Le Parlement européen vote en faveur des plus pauvres

« 3,5 milliards sont exigés pour l’aide alimentaire aux plus démunis »

14 juin 2013

Dans un communiqué, les députés siégeant au sein de la délégation du Front de Gauche au Parlement européen se félicitent que la cause des plus démunis a suscité une très large majorité. Précisions dans ce communiqué diffusé par Younous Omarjee, Patrick Le Hyaric, Jean-Luc Mélenchon, Marie-Christine Vergiat et Jacky Hénin.

Juste avant le départ de Younous Omarjee au Parlement européen, une délégation du Comité de l’appel de l’Ermitage lui avait remis une pétition de plusieurs milliers de signatures pour que le Fonds européen d’aide aux plus démunis ne soit pas réduit à la proposition de la Commission européenne.
(photo MM)

« Le Parlement européen a voté aujourd’hui le principe d’un budget pour le Fonds Européens d’Aide aux plus Démunis (FEAD) porté à 3,5 milliards d’euros, soit 1 Milliard de plus que la proposition du Conseil européen.

Par ce vote obtenu à une très large majorité, le Parlement européen s’est hissé au niveau de ses responsabilités et des attentes très fortes des citoyens européens. Mais ce vote est aussi le résultat du travail acharné de la délégation du Front de Gauche et de ses Députés Younous Omarjee et Patrick Le Hyaric dans leurs commissions parlementaires respectives (REGI et EMPL). Un travail qui, avec la mobilisation des associations, a permis de faire bouger les lignes à l’intérieur du parlement européen, aussi bien sur la question budgétaire que sur celle de la simplification administrative. 

 

C’est d’une part le rapport de Younous Omarjee, devant la commission développement régional qui a ramené la question d’un budget du FEAD au moins égal à 3,5 milliards d’euros au cœur du débat parlementaire. Une demande qui a rencontré au départ de la procédure législative des résistances fortes à l’intérieur du Parlement européen.

C’est d’autre part, le travail de Patrick Le Hyaric devant la commission emploi, appelant un débat public pour clarifier les positions des uns et des autres. 

 

L’idée d’Europe sociale que nous défendons sans relâche, ne pouvait se résigner à admettre que l’Union européenne enterre chaque jour plus le peu de solidarité qu’elle consacre envers les plus démunis.

Il appartient désormais aux chefs d’État au sein du Conseil européen d’écouter la voix des parlementaires européens, comme l’exige toute démocratie qui se respecte, et ne pas condamner pour les années à venir tout espoir de solidarité européenne ».

A la Une de l’actuYounous Omarjee

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