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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
2014 encore plus difficile que 2013
9 mars 2013, par
L’Europe continue de se débattre dans la crise, et la France ne fait pas exception. La conséquence, c’est un ralentissement économique qui fera baisser les recettes de l’État. Hier, dans un communiqué, le Premier ministre a confirmé que 5 milliards devront être économisés. C’est ce qui a été annoncé au moment de l’envoi des lettres de cadrage aux ministres.
Cinq ans après la faillite de Lehman Brothers, les effets de la crise financière n’ont cessé de s’amplifier sur l’économie de l’Europe. La zone euro comprend trois pays membres du G8 : Allemagne, Italie et France. Elle ne sera pourtant responsable que de 1% de la croissance économique mondiale, prévoient les experts.
Aucun pays de l’Union européenne n’est épargné. La Grèce et l’Espagne battent des records de pénurie d’emploi. Le taux de chômage de la Grèce se rapproche de celui de La Réunion. En Italie, les partis politiques n’arrivent pas à se mettre d’accord pour former un gouvernement. De nouvelles élections ne sont pas à exclure. La France ne fait pas exception, elle est touchée comme ses voisins.
Une suite logique
Sous Sarkozy, les cadeaux fiscaux décidés juste après l’élection de 2007 avaient accéléré la hausse du déficit public. Le gouvernement précédent tenta d’enrayer la crise par plusieurs budgets d’austérité. Mais la dette a continué d’enfler. Sarkozy et Fillon ont eu beau faire des correctifs, et pressurer les collectivités, la crise s’est aggravée.
À son arrivée, le gouvernement n’a pas fait mystère de l’ampleur du défi. Il a annoncé que 2013 allait être le budget le plus austère de ces dernières décennies : 30 milliards à trouver en plus des restrictions du plan de rigueur.
Mais en ce début d’année, Paris a annoncé qu’il ne pourra pas tenir son objectif de réduction du déficit public. Ceci complique encore davantage sa tâche.
Cette nouvelle difficulté se confirme dans les premières lettres de cadrage adressées par le gouvernement aux ministères. Le Premier ministre prévient : l’État devra faire 5 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2014, par d’ambitieuses réformes structurelles sans toucher aux dépenses salariales.
La question des salaires
À La Réunion, l’économie dépend en grande partie des transferts publics en provenance du budget de l’État. Toute restriction a donc un impact.
Nombreux sont en effet les revenus puisés directement dans ces transferts : revenus des travailleurs privés d’emploi, salaires des fonctionnaires, pensions des retraités, abattement de 30% sur l’impôt sur les revenus …
L’annonce du gouvernement montre la gravité de la situation. Ces 5 milliards à trouver pour 2014 devront être pris partout sauf sur les salaires. Cette précision interroge. Car à la prochaine rectification du budget, les salaires seront-ils toujours préservés de la rigueur ?
M.M.
Le communiqué du Premier ministre Préparation du budget 2014 : Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, demande des efforts d’économies structurelles aux membres du Gouvernement « Le Premier ministre vient d’adresser aux membres du Gouvernement une lettre de cadrage, précisant les orientations qui permettront d’élaborer le budget 2014. Ce cadre confirme et conforte notre engagement de redressement des comptes publics, au service du redressement du pays. Nous poursuivons avec constance une action équilibrée. Cette action vise à répondre à l’urgence, notamment en mobilisant toutes nos forces au service de l’emploi et de la justice sociale, et à préparer l’avenir, en définissant une stratégie d’investissement et en rétablissant la compétitivité de nos entreprises. Le redressement des comptes publics s’inscrit dans ce cadre : il est indispensable pour restaurer nos marges de manœuvre. Ce redressement a été initié dès l’été 2012 ; un cap et une stratégie ont été définis : le retour à l’équilibre des comptes publics en 2017, par un partage équilibré des efforts entre recettes et dépenses, en associant l’ensemble des collectivités publiques. Conformément à nos engagements, pour assurer cet équilibre sur l’ensemble de la législature, nous concentrons aujourd’hui notre action sur la maîtrise de la dépense. La lettre de cadrage est la traduction de cet effort pour l’État et les agences qui lui sont rattachées. Sur le budget de l’État, nous devons identifier au total 5 Md€ d’économies nouvelles en 2014. Ces économies permettront de garantir le redressement des comptes publics tout en assurant le financement des mesures que nous avons décidées pour renforcer la compétitivité de notre économie, lutter contre le chômage et conforter la solidarité envers les plus démunis. Cet effort portera principalement sur les dépenses hors masse salariale, car nous avons pris l’engagement de stabiliser les effectifs de l’État. Il ne sera pas assuré par des mesures uniformes, mais reposera sur la mise en œuvre d’ambitieuses réformes structurelles sur les dépenses de chaque ministère et de ses agences. Le Premier ministre demande à chaque ministre de veiller personnellement à la mise en place de ces réformes, qui s’appuieront sur la démarche de modernisation de l’action publique lancée fin 2012. Des échanges auront lieu aux mois de mars et avril entre chaque ministre et le ministre de l’Économie et des Finances et le ministre délégué au budget. Au moins de juin, le Premier ministre fixera les crédits de chaque ministère pour 2014 dans une lettre-plafond ; ils seront présentés au Parlement dans le cadre du débat d’orientation des finances publiques. La lettre de cadrage ne porte que sur le budget de l’État et les ressources affectées aux opérateurs. C’est dans le cadre du « programme de stabilité » (2013-2017), qui sera transmis au Parlement mi‑avril, que le Gouvernement actualisera les prévisions économiques et présentera les grandes lignes de l’effort global de redressement ». |
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