
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Le thème principal du Sommet de la COI
24 avril, par
Le néocolonialisme qui domine notre économie oblige les Réunionnais à dépendre d’importations de produits alimentaires venant d’un pays d’outre-mer, la France et d’un continent ultra périphérique, l’Europe et de pays distants de plusieurs milliers de kilomètres. Ceci rend les Réunionnais très vulnérables aux moindres événements perturbant le commerce mondial.
Madagascar cherche à redevenir le grenier de l’océan Indien avec l’ambition d’être exportateur de riz dans quelques années, grâce à la diffusion du riz hybride.
La Grande Île pourrait ainsi répondre aux besoins d’importations de produits alimentaires de ses voisins, dont les Réunionnais. Cela donnera de fait une application concrète du co-développement.
Outre les Comores, La Réunion, Maurice, Madagascar et les Seychelles, la Chine, l’Inde, le Japon et la Corée participeront à ce sommet aux côtés du système des Nation-Unies en tant que membres observateurs. Ils seront sans doute intéressés de connaître la stratégie de souveraineté alimentaire régionale définie par la COI, lors de ce sommet, et pourraient également aider à la concrétisation de cette stratégie.
Souhaitons que les Réunionnais prennent leur responsabilités pour être acteurs de cette stratégie qui améliorera leur avenir et fera d’eux des acteurs du co-développement d’une région qui comptera plus de 100 millions d’habitants à la fin du siècle. Ainsi les Réunionnais ne dépendront plus d’un pays d’outre-mer situé dans un continent ultrapériphérique pour répondre à un besoin essentiel : se nourrir.
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Madagascar - daté du 21 avril - donne l’ordre du jour du Vème Sommet des chefs d’État de la Commission de l’océan Indien qui a lieu ce 24 avril 2025 au Centre de conférence international à Ivato, Antananarivo, capitale de Madagascar et plus grande ville de l’océan Indien.
« Véritable plateforme de dialogue stratégique, la rencontre offrira à Madagascar l’occasion de faire valoir ses priorités nationales, notamment en matière de sécurité et de souveraineté alimentaire, thème central de ce Sommet »
La réalité ne correspond pas à une vision parisienne relayée par les médias du gouvernement français et autres assimilés qui prétendent qu’il sera question de réaffirmer la soi-disant souveraineté de le France sur les îles que ce pays continue d’administrer sur le territoire de Madagascar depuis le retour à l’indépendance en 1960.
Il n’est pas non plus question de l’adhésion de Mayotte à la COI. Comme l’a justement rappelé le ministère comorien des Affaires étrangères, qui préside actuellement la COI, Mayotte est déjà dans la COI depuis l’adhésion des Comores à l’organisation d’intégration régionale.
Sortir La Réunion du néocolonialisme
Le thème central de la rencontre de ce jour est la souveraineté alimentaire, cela concerne particulièrement La Réunion. Le néocolonialisme qui domine notre économie oblige les Réunionnais à dépendre d’importations de produits alimentaires venant d’un pays d’outre-mer, la France et d’un continent ultra périphérique, l’Europe et de pays distants de plusieurs milliers de kilomètres comme la Thaïlande et le Pakistan qui fournissent le riz, aliment de base des Réunionnais.
Il suffit de se rendre dans les rayons fruits et légumes de la grande distribution pour faire le tour du monde, entre les carottes d’Australie, et les salades de France. Le néocolonialisme enrichit ceux qui maîtrisent ces chaînes d’approvisionnement au détriment des consommateurs, qui doivent payer tous les intermédiaires et de le production locale concurrencée par les produits de dégagement que les Européens ne veulent pas consommer et qui sont vendus comme des produits low-cost à La Réunion. Mayotte connaît aussi le même néocolonialisme avec les mêmes conséquences.
Ceci rend les Réunionnais très vulnérables aux moindres événements perturbant le commerce mondial. C’est à chaque fois une prise d’otage. Si les Réunionnais doivent se nourrir, ils doivent payer le prix fixé par la grande distribution comme le rappellent les hausses importantes suite à la pandémie de COVID et à la guerre en Ukraine.
La guerre contre le Yemen déclenchée par Washington pour protéger un régime d’extrême droite qui massacre des réfugiés à Gaza, en Palestine, fait craindre de nouvelles flambées car les bateaux venant d’outre-mer pourrait prendre une route plus longue pour éviter la zone de guerre, dans le système néocolonial, c’est le consommateur qui paie le transport des marchandises.
Madagascar, grenier de l’océan Indien
Avant ce néocolonialisme, les Réunionnais allaient chercher chez leurs voisins ce qu’ils ne produisaient pas. Cela coûtait moins cher et offrait la garantie d’ un approvisionnement stable. Madagascar cherche à redevenir le grenier de l’océan Indien avec l’ambition d’être exportateur de riz dans quelques années, grâce à la diffusion du riz hybride.
Réunionnais, acteurs de changements positifs
La Grande Île pourrait ainsi répondre aux besoins d’importations de produits alimentaires de ses voisins, don les Réunionnais. Cela donnera une application concrète du co-développement.
Il appartient aux Réunionnais d’investir pour soutenir ce plan pou donner à ce co-développement une dimension gagnant-gagnant.
Outre les Comores, La Réunion, Maurice, Madagascar et les Seychelles, la Chine, l’Inde, le Japon et la Corée participeront à ce sommet aux côtés du système des Nation-Unies en tant que membres observateurs. Ils seront sans doute intéressés de connaître la stratégie de souveraineté alimentaire régionale définie par la COI et pourraient également aider à la concrétisation de cette stratégie.
Souhaitons que les Réunionnais prennent leur responsabilités pour être acteurs de cette stratégie qui améliorera leur avenir et fera d’eux des acteurs du co-développement d’une région qui comptera plus de 100 millions d’habitants à la fin du siècle. Ainsi les Réunionnais ne dépendront plus d’un pays d’outre-mer situé das un continent ultrapériphérique pour répondre à un besoin essentiel : se nourrir.
M.M.
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