Catherine Gaud
"Il est important d’unir toutes les forces de La Réunion qui ont envie de faire quelque chose pour toute la population.
L’Alliance, c’est l’union dans la différence et l’ambition, pour ce qui me concerne, est de servir au mieux les intérêts des Réunionnais en dehors de toute polémique politicienne".

Yasmina Panshbaya (Free Dom)
"Le rassemblement de dimanche permettra de parler des projets évoqués au cours de la campagne électorale. C’est une réunion qui va permettre d’aller à la rencontre de la population réunionnaise, au-delà de l’Alliance. Nous avons besoin de l’ensemble des Réunionnais pour relever tous les défis qui se présentent devant nous. Dimanche sera un moment de discussion avec l’ensemble des Réunionnais, toutes tendances confondues".

Alain Armand (La Réunion autrement)
"Deux idées fortes pour dimanche.
Tout d’abord les Réunionnais attendent une nouvelle offre politique. Ils souhaitent trouver un mouvement bâti sur trois idées : force politique à même de réfléchir à La Réunion pour La Réunion d’un projet de développement sans attendre que les idées viennent de Paris ; être sur la base de l’union, c’est à dire trouver ensemble des solutions, créer les conditions de l’union, c’est favoriser le débat ; force politique agissante, c’est à dire travailler pour qu’un projet négocié avec l’État soit connu. Il est important de faire les choses avec la population qui attend un projet concerté. Le projet ne peut aboutir que s’il est mis en œuvre par tout le monde.
Ensuite, les faits montrent que La Réunion est en danger : désengagement de l’État mais aussi risque de désengagement de l’Union européenne. Avec la nouvelle donne européenne, le partenariat actuel risque d’être remis en cause alors que nous avons des retards qui ne sont pas comblés.
Par rapport à tout cela, La Réunion doit être vigilante. L’Alliance constitue un moyen pour tenter de faire face à ces dangers. Nous devons être capable de relever ces défis, car nous sommes unis".

Cyrille Lebon (Mouvement de la gauche écologiste réunionnaise)
"Il est très important que toutes les composantes de l’Alliance soient soudées. En effet, nous n’avons pas signé une plate-forme de circonstance mais un engagement durable. Le MGER luttera pour une union durable, et les écologistes contribueront à un projet, en particulier dans tout ce qui touche à l’environnement : transport collectif en site propre, énergies renouvelables, déchet et le problème numéro un, l’eau. Nous luttons également pour l’initiative 10.000 toits sur 10 ans, c’est à dire équiper 10.000 toits pour produire de l’énergie à base du soleil. Cela constituera une étape importante pour aller vers l’autosuffisance énergétique de notre île".
Par ailleurs, dans un communiqué, le MGER invite "les écologistes réunionnais à venir nombreux au grand rassemblement qui consacre l’Alliance".

Pascal Basse (Mouvement républicain et citoyen)
"La lutte contre les réformes Raffarin doit s’inscrire dans un ensemble plus large. Nous risquons d’aller vers une Europe libérale qui va accentuer les difficultés. Les élections européennes seront au moins aussi importantes que les régionales.
L’Alliance est un instrument au service de la population pour lutter contre les menaces qui pèsent sur La Réunion et l’Europe. Du fait de l’élargissement, le PIB moyen de l’Union européenne va diminuer : des régions comme La Réunion risquent de perdre les fonds structurels, des projets importants risquent d’être arrêtés. Ces fonds seront détournés au profit de l’Europe de l’Est. Or, chez les nouveaux États-membres, l’UE est surtout vue comme un marché, la dimension sociale est oubliée. Et ils n’ont pas de tradition de l’ultrapériphicité. Tout cela n’augure rien de bon pour La Réunion. Ceci explique que la dynamique de l’Alliance doit se répercuter sur les européennes".

Pierre Vergès (Parti communiste réunionnais)
"La rencontre de dimanche est un événement politique qui n’a pas son pareil. D’habitude, lors de ce type de réunion, on assiste à la consécration d’un parti politique, dimanche, ce sera au contraire la consécration de la diversité.
Nous estimons que chaque parti politique est suffisamment adulte pour exalter sa diversité dans une alliance.
Par ailleurs, à quelques trois semaines des élections européennes, l’assemblée générale de dimanche sera l’occasion d’avoir la position définitive de l’Alliance sur cette question".

Denise Caro (Priorité socialiste Réunion)
"Au niveau de PSR, nous disons que les 21 et 28 mars derniers, nous avons assisté à un élan de plusieurs mouvements motivés pour rendre service à la population. Les résultats du scrutin ont montré que cet élan répond à une attente. Nous devons continuer à travailler pour cette population, grâce à la richesse de nos diversités.
Nous continuons ensemble, à travers notre diversité et dans l’unité, à honorer ce mandat. Les élections européennes vont conditionner l’avenir de La Réunion. Il est important pour nous d’avoir une écoute citoyenne. L’assemblée générale de dimanche, c’est l’occasion de dire à la population : nous continuons ensemble à travailler pour vous, avec vous".

Wilfrid Bertile (Union des démocrates et socialistes de La Réunion)
"La rencontre de dimanche est une façon de concrétiser le geste formidable fait les 21 et 28 mars derniers. C’est l’occasion de prolonger un geste d’adhésion et de ferveur.
Nous devons travailler sur le long terme. Avec l’Alliance, c’est la naissance d’un mouvement qui bouleversera la donne politique de La Réunion. Dimanche sera une date historique. Elle marque la volonté de construire un projet indispensable pour La Réunion".