
Surpopulation carcérale : des propositions faites qui ne convainc pas
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Conférence de presse du PCR
27 février 2012
Les manifestations sociales qui secouent La Réunion prennent racine dans une situation passablement dégradée. Les chiffres sont connus. Dans la réalité, l’État a organisé ici un véritable apartheid social. D’un côté, il donne un revenu à certaines catégories de la population pour acheter « la vie chère » provoquée par sa politique de production, d’achat et de distribution, fondée sur l’importation depuis l’Europe de 70% de produits consommés.
Le surcoût de la politique de production, d’achat et de distribution à La Réunion n’est pas compensé pour les catégories sociales rémunérées au SMIC ainsi que pour les familles vivant de minima sociaux. Ces dernières perçoivent le même montant qu’en France. Ils ne disposent donc pas de primes de vie chère. Il s’en suit une perte de pouvoir d’achat dépassant largement 35% !
Le PCR appelle l’État à se montrer solidaire des catégories plus démunies en leur versant une prime de 200 euros pendant 4 mois. C’est concret et réaliste. Ce délai permettra de se concerter pour déboucher sur des propositions concrètes et durables, en matière d’emplois, de logements, de revenus, de baisse des prix, d’énergie, de transports, etc.
Ouvrons des perspectives
L’appel du PCR a eu une bonne répercussion dans les familles pauvres, mais des réactions mitigées chez les catégories supérieures. Sur les ondes ou dans la presse, certains articles ou contributions montrent qu’on n’a pas les mêmes réactions selon que ses revenus sont indexés ou pas. Le pire des réactions, c’est d’accuser le PCR de démagogie alors que ses détracteurs ne proposent absolument rien pour les plus pauvres. Souvent, les attaques les plus viles proviennent de personnes du monde des indexés.
La proposition du PCR d’agir en 2 temps ouvre des perspectives à tous ceux qui veulent s’impliquer dans la recherche de solutions. On va désigner un président de la République le 17 avril. Les candidats viendront à La Réunion. C’est l’occasion pour les Réunionnais de se mettre d’accord pour agir groupés et présenter des mesures communes. Si tel n’est pas le cas, que chacun fasse connaître ses propositions à la population. Le vote se fera en connaissance de cause.
Que l’État participe à une solution
Mais sans plus attendre, l’État doit faire un geste. Depuis que le mouvement social a commencé, le représentant de l’État est omniprésent. Il joue les conciliateurs et donne de la répression. Mais curieusement, l’État ne participe à aucune solution. Il lui suffirait au moins d’attribuer les 200 euros aux plus pauvres pour recréer un minimum de rapport de confiance.
Nous aimerions que les autres responsables politiques fassent autant que le PCR pour solliciter les moyens de l’État au lieu de tirer sur les deniers publics locaux. 200 euros pendant 4 mois, c’est réaliste et concret.
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