Conseil communautaire de la CINOR : vote des orientations budgétaires 2021

Absence des élus de Sainte-Marie : Maurice Gironcel regrette, Gilbert Annette proteste et condamne

15 mars 2021, par Marlène Sitouze

Lors du Conseil Communautaire de samedi, on a pu relever l’absence des élus de Sainte -Marie (majorité et groupe minoritaire à l’exception de Christian Annette dont la contribution au débat été active, pertinente et constructive), ainsi que celle des élus du groupe minoritaire de Saint-Denis. L’absence de la majorité de sainte-marie a suscité une réaction de la part de Maurice Gironcel, le président de la CINOR ainsi de Gilbert Annette, son quatrième vice-président. Nous les publions ci-après :

Maurice Gironcel : « On ne peut que regretter l’absence des élus de la majorité de Sainte-Marie »

« (…) Aujourd’hui, malgré ce travail collectif, l’approche des échéances électorales fait apparaître des différences au sein de certains groupes politiques.
C’est le cas par exemple à Sainte-Marie où plusieurs candidatures vont vraisemblablement s’affronter.

Je note cependant que les élus de Sainte-Marie ont participé certes au séminaire, mais également aux différentes commissions et que sur l’ensemble des points de l’ordre du jour, les élus ont émis un avis favorable.

On ne peut que regretter l’absence des élus de la majorité de Sainte-Marie dans cette conjoncture électorale, qui nous l’espérons ne sera que passager et que nous pourrons continuer à travailler ».

Gilbert Annette : « Lamentable et indigne » !

Rappelant que la nouvelle gouvernance mise en place par le nouveau Conseil Communautaire s’appuie sur un travail associant l’ensemble des élus des trois communes et que le nouveau projet politique a par ailleurs fait l’objet d’un travail assidu de co-construction mené entre les trois communes, Gilbert Annette a décrypté dans l’absence de Sainte-Marie « une certaine trahison ». Jugeant « fallacieux, les prétextes mis en avant » pour justifier cette absence, il s’est élevé avec virulence contre ce qu’il estime être un acte de sabotage. Aussi, exige-t-il, qu’une réunion de clarification ait lieu au lendemain des élections régionales entre l’ensemble des élus, estimant qu’un travail serein et constructif ne saurait être envisagé ni mené sur « la base d’une hypocrisie politique » ; il est donc nécessaire et indispensable, affirme-t-il en substance, que l’on rebatte les cartes puisqu’on ne saurait travailler avec des élus qui la veille, « sont avec vous », et le lendemain vous « poignardent ».

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