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Dans trois jours, l’événement politique à Sainte-Suzanne
2 février 2017, par
Le Parti communiste réunionnais tiendra son 9e Congrès dimanche à Sainte-Suzanne. Le PCR définira sa ligne stratégique sous le mot d’ordre de « Rassembler pour la responsabilité ».
Lors de sa conférence de presse mardi, le PCR a donné le ton de son 9e Congrès qui se déroulera dans trois jours à Sainte-Suzanne. Le mot d’ordre sera « Rassembler pour la responsabilité ». Il fixe le niveau des responsabilités qui attend chaque communiste : poursuivre les combats lancés par Paul Vergès. Rassembler dans la lutte pour le droit à la responsabilité s’inscrit en effet dans la raison d’être du PCR.
En 1959, la création du PCR était celle d’un instrument de lutte capable de remettre en cause la vieille structure coloniale. La ligne était de donner aux Réunionnais les moyens de gérer leurs affaires par l’intermédiaire d’une assemblée. 13 ans après l’abolition du statut colonial, l’égalité inscrite dans la loi était encore très loin. La faute aux gouvernements successifs qui pouvaient compter sur de fidèles soutiens à La Réunion pour maintenir les structures du régime colonial dans l’île. Puisque Paris avait démontré son incapacité à appliquer la loi du 19 mars 1946, c’était donc aux Réunionnais de prendre en main la responsabilité du progrès social dans leur pays.
En effet, la loi dite de départementalisation découlait de la volonté des peuples des « Quatre vieilles » — Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion — de sortir au plus vite de la misère coloniale. C’est pourquoi ils revendiquaient l’égalité en droit avec les citoyens de l’ancienne métropole. Cela devait permettre l’application immédiate des conquêtes sociales obtenues sous le Front Populaire, puis lors de la mise en œuvre du programme du Conseil national de la Résistance.
Dans notre île, le peuple s’était largement rallié au mot d’ordre de « Réunion département français ». C’est pourquoi les deux députés de La Réunion élus en octobre 1945 appartenaient au CRADS, le mouvement politique qui traduisait l’aspiration sociale au changement, tout en rassemblant au-delà des étiquettes. Ce choix était un saut dans l’inconnu parfaitement assumé par nos aînés. Car au moment du vote, ils ne connaissaient pas la Sécurité sociale, la retraite ou l’impôt sur le revenu. Ils avaient l’espoir que ces mesures pouvaient les sortir de la misère. Raymond Vergès et Léon de Lépervanche ont été à la hauteur de cet espoir. 5 mois après leur élection, ils obtenaient l’unanimité de l’Assemblée constituante sur une proposition de loi partagée avec leurs camarades de Guadeloupe, Guyane et Martinique. Composée de trois courts articles, la loi du 19 mars 1946 prévoyait l’égalité sociale au 1er janvier 1947. Elle n’a pas été respectée. La volonté populaire exprimée clairement dans les urnes était donc bafouée par les institutions qui avaient la tâche d’appliquer la loi.
La Réunion paie aujourd’hui les conséquences de ce refus. Il est révélateur de constater que la raison de l’adoption à l’unanimité du projet de loi sur l’égalité réelle repose sur le fait qu’il contient des mesures qui auraient dû s’appliquer depuis longtemps, si la loi dite de départementalisation avait été respectée. Ce retard a maintenu les inégalités, et a conduit au blocage du système.
Des forces politiques autres que communistes sont aujourd’hui amenées aussi à constater ce fait. La seule alternative est celle d’une gestion par les Réunionnais de leurs affaires. Même les héritiers des adversaires les plus acharnés du PCR sont obligés de se rallier à l’analyse faite depuis 58 ans par le Parti communiste réunionnais. Les divergences sur le fond se sont estompées, reste la bataille sur le contenu à donner à cette responsabilité.
Pour le PCR, elle doit permettre de garantir la survie des droits sociaux obtenus à la suite de 70 ans de luttes pour l’égalité sociale, tout en permettant à La Réunion de renouer avec son environnement régional. Il s’agit pour notre île d’être actrice du développement de son bassin de vie, en sachant que nos voisins ont des législations sociales beaucoup moins favorables aux travailleurs, notamment en termes de salaire, et qu’ils sont capables de produire les mêmes marchandises que celles qui sont fabriquées à La Réunion.
Dans le cadre actuel, c’est la ruine assurée pour ce qui reste de l’économie productive. Mais avec une assemblée dotée de compétences pour discuter avec les pays voisins, un espoir existe d’échapper à ce tragique destin. Le PCR milite pour réaliser ce changement. L’histoire rappelle qu’un nouveau cadre ne peut être obtenu que par le soutien d’une large majorité de Réunionnais. C’est pourquoi le PCR plaide pour que cette volonté s’exprime par un rassemblement dépassant les clivages politiques.
M.M.
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