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Que de progrès accomplis depuis le fiasco des Jeux des îles organisés en 2015 à La Réunion
24 août 2023, par
Demain, la délégation de Mayotte aux Jeux des îles de l’océan Indien défilera sous le drapeau des Jeux des îles, et en cas de médaille d’or d’un Mahorais, l’hymne des jeux sera joué : non seulement le règlement des Jeux s’appliquera à Madagascar mais en plus il est accepté par les athlètes mahorais. Un grand progrès a donc été accompli depuis 2015 et le scandale légitime provoqué par le défilé sous drapeau français de la délégation de l’île de l’archipel comorien. Rappelons que pour l’honneur du peuple réunionnais, le PCR fut la seule organisation politique à dénoncer ce scandale à La Réunion et à réaffirmer sa solidarité avec le peuple comorien.
« « Porter le drapeau est un honneur. Il y a une charte et nous devons la respecter. Pendant la cérémonie d’ouverture et de fermeture on aura le drapeau des jeux, mais en dehors, cela ne nous empêche pas d’avoir le drapeau tricolore avec nous », explique l’athlète. Les Mahorais ne pourront pas non plus chanter l’hymne nationale (sic), mais tout cela ne gâche pas leur bonheur de représenter fièrement leur île aux parfums. », cet extrait d’un article de Mayotte Première rend compte de la réception des plus de 200 athlètes mahorais qui représenteront l’île aux Parfums à partir de demain lors des JIOI 2023 à Madagascar.
Bien entendu lors de cette réception samedi dernier au Conseil départemental de Mayotte, la politisation était à l’œuvre : le drapeau des Jeux était absent, seul le drapeau français était présent. Mais à Madagascar, c’est la Charte des Jeux qui s’applique. Et elle est clairement acceptée par les athlètes mahorais. Ceci nous montre les progrès accomplis depuis le fiasco des Jeux des îles organisés en 2015 à La Réunion.
En effet, mis à part Paris, aucun gouvernement de la région ne reconnaît officiellement le maintien de l’administration française à Mayotte depuis l’indépendance des Comores en 1975.
Dans son aventure comorienne débutée en 1975, Paris a été jusqu’à faire de Mayotte un département français en 2011. Dans la foulée en 2015 se déroulaient les Jeux des îles à La Réunion. Quelques semaines auparavant, le chef du gouvernement français e visite à Mayotte avait laissé entendre que ces JIOI à La Réunion allaient être l’occasion d’une opération politicienne. Cela n’a pas manqué. Lors de la cérémonie d’ouverture, les autorités parisiennes représentées par un secrétaire d’Etat ont méprisé la Charte des Jeux. La Réunion et Mayotte avaient disparu en tant qu’entité individuelles. Elles étaient des sous-groupe d’une création parisienne appelée France Océan Indien. Les athlètes de Mayotte devaient défiler derrière le drapeau français.
Fort légitimement, les Comores décidèrent de quitter immédiatement les Jeux. Dès le départ, la politisation de la plus importante manifestation sportive de notre région était plombée par l’attitude de Paris. Le reste vit les fiascos s’enchaîner. Il y eut même l’image surréaliste de sportifs mahorais montant sur le podium le poing ganté de noir avec l’hymne français chanté par des Réunionnais. Ces derniers disaient marcher dans les pas des deux sportifs noirs US qui avaient fait ce geste lors des Jeux olympiques de Mexico. Quel rapport entre la ségrégation subie par les Noirs aux USA en 1968 et l’application de la Charte des Jeux des îles de l’océan Indien ? D’ailleurs, les médaillés de Mexico payèrent ce geste symbolique : ils furent victimes d’une sévère répression.
Pour l’honneur du peuple réunionnais, le Parti communiste réunionnais fut le seul parti politique à dénoncer le scandale de la politisation des Jeux par Paris et à réaffirmer son soutien au peuple comorien, dont la délégation avait été humiliée par Paris et ses complices locaux.
A Madagascar, les drapeaux des participants aux Jeux des îles s’affichent dans de nombreux lieux publics ainsi qu’à la télévision. Pour Mayotte, c’est le drapeau des Jeux. C’est logique car dans l’esprit des Jeux olympiques par exemple, c’est le drapeau qui correspond à n’importe quel territoire faisant l’objet d’un différend concernant sa souveraineté.
Demain au stade Barea de Mahamasina à Antananarivo, les plus de 200 Mahorais défileront donc derrière la bannière neutre des Jeux. Tous sont donc d’accord pour accepter la Charte des Jeux qui autorise la participation de Mayotte en dehors de la délégation comorienne sous cette condition. Il est à noter qu’à Mayotte, cette question n’a guère semblé émouvoir l’opinion.
Tout ceci souligne donc tous les progrès accomplis depuis 2015. Et maintenant, vivent les JIOI 2023 !
M.M.
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