
La Chine doit apporter une aide plus substantielle à Cuba
27 juin, parÉtouffée par un état de siège économique depuis plus de six décennies, Cuba traverse une situation d’une extrême gravité. La Chine, partenaire (…)
Le sens de l’hospitalité, une valeur fondamentale dans notre région
30 août 2023, par
L’organisation par Madagascar des Jeux des îles est déjà un succès grâce au sens de l’hospitalité du peuple malgache. De nombreux événements se déroulent à guichet fermé, signé de l’intérêt des Malgaches pour ces Jeux, malgré le fait que l’accès à toutes les compétitions est payant pour les spectateurs. Le contraste avec les derniers Jeux des îles organisés à La Réunion fait réfléchir.
L’organisation des Jeux des îles de l’océan Indien par Madagascar avait fait l’objet de critiques affirmant que les pays ne serait pas capable d’organiser un tel événement. Certains étaient sur les rangs pour récupérer l’organisation.
A Madagascar, le contexte préélectoral à été à l’origine de déclarations d’opposants affirmant que les Jeux des îles ne pourraient y avoir lieu selon le calendrier prévu.
Force est de constater que les critiques se sont tues. Malgré le drame survenu en marge de la cérémonie d’ouverture, les Malgaches ont surmonté la tristesse liée à la mort de 14 personnes pour faire de ces Jeux une grande rencontre des peuples de l’océan Indien.
Une des caractéristiques du peuple malgache est son sens de l’hospitalité. Outre l’accueil des délégations dans leur lieu d’hébergement, ce sens de l’hospitalité se manifeste par une forte affluence dans les tribunes lors des différentes compétitions. C’est un fait à souligner, car l’accès des spectateurs aux épreuves sportives est payant. La somme minimale de 3000 ariary pour une place peut paraître peu élevée pour un Réunionnais totalement intégré dans la société de consommation à l’occidentale. Mais pour un Malgache, 3000 ariary permettent par exemple de s’acheter plusieurs repas, ou 5 places de bus pour se déplacer à l’intérieur d’Antananarivo.
Pour limiter les files d’attente à l’entrée des sites des compétitions ou dans les points de vente de tickets en ville d’Antananarivo, un système de billetterie en ligne à été mis en œuvre en partenariat avec Ticketplace. Le paiement s’effectue en mobile money, un mode de paiement très courant à Madagascar où la majorité de la population est exclue du système bancaire classique avec carte de crédit, et cætera, mais possède un téléphone avec un compte de mobile banking avec un des trois opérateurs : Orange, Telma ou Airtel.
Il n’est pas rare que bien avant le début d’une compétition apparaisse l’étiquette sold-out chez Ticketplace, ce qui signifie que toutes les places ont été vendues.
Cette donnée seule rappelle combien Madagascar méritait d’organiser cette 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien.
Pour ceux qui se souviennent des Jeux des îles organisés à La Réunion en 2015, le contraste est saisissant. A La Réunion, toutes les places étaient gratuites mais les tribunes étaient bien souvent vides. Il suffit de se rappeler des images de la cérémonie d’ouverture.
Ce contraste s’explique par l’important degré d’assimilation provoqué par la colonisation française puis par le neocolonialisme découlant de l’intégration de La Réunion à la France en tant que département.
A La Réunion, l’engouement autour du parcours de l’équipe de France de football masculin à la Coupe du monde est bien plus important que pour les Jeux des îles à La Réunion. Prenons les paris : quand les Jeux olympiques se dérouleront à Paris l’an prochain, ils susciteront plus d’intérêt dans notre pays que les Jeux des îles 2023. Pourtant, le nombre de Réunionnais participant aux JO 2024 sera sans doute inférieur à 10 contre plus de 400 à Madagascar aux JIOI 2023.
Ceci rappelle toute la difficulté de La Réunion à s’intégrer dans sa réalité géographique d’île africaine de l’océan Indien. La difficulté n’est pas seulement liée au statut politique mais elle découle aussi, et peut être surtout, de l’assimilation culturelle. A La Réunion pour beaucoup, la référence est une ancienne métropole sur le déclin et pas La Réunion et son environnement en pleine expansion, comme vient de le démontrer encore récemment le grand succès du Sommet des BRICS à Johannesburg.
M.M.
Étouffée par un état de siège économique depuis plus de six décennies, Cuba traverse une situation d’une extrême gravité. La Chine, partenaire (…)
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a publié aujourd’hui son Rapport phare sur le commerce africain 2025, intitulé « Le commerce (…)
Au 1er trimestre 2025, à La Réunion, l’emploi salarié augmente de nouveau après trois trimestres moroses. Les créations d’emplois dans le secteur (…)
Selon certaines conditions, l’État pourra ordonner la démolition dans un délai de 24 heures d’un « habitat informel » construit il y a moins de 7 (…)
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Selon l’Insee, la pollution carbone de la France a représenté en 2024 environ 400 millions de tonnes en équivalent CO2 (MtCO2e). Les émissions en (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)