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Alors que l’économie de La Réunion s’est effondrée, l’arrêt du tram-train est à l’ordre du jour
13 juillet 2010, par
L’avant-dernier rapport inscrit à l’ordre du jour de la Commission permanente est celui de la suppression du tram-train. C’est un chantier de 1,6 milliard d’euros que la nouvelle Direction de la Région veut annuler au moment où le pays se trouve confronté à la pire crise de son Histoire. Elle marque une nouvelle étape dans la stratégie de démolition inaugurée en 2007 par Didier Robert avec l’annulation de la rocade du Tampon. Didier Robert veut imposer l’arrêt du tram-train sans aucun débat public.
Dès son arrivée à la tête de la Région, Didier Robert n’a pas caché son intention de stopper le projet du tram-train. Rappelons que le taux de chômage dépasse déjà largement les 27%. Cette situation est le résultat de plusieurs décisions politiques prises qui ont fini par casser le BTP, qui était jusqu’alors l’élément le plus dynamique de notre économie.
En mai 2007, c’est la décision de l’arrêt du projet de la rocade du Tampon qui a été le signal de cette casse, un signal lancé par Didier Robert qui, pourtant, avant d’être maire, avait toujours voté pour la rocade.
Trois ans après ce signal, les arrêts de grands chantiers se sont multipliés. Le gouvernement a également pris des initiatives qui ont fini par plomber le BTP. En effet, en laissant planer des incertitudes sur le versement des subventions liées à la défiscalisation puis en faisant voter un projet rejeté par l’ensemble des professionnels concernés, Paris a dévié de La Réunion des centaines de millions d’euros de capitaux extérieurs.
Au moment où il arrive à la tête de la Région, Didier Robert n’ignore pas qu’il existe un plan de relance réunionnais constitué par plus de deux milliards d’euros d’investissements garantis pour deux chantiers : le tram-train et la nouvelle route du Littoral. Mais au lieu de lutter pour démarrer au plus vite ces chantiers, c’est la stratégie de la démolition qui va être appliquée pour donner le coup de grâce au BTP. Didier Robert se rend à Paris pour torpiller le tram-train et demander une renégociation du protocole de financement de la nouvelle route du Littoral. Cela signifie que sans aucun débat public, le nouveau président de la Région veut imposer l’abandon d’un chantier de 1,6 milliard d’euros, et veut retarder le début de celui de la nouvelle route du littoral (voir encadré).
Cette décision intervient au moment où La Réunion connaît une récession économique encore plus violente qu’en France, alors que jusqu’à présent, notre île connaissait un taux de croissance largement supérieur à celui de la France. Le vote des conseillers régionaux aujourd’hui est donc décisif. Car décider de l’abandon du tram-train, c’est prendre la responsabilité de plonger le pays dans une très grave crise. Car mis à part l’arrêt du chemin de fer en 1958, jamais une décision aussi tragique n’a été mise à l’ordre du jour d’une assemblée composée d’élus de La Réunion. Des membres de la Commission permanente de la Région veulent-ils rejoindre dans les livres d’Histoire les 21 conseillers généraux qui ont voté la démolition du chemin de fer en 1958 ?
Manuel Marchal
Pas d’alternative à la crise
Concernant la nouvelle route du Littoral, la majorité régionale et Michel Vergoz ont voté pour le report des travaux de la nouvelle route du Littoral. Rien ne démarrera avant 2013 au plus tôt, et l’État financera à condition que ce projet réponde aux critères du Grenelle de l’Environnement.
Lorsque l’on constate que jeudi dernier a été annoncée la fin du projet GERRI, qui était pourtant le premier projet territorial issu du Grenelle de l’Environnement, il est difficile de ne pas être inquiet. De plus, c’est justement l’Environnement qui voit ses crédits se réduire du fait des restrictions budgétaires imposées par le plan de rigueur du gouvernement.
Dans ce contexte, c’est l’inquiétude quant au financement de l’État. D’autant plus que le nouveau président de la Région a publiquement fait part de son incapacité à demander au gouvernement le versement d’une dotation à laquelle ont droit toutes les autres Régions de la République.
Face à l’arrêt du tram-train, il n’y a aucune alternative, aucun projet. Le seul horizon, c’est l’aggravation de la crise.
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