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Les orientations à 30 ans des infrastructures de transport
15 juillet 2010
Mardi, l’Alliance a évoqué durant sa conférence de presse les orientations de l’avant-projet du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) soumis à concertation. Ce schéma fixera la planification des grands chantiers liés au transport au cours des 20 à 30 prochaines années. 170 milliards d’euros d’investissements sont prévus, dont plus de la moitié pour le chemin de fer, et à peine 4% pour les routes. Cela démontre que des financements sont plus que jamais disponibles pour la dotation ferroviaire du tram-train, ce qui montre bien que la décision de le supprimer n’est qu’une opération de pure démolition. Voici des extraits du communiqué du ministère de l’Écologie et du Développement durable, annonçant les grandes orientations du SNIT.
En application du Grenelle Environnement, le projet de SNIT constitue un changement drastique de stratégie, une rupture majeure en ce qu’il privilégie résolument le développement des modes de transport alternatifs à la route : le ferroviaire, les transports en commun en site propre, le fluvial, le maritime.
Ce schéma est un outil au service d’une mise en œuvre des orientations transport du Grenelle. Il doit permettre au système de transport de l’État d’évoluer de manière à intégrer pleinement les enjeux de la mobilité durable.
L’avant-projet de schéma est conçu comme :
• un document de stratégie,
• incluant un plan d’actions.
Il identifie aussi les grands projets d’infrastructures dont la poursuite des études en vue de leur réalisation à l’horizon 20-30 ans apparaît souhaitable. Il s’agit pour l’essentiel des grands projets qui, en application de la grille d’analyse élaborée avec les parties prenantes du Grenelle, apparaissent cohérents avec les orientations du Grenelle mais aussi, évidemment, de ceux dont le principe de réalisation a été arrêté, soit parce qu’il a été décidé au plan politique, soit parce qu’il figure dans la loi.
LA STRATÉGIE REPOSE SUR 4 AXES
1. Optimiser le système de transport existant pour limiter la création de nouvelles infrastructures.
2. Améliorer les performances du système de transport dans la desserte des territoires.
3. Améliorer les performances énergétiques du système de transport.
4. Réduire l’empreinte environnementale des infrastructures et équipements de transport.
Elle met dans ce contexte résolument l’accent sur :
• le renforcement de l’intermodalité au bénéfice du transport ferroviaire,
• la modernisation des grands ports maritimes,
• l’intégration environnementale renforcée des infrastructures de transport existantes,
• le recentrage du transport routier et du transport aérien,
• le soutien au développement du transport collectif.
LES GRANDS PROJETS
Le SNIT propose de retenir :
• Priorité première : le ferroviaire. Le projet proposé souligne la volonté de doter la France d’un réseau complet et de grande qualité. C’est le mode de transport privilégié, tant pour les voyageurs que pour le fret. Quelque 4.000 km de lignes ferroviaires sont inscrites (dont les LGV prévues dans la loi Grenelle 1).
• Le renouveau du transport fluvial est concrétisé par l’inscription du Canal Seine Nord Europe, absolument structurant pour les liaisons de la grande région parisienne et des voies d’eau du Nord de l’Europe. 370 km de voies d’eau à grand gabarit sont inscrits au projet de SNIT.
• Les ports seront aménagés pour renforcer leur compétitivité, l’accent étant mis sur la qualité de leur desserte et sur la création de terminaux multimodaux. Une dizaine de projets portuaires est inscrite au projet de SNIT.
• Une part majeure est accordée aux transports collectifs urbains, vecteur essentiel des nouveaux comportements de déplacement quotidien. L’État intervient ainsi financièrement dans le développement de nombreux projets de transports en commun en site propre, dans des agglomérations de toute taille.
• En matière de transport aérien, le projet de SNIT ne retient que les aéroports de Mayotte et de Notre-Dame des Landes, sous réserve concernant ce dernier de l’existence d’une desserte satisfaisante en transports collectifs.
• Le projet de SNIT ne prévoit pas d’augmentation de la capacité globale du réseau routier ou autoroutier. En matière routière, les projets proposés répondent uniquement à des exigences de sécurité, à de légitimes préoccupations de désenclavement et d’équité territoriale, et à la volonté d’effacement de quelques points de sérieuse congestion du trafic.
Le programme d’investissements à l’horizon du SNIT (170 milliards d’euros sur 20 à 30 ans) illustre clairement la révolution des transports initiée par le Grenelle, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.
EFFETS ATTENDUS
Les premiers éléments d’évaluation disponibles à partir de simulations montrent que ce projet permettrait :
• une contribution au rééquilibrage modal avec notamment dans le domaine des marchandises un report attendu en 2030 d’au moins 10 milliards de tonne.kilomètre de la route vers le ferroviaire et dans le domaine voyageurs un report d’au moins 2,5 milliards de voyageur.kilomètre de la route vers le ferroviaire et d’au moins 2 milliards voyageur.kilomètre de l’aérien vers le ferroviaire.
• Une contribution à la réduction des émissions de CO2 avec une économie estimée d’environ 100 millions de tonnes de CO2 sur 50 ans (soit 2 millions de tonnes par an).
• Une contribution à la création ou au maintien de l’ordre de 65.000 emplois directs et indirects par an sur 20 ans.
Où est Pierrefonds ?
Seul les aéroports de Mayotte et de Notre-Dame des Landes font partie des investissements prévus par le schéma à 30 ans des infrastructures de transport. Aucune mention n’est faite de l’aéroport de Pierrefonds et de son extension voulue par Didier Robert. Une fois de plus, une promesse électorale du président de Région est démentie par la réalité.
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