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Assemblée plénière au Département
19 juin
A l’occasion de l’assemblée plénière du Conseil Départemental, Cyrille Melchior a alerté de la situation financière de plus en plus alarmante de la collectivité. Une situation connue de tous, mais qui a suscité une vive inquiétude de la part des élus.
Alors que l’association des Départements de France a dénoncé la fin des compensations versées par l’État pour financer les grandes prestations sociales, les élus du Département ont fait part de leurs craintes vis-à-vis des coupes budgétaires prévues par le gouvernement, dans un effort de 40 milliards d’euros.
En effet, à partir du 18 juin 2025, les Départements assumeront seuls le financement des aides sociales, impactant leurs missions de proximité. Parmi lesquelles, le revenu de solidarité active (RSA), l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et la Prestation de compensation du handicap (PCH).
Dans un tel contexte, il s’agit pour le président du département "d’avoir des moyens financiers qui s’ajustent" aux réalités de La Réunion, mais surtout de devoir faire face à "un contexte budgétaire difficile, compte tenu des difficultés financières de l’Etat".
Ce dernier a évoqué le gel des dotations de l’Etat qui pénaliseront les budgets et obligeront la collectivité à "faire des choix, parfois douloureux pour maintenir" un équilibre financier. D’autant plus que la collectivité "n’a pas d’autonomie financière", car elle dépend en grande partie des dotations, des taxes sur le tabac et des droits de mutation, "qui sont en régression de presque 10 millions d’euros".
Trouver des moyens
Concernant l’épargne nette, "il ne reste plus rien. Il faut prendre conscience de la réalité financière" de la collectivité, a déploré Cyrille Melchior. Ce dernier a assuré que "toutes les collectivités, en charge de l’action sociale, sont désormais en difficulté". Raison pour laquelle, "2026 est l’année de tous les dangers, si rien n’est fait d’un point de vue financier".
La demande de ce dernier devrait rester lettre morte, car la casse sociale engagée par le président Emmanuel Macron, depuis son premier mandat en 2017 a désormais des répercussions profondes sur les finances publiques, particulièrement celles des collectivités locales. Le "plan de retour à l’équilibre des finances publiques sur trois ou quatre années" promit par le Premier ministre, François Bayrou, sera un poids porté par les collectivités.
Face à une conjoncture de plus en plus compliquée, Cyrille Melchior assure qu’il "existe des points d’amélioration pour faire des économies". Il s’agira pour les services de jongler avec des budgets serrés et un public vulnérable en constante augmentation. "Des choix douloureux" vont être fait.
Pour l’Association des Départements de France, cette situation est alarmante, car "chaque euro dépensé pour compenser les désengagements de l’État est un euro en moins pour rénover un collège, entretenir une route, équiper les services de secours ou soutenir une commune rurale".
Des élus dubitatifs
Des coupes budgétaires seront donc prises. D’ailleurs, Monique Orphé a pointé du doigt des baisses significatives dans certains budgets : "face à cet mi-mandat, nous sommes très mitigés, nous ne disons pas que les choses n’ont pas été faite et adhérons aux ambitions engagées, mais nous constatons des baisses drastiques" dans certains budgets.
Cette dernière a évoqué les bénéficiaires du RSA accompagnés avec l’expérimentation France Travail. En effet, "sur 92 000 bénéficiaires du RSA de l’État seuls 2000 ont été accompagnés", a indiqué l’élue socialiste pour qui le compte n’y est pas.
Même ton pour le budget de la protection de l’enfance, qui n’y "consacre que 5% du budget total du Département, soit 157 millions d’euros. Il y a là un problème". "Au lieu d’augmenter certains dossiers de l’action sociale, on voit des coupes budgétaires", a assuré cette dernière.
Saluant les propos tenus par sa collègue, l’élu communiste Jean-Yves Langenier, a indiqué qu’il "s’est abstenu pour être en cohérence avec ma position lors du vote du budget, car les nouvelles qu’on a eu concernant les coupes budgétaires confortent bien les difficultés auxquelles on est confronté et qui vont inévitablement s’aggraver".
Face à "la dégradation des finances départementales, avec la réduction des dotations et les coupes budgétaires, il est inévitable que les difficultés, qu’on avait déjà vu, vont s’amplifier. Cela augure mal l’avenir".
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