
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le président de la République annonce la fin des centrales thermiques et à charbon pour 2022
23 décembre 2017, par
À son arrivée à la direction de la Région Réunion, Paul Vergès avait lancé le mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025. cela concernait l’électricité et les transports. Des outils avaient été créés. Tout a été remis en cause en 2010 avec le choix du PS de faire élire Didier Robert à la présidence de la Région. Or le président de la République a confirmé que d’ici 2022, les centrales thermiques et à charbon devront être fermées. Cela veut dire que d’ici 4 ans, il faudra réaliser l’autonomie énergétique électrique de La Réunion. Un retard considérable pris ces 7 dernières années est à rattraper.
Le 17 décembre dernier, Emmanuel Macron s’est exprimé à la télévision. Parmi les annonces faites, une a d’importantes conséquences pour La Réunion. C’est l’arrêt des centrales thermiques et à charbon d’ici 2022. C’est la conséquence d’une volonté politique de placer la France comme un des chefs de file de la transition énergétique. Cela s’est concrétisé par l’organisation d’un Sommet sur le climat où des engagements financiers ont été pris. De plus, le président de la République a plaidé pour que ce sommet devienne un rendez-vous annuel. Ceci permettra alors de faire le point sur la tenue des engagements.
La fin d’ici 4 ans des centrales thermiques et à charbon signifie donc qu’en 2022, La Réunion devra être capable de produire toute l’électricité nécessaire à sa consommation à partir des énergies renouvelables. Le défi est considérable, car elles représentent aujourd’hui à peine 35 % de la production totale. Cette valeur stagne voire diminue depuis plusieurs années en raison de l’abandon de l’objectif d’autonomie énergétique pour 2025.
Rappelons qu’à son arrivée à la présidence de la Région Réunion, Paul Vergès avait fixé cette échéance. Des outils ont donc été mis en place pour atteindre l’objectif. Ce fut notamment la création de l’ARER (Agence régionale de l’énergie Réunion), ainsi que du PRERURE, feuille de route pour qu’en 2025, l’électricité et les transports n’aient plus besoin d’énergies fossiles.
Les progrès ne cessaient de s’accumuler, la part des énergies fossiles régressait et La Réunion s’était couverte en quelques années de plus de 100.000 chauffe-eau solaires. Notre île était citée en exemple dans ce domaine à chaque visite officielle, ainsi que dans les rencontres internationales. Cela permit à La Réunion d’organiser en 2008 une conférence de l’Union européenne et de l’UICN sur la biodiversité et la lutte contre le changement climatique. Elle s’était conclu par l’approbation d’un mot d’ordre lancé par Paul Vergès à cette occasion : l’autonomie énergétique des îles en 2050.
À cette époque, cet objectif menaçait les intérêts de monopoles bien installés dans notre île dans les secteurs de l’énergie et des transports. Leurs intérêts rejoignaient ceux du PS, dont un de ses membres, Gilbert Annette, déclarait publiquement que l’autonomie énergétique était irréaliste. La conjonction de ces intérêts a abouti au résultat des élections régionales de 2010 : le PS qui se maintient pour que la liste UMP de Didier Robert batte celle de l’Alliance conduite par Paul Vergès.
Depuis, La Réunion a perdu son avance et est même en retard. En effet, la part des énergies renouvelables diminue, en raison notamment du refus de remplacer la centrale thermique du Port par une alternative à base d’énergies renouvelables démontrée comme possible par l’ARER. La consommation en énergies fossiles dans les transports ne cesse d’augmenter. C’est la conséquence d’une politique clairement orientée en faveur du tout automobile, marquée par la réorientation des crédits obtenus pour la réalisation d’un train vers la construction d’une route en mer.
La déclaration d’Emmanuel Macron place les responsables de ce gâchis au pied du mur. Personne ne peut en effet imaginer qu’au cours des 4 prochaines années, un réacteur nucléaire sera installé à La Réunion pour produire de l’électricité pour compenser la fermeture des centrales thermiques et à charbon qui assurent près de 70 % de la production d’électricité. Il est également impensable qu’une dérogation soit demandée pour que les producteurs d’électricité à La Réunion exploitant des centrales thermiques, EDF et Albioma, soient les seuls de la République à avoir un permis de polluer l’atmosphère. Il faudra donc réactiver au plus vite la dynamique qui a été cassée en 2010 pour que La Réunion se mette à niveau et réalise son autonomie énergétique électrique d’ici 4 ans.
M.M.
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Messages
7 janvier 2018, 13:28, par Simendef
La part de l’énergie dite renouvelable représente actuellement le quart de la production .ALORS FAUT PAS rêver ! Et quand on retire la part Hydraulique qui est à sa limite donc ce pourcentage ira à la baisse d’année en année avec la progression de la consommation globale électrique, idem pour ce qui est de la Bagasse. De ce que représente l’énergie dite renouvelable et le reste appelé également énergie nouvelle, soit le solaire et l’éolienne qui ne représentent qu’une part infime et qui est surtout une pompe à fric qui arrose des deux côtés. Les entreprises qui monopolisent le marché et ces fameux gros qui s’équipent, mais pour vendre l’énergie produite qui bizarrement est achetée plus cher que celle vendue par la société de distribution tout cela avec l’argent public soit la notre. L’équipement subventionné à moitié même plus par combine et le bluff des collectivités soutenu par certains médias, font que on passe à côté des problèmes et soucis véritables que rencontrent la population de plus en plus chaque jour. Attardons nous plus à savoir ce que produit véritablement et que cela a coûté et coûte encore ces machins et qui en en profitent. A ce souvenir dans l’argent investi pour une source de vapeur à la Réunion alors que celle des Antilles rachetée par une société US est devenue un musée une curiosité pour les visiteurs.
9 janvier 2018, 16:24, par Arthur
Pour changer, au plus vite, il faut se lancer dans les nouvelles énergies et du coup sur l’île de la Réunion, exploiter enfin la géothermie, comme le font depuis déjà longtemps lla Nouvelle-Zélande, l’Islande et le Japon. Ces pays ne sont pas à la traine, et osent, poursuivent. On pourra aussi employer le photovoltaique avec le soleil tropical. La France essaie la route intelligente qui est en fait un immense ruban photovoltaique.
On aura de plus en plus besoin d’énergie électrique et c’est en la créant directement qu’on fait des économies, car le fait de transformer, transporter des énergies entraîne une perte, pas négligeable mais là encore shuuuuuuuuuuuuuuut ; secret. Arthur.