaires et phytosanitaires, ainsi que la circulation des biens et des personnes. Le renforcement des échanges commerciaux entre les États membres est également un point sur lequel les chefs d’État et de gouvernement se sont accordés. Les décisions relatives au projet seront prises au niveau du Conseil des ministres de la COI et, si nécessaire, soumises à l’approbation du Sommet des chefs d’État et de gouvernement.”, écrit l’Express
La conférence de presse de la ministre des Affaires étrangères,de Madagascar confirme que le 5e Sommet des chefs d’« État de la COI ne sera pas sans lendemain. Sécurité et souveraineté alimentaires de la COI étaient à l’ordre du jour. Il s’agit maintenant de concrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la Sécurité et souveraineté alimentaires de la COI. La Réunion fait partie des pays concerné par cette initiative de la plus haute importance car concernant un besoin essentiel et commun aux Comores, à La Réunion, à Madagascar , à Maurice et aux Seychelles.
Grâce à la richesse de ses terres, Madagascar a le potentiel de redevenir un pilier agricole pour l’ensemble de la région. Cette capacité pourrait permettre à l’île de répondre aux besoins alimentaires des Comores, de La Réunion, de Maurice et des Seychelles, qui rencontrent des limites dans leur production locale.
Ce serait une solution d’approvisionnement régional, plus proche, plus efficace, et affranchie de la dépendance vis-à-vis des importations lointaines en provenance d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient ou d’Amérique latine. Les jeunes Réunionnais ont un rôle clé à jouer dans cette dynamique de co-développement. Plutôt que de subir le chômage, de vivre sous dépendance d’aides sociales, d’emplois précaires mal payés ou de devoir partir en France, ils peuvent s’engager activement dans ce projet commun.
Les Réunionnais ont des compétences à partager et peuvent contribuer à construire une souveraineté alimentaire collective pour la région. Ce choix permettrait aussi de rompre avec l’image d’une Réunion simple relais stratégique de l’Europe, utilisée comme base militaire dans une logique géopolitique étrangère aux aspirations locales. En s’engageant dans cette voie, notre île renouerait avec son histoire et ses racines. Les Réunionnais pourraient alors pleinement s’assumer comme un peuple solidaire de l’océan Indien, en harmonie avec leurs voisins.
L’avenir de notre région se décide maintenant. Il importe que les Réunionnais puissent participer directement aux négociations pour la création de l’espace agricole régional qui préfigure la Communauté de l’océan Indien basée sur le co-développement. Cela signifie notamment de faire tomber les murs qui empêchent la libre circulation des habitants de la COI dans leur région.
Il appartiendra alors aux Réunionnais de se libérer d’un symptôme du colonisé qui s’ignore : il faut cesser de justifier la politique des visas imposée par Paris à La Réunion qui considèrent nos voisins comme indésirables alors que des ressortissants de pays d’outre-mer e Europe peuvent entrer à La Réunion avec une simple carte d’identité et peuvent transférer leur domicile dans notre pays et y occuper un travail salarié sans visa. Ce qui est possible pourdes migrants européens qui viennent de l’autre côté de l’Afrique doit l’être pour nos voisins. A cela doit s’ajouter une baisse drastique du prix des billets d’avion entre nos pays pour favoriser la connectivité. Faute de quoi, les Réunionnais resteront isolés et continueront de s’enfoncer dans le sous-développement alors que le renforcement des liens avec nos voisins offre à notre peuple la possibilité du développement.
M.M.
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