L’arrivée à La Réunion de Sarkozy

800 gendarmes pour 200 sympathisants

5 avril 2012

Quand Sarkozy est arrivé à La Réunion, il y avait quatre fois plus de policiers que de gens venus le soutenir. Deux personnes ayant voulu manifester leur opposition à la politique du gouvernement ont été repoussés par les policiers.

Le président candidat Nicolas Sarkozy a foulé le sol réunionnais vers 8h50 hier avec, à ses côtés, une équipe de plusieurs ministres ou ex-ministres UMP. Parmi eux, François Baroin, Marie-Luce Penchard, Jean-Louis Borloo et Dominique Perben accompagnent la journée marathon du président candidat en campagne pour sa réélection.
A sa descente d’avion, Nicolas Sarkozy s’est offert un bain de foule organisé auprès d’environ 200 sympathisants venus l’accueillir au son du maloya. Il est ensuite allé à la rencontre des badauds, hors périmètre de sécurité.
Certains ont profité de cette incartade pour manifester leur mécontentement. « Pov con, pov con, on va te faire la peau dans les urnes », a ainsi proféré un manifestant avant d’être rapidement repoussé par les forces de l’ordre.
Pour sa part, Bruno Boyer, du collectif "Pères et Mères contre la vie chère", a passé une demi-heure au poste de police de l’aéroport. Il arborait un tee-shirt « 60 articles, la vie est toujours trop chère » et souhaitait en remettre un au président candidat. « J’ai été écarté manu militari », explique-t-il.
Aux alentours de l’aéroport de Gillot, pas moins de 800 gendarmes étaient mobilisés, dont 250 venus de métropole. Nicolas Sarkozy, venant en tant que candidat et non en tant que chef de l’État, ne bénéficiera pas de tous les moyens de sécurité déployés lors du déplacement d’un président. Ainsi, pour assurer sa sécurité, une centaine de personnes, hors forces de l’ordre, sera mobilisée.

(Source : Imaz Press Réunion)

Nicolas SarkozyPrésidentielle 2012

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