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La violence institutionnelle à l’épreuve de la réalité électorale
30 septembre 2009, par
Sur les quatre candidats ayant reçu l’onction de Didier Robert, aucun n’est arrivé en tête au soir du premier tour alors que mis à part à Saint-Paul, tous pouvaient dire qu’ils étaient les candidats uniques de l’opposition. Inaugurée au lendemain de l’élection de la présidence du Conseil général, la ligne de l’affrontement vient de subir un cinglant revers électoral.
En mars 2008, les électeurs décident qu’aucun parti ne détiendra seul la majorité au Conseil général. La nouvelle majorité ne peut donc qu’être un rassemblement autour d’un projet susceptible de faire sauter les clivages. C’est là qu’entre en scène un stratège qui se fait fort de faire adhérer une majorité du Conseil général autour d’une ligne sectaire. Dès la première séance plénière de l’assemblée suivant les cantonales, tous les Réunionnais pouvait voir l’ampleur de l’échec de cette majorité "autoproclamée" : elle est incapable de réunir un quorum. La séance suivante, 60% des conseillers généraux se rassemblent autour d’un projet qui réussit à faire le rassemblement. La présidente sortante est reconduite par une majorité composée des groupes Alliance, Modem, PS et Divers droite. Le stratège a donc réussi à faire perdre au groupe UMP la majorité au Conseil général.
À partir de ce moment allait se développer une ligne d’affrontement institutionnel où la Région est la cible de plusieurs attaques. Cette stratégie culminera lors du siège de la Région mené par des transporteurs dans l’impunité la plus totale. Elle connaîtra une nouvelle poussée lors de la venue du Premier ministre, à qui certains ont concocté un programme sectaire et partisan que n’aurait pas renié le préfet Perreau-Pradier.
Enfin, le dernier épisode marquant a été l’ordre donné par Didier Robert aux conseillers régionaux de l’UMP de refuser de participer à un débat sur les États généraux, alors que les États généraux sont une initiative du président de la République. Cela montre qu’avec la caution de Paris, ce stratège fait part d’une arrogance sans borne.
Outre le fait qu’elle remet en selle des sortants battus en mars 2008, l’annulation de quatre élections par le Conseil d’État fournit alors l’occasion pour les partisans de cette ligne de la violence institutionnelle de tester l’ancrage de leur idéologie dans l’opinion.
Dimanche dernier, quatre candidats soutenus par Didier Robert se sont présentés : Cyrille Hamilcaro, Jean-Luc Poudroux, Alain Bénard et Jean-Jacques Morel. Dans trois cas sur quatre, ces candidats fédéraient l’ensemble des forces dites de droite. Et dimanche, la ligne de l’affrontement institutionnel a connu une défaite : 0 sur 4 pour Didier Robert.
À Saint-Louis, Claude Hoarau a doublé son avance et a frôlé l’élection au premier tour. À Saint-Paul, Huguette Bello a distancé largement Alain Bénard, obligeant ce dernier à fusionner sa liste en catastrophe après 36 heures de négociation en présence de deux membres de la direction nationale de l’UMP.
À Saint-Leu, Jean-Luc Poudroux est massivement rejeté : moins de 30% des suffrages pour l’ancien maire, 13 points de moins que Thierry Robert. Enfin, à Saint-Denis, le candidat soutenu par l’UMP est derrière celui du PS, conseiller général sortant.
Ce n’est plus un échec, c’est un désaveu. Dire qu’à Paris, certains continuent à soutenir une stratégie aussi suicidaire, et n’hésitent pas à venir à La Réunion pour la défendre.
M.M.
Corruption électorale à Saint-Leu
Pour expliquer son ralliement à Jean-Luc Poudroux, Rafhick Badat explique son choix par un rassemblement sur pas mal d’idées, tout en avouant qu’il n’a pas lu le programme de Jean-Luc Poudroux. On voit donc tout de suite sur quelle base s’est réalisé ce rapprochement à la suite d’une rencontre avec Didier Robert.
Cela permet de mesurer combien ce ralliement est corrupteur. C’est en effet un retrait en échange de la promesse d’une place éligible sur la liste des régionales conduite par Didier Robert. De projet, il n’en est pas question, ce n’est qu’arrangements en fonction de bénéfices personnels que peut fournir une fonction élective. C’est donc de l’achat de voix payé par une promesse de poste.
Ce retour au niveau zéro de la politique, c’est la seule promesse réelle que font ces deux personnes qui se présentent comme le renouveau de la classe politique à La Réunion.
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