Trump étend sa chasse aux terres rares aux fonds des océans

La gestion des terres rares sous-marines de notre région appartient exclusivement aux peuples de la COI

28 avril, par Manuel Marchal

Un décret de Trump rappelle l’importance des richesses de nos fonds sous-marins. D’où le risque que cette partie de notre région serve de monnaie d’échange dans des discussions commerciales bilatérales entre la France et les USA. Autrement dit, l’exploitation de nos fonds marins par des milliardaires étasuniens pour satisfaire les intérêts des patrons français qui font des profits en exportant vers les USA, et cela sans consultation des premiers concernés : les Comoriens, les Malgaches et les Réunionnais. Les terres rares sous-marines peuvent être la base d’une industrie florissante pour les pays de la COI. Il appartient donc à nos peuples d’avoir le droit de décider si leurs fonds sous-marins seront exploités, et dans quelles conditions..

Pour répondre aux besoins des milliardaires qui ont pris le pouvoir à Washington, le président des États-Unis, Donald Trump multiplie les initiatives pour faire passer sous contrôle étasunien des gisements de matières premières indispensables aux industries de ses alliés milliardaires, la hausse des droits de douanes destinées à financer les baisses d’impôts pour les plus riches tend les relations avec d’importants exportateurs de minerais stratégiques.

Les terres rares ukrainiennes ne compenseront pas l’impossible accès aux terres rares russes tandis que des États africains veulent transformer chez eux leurs terres rares pour en tirer des richesses pou leur peuple. C’est dan ce contexte que Trump amplifie sa chasse aux terres rares. Il vient de signer un décret faisant du fond des océans une nouvelle zone d’extraction de ces minerais stratégiques au mépris du risque d’une catastrophe environnementales touchant l’océan des pays de la COI disposant dans leurs eaux de nodules polymétalliques contenant des minerais stratégiques, indispensables aux industries des batteries et des télécommunication.

Cela d’autant plus important la souveraineté des fonds marins dans notre région. Un pays d’outre-mer, la France a le contrôle de zones dépendant des Comores et de Madagascar à cause du maintien de son administration en territoire comorien à Mayotte et malgache dans les îles malgaches du canal du Mozambique – les « îles Eparsses ».

A cela s’ajoute l’administration des terres australes dites « françaises » dont le siège administratif se situe à Sain-Pierre, à La Réunion, notre pays. Cette administration française permet à ce pays d’outre-mer de décider seul de l’exploitation de plus de 600.000 kilomètres carrés de zone économique exclusive dans notre région. C’est une surface plus importante que ce pays d’outre-mer riverain du Nord, de la Manche, de l’océan Atlantique, de la mer Méditerranée mais pas de l’océan Indien. C’est ce que montrent tous las atlas de géographie.

D’où le risque que cette partie de notre région serve de monnaie d’échange dans des discussions commerciales bilatérales entre la France et les USA. Autrement dit l’exploitation de nos fonds marins par des milliardaires étasuniens pour satisfaire les intérêts des patrons français qui font des profits en exportant vers les USA, et cela sans consultation des premiers concernés : les Comoriens, les Malgaches et les Réunionnais. Les terres rares sous-marines peuvent être la base d’une industrie florissante pour les pays de la COI. Il appartient donc à nos peuples d’avoir le droit de décider si leurs fonds sous-marins seront exploités, et dans quelles conditions.

M.M.


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