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835.000 habitants au 1er janvier 2013, accroissement naturel de plus de 10.000 personnes par an
2 janvier 2016
Le dernier numéro de l’INSEE-Flash publié hier est une étude de l’évolution de la population entre 2008 et 2013. Pendant cinq ans, l’excédent des naissances sur les décès fait croître la population de 10.200 habitants par an en moyenne entre 2008 et 2013, mais La Réunion est une terre d’émigration, avec 4.900 départs de plus que d’arrivées par an. Cela fait qu’au cours de cette période, la population s’est accrue de 5.370 personnes par an en moyenne pour aboutir à 835.103 habitants au 1er janvier 2013. Ces données doivent être la base de toutes les décisions. Voici le contenu de l’étude de l’INSEE.
Avec 835 103 habitants au 1er janvier 2013, La Réunion abrite 1,3 % de la population française. L’île se place au 26e rang des départements français les plus peuplés. Depuis 2008, la population s’est accrue de 26.850 personnes, soit 5.370 habitants supplémentaires en moyenne chaque année.
Entre 2008 et 2013, la population augmente de 0,7 % par an en moyenne, soit toujours plus qu’en France métropolitaine (+ 0,5 %). Cependant, la croissance de la population ralentit fortement ces dernières années. Elle augmentait de 1,5 % par an entre 1999 et 2008 et de 1,9 % par an entre 1990 et 1999. Ainsi, La Réunion n’est plus que la 7e région française où la population croît le plus vite parmi les nouvelles grandes régions françaises (hors Mayotte). Elle se place notamment derrière la Guyane (+ 2,2 % par an), la Corse (+ 1,1 %) et le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (+ 1,0 %).
Aux Antilles, la Martinique perd des habitants (- 0,6 % par an) et la population est stable en Guadeloupe (+ 0,0 %).
Par départements (hors Mayotte), La Réunion n’occupe plus que le 26e rang en termes de dynamisme démographique derrière des départements situés le long du littoral atlantique et méditerranéen, dans les Alpes et plus généralement dans l’aire d’influence des grandes métropoles.
À La Réunion, l’augmentation de la population est portée par le solde naturel : les naissances sont plus nombreuses que les décès. Dans les départements métropolitains, le dynamisme démographique s’explique surtout par les mouvements migratoires.
L’excédent des naissances sur les décès fait croître la population de 10.200 habitants par an en moyenne entre 2008 et 2013 (soit + 1,2 % par an). Mais les départs ont été bien plus nombreux que les arrivées avec un déficit de 4.900 habitants par an en moyenne sur la période. Ce solde migratoire apparent négatif (- 0,5 % par an) atténue l’effet de l’accroissement naturel de la population.
Entre 2008 et 2013, huit communes perdent des habitants. Les baisses les plus marquées concernent Cilaos, où de plus en plus de logements sont vacants, et Le Port, où le nombre de logements stagne tandis que la décohabitation se poursuit. Les populations de Saint-Denis et de Sainte-Suzanne diminuent pour la première fois. La population baisse également sur cinq ans à Salazie, Sainte-Rose, Petite-île et Saint-Philippe. Ces ralentissements s’expliquent partout par une diminution rapide de la taille des ménages que ne compense pas toujours l’augmentation du nombre de logements. Par exemple à Saint-Denis, la croissance du nombre de logements (+2,7 % en 5 ans) ne suffit pas à compenser la hausse du nombre de logements vacants et la chute du nombre de personnes par logement (de 2,59 personnes en 2008 à 2,36 en 2013).
À l’opposé, la population augmente fortement à La Plaine-des-Palmistes, Saint-Leu et Bras-Panon. Avec plus de 2 % par an, ces communes se placent parmi les plus dynamiques de France.
Le ralentissement de la croissance de la population est particulièrement marqué aux Avirons, à Saint-Paul et à La Possession et dans une moindre mesure à Saint-André, Saint-Louis ou au Tampon.
À l’opposé, certaines communes comme Saint-Benoît, Bras-Panon, Saint-Pierre, Saint-Leu ou Trois-Bassins sont plus dynamiques entre 2008 et 2013 qu’entre 1999 et 2008.
Par microrégion, la population croît plus vite dans l’Est (+ 1,2 % par an) et dans le Sud (+ 1,0 %) que dans l’Ouest (+ 0,5 %). Elle stagne dans le Nord (+ 0,0 % par an).
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