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Election des premiers présidents des Conseils départementaux
3 avril 2015, par
Sur l’ensemble du territoire, la droite (UMP-UDI-Modem-Divers droite) préside plus des deux-tiers des départements, soit 67, contre 40 avant ces élections. La gauche ne possède plus que 33 départements, 26 socialistes sont présidents de Conseil départemental. Un président est sans étiquette dans le Tarn-et-Garonne, bien qu’élu grâce aux voix de la droite.
Cette élection, saluée pour sa parité n’aura pas été jusqu’au bout. Toutefois, La Réunion fait partie des rares territoires à avoir élu une femme à la tête du Conseil Départemental. En effet, 91 hommes sont de venus présidents, contre huit femmes. Deux femmes sont restées présidentes, faute d’élection, ce qui monte à 10 femmes présidentes sur 101 départements.
Les huit présidentes sont : Martine Vassal (UMP) dans les Bouches-du-Rhône, Nathalie Sarrabezolles (PS) dans le Finistère, Christine Bouquin (Divers droite) dans le Doubs, Valérie Simonnet (UMP) dans la Creuse, Sophie Pantel (PS) en Lozère, Hermeline Malherbe (PS) dans les Pyrénées-Orientales. Avec Anne Hidalgo et Josette Manin, sont toutes deux à la tête des assemblées départementales de Paris (le Conseil de Paris) et Martinique, qui n’étaient pas renouvelées lors de ce scrutin.
En Guadeloupe, la socialiste Josette Borel-Lincertin, fidèle de Victorin Lurel (ancien ministre des Outremers), devient présidente sans surprise, car seule en lice. A La Réunion, la sortante Nassimah Dindar (UDI) a été reconduite avec une majorité de droite cette fois-ci. A Mayotte, l’ancien sénateur Soibahadine Ibrahim Ramadani, 66 ans et doyen de la nouvelle assemblée, a été élu à l’unanimité. Militant UMP, il dispose d’une majorité de droite avec 16 élus UMP et 10 MDM – centre droit.
L’outre-mer est en pointe en matière de parité, trois départements sur les cinq sont présidés par des femmes. Mais sur le plan national, l’égalité reste encore à faire. Selon Réjane Sénac, chargée de recherche au CNRS et présidente de la commission parité au Haut Conseil à l’égalité hommes-femmes, « c’est la limite de la loi », a-t-elle expliqué à « Le Parisien ».
« La pente naturelle n’est pas au partage du pouvoir. La loi est nécessaire pour agir sur la proportion de candidates, elle érode les inégalités mais sans remettre en cause l’exclusion des femmes du pouvoir », a expliqué cette dernière. De nombreuses voix se sont élevées pour un changement des mentalités, en plus de la loi, qui reste restrictive, « on peut partager les places, sans partager le pouvoir », a regretté Réjane Sénac, à « Libération ».
Les femmes ne représentent que 16 % des maires, contre 40 % de conseillères municipales et 48 % de conseillères régionales, a relevé Le Parisien. Du côté du Conseil départemental, on est passé de 13,9 % d’élues à la moitié à présent. Seulement voilà, les femmes sont stoppées sur les marches du pouvoir. Le constat est le manque de volonté des hommes à céder la place, car « des vice-présidentes, des maires adjointes, des militantes qui ont de la bouteille, qui détiennent le capital politique, les réseaux, il y en a. Mais les hommes choisissent de préférence des candidates novices. Pour eux, la prime au sortant, pour elles, une prime… au renouvellement », a dénoncé Réjane Sénac.
Pour la députée PS Sandrine Mazetier, « nous sommes un pays de loi phallique, les hommes considèrent illégitime que les femmes exercent le pouvoir, c’est profondément ancré dans l’imaginaire collectif ». Raison pour laquelle, de nombreuses organisations de femmes ont assuré que le travail resté à faire afin de changer les états d’esprit, car légiférer n’est pas suffisant en matière d’égalité homme-femme.
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