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Du Printemps mahorais au Printemps réunionnais ?
15 novembre 2011, par
Dimanche dernier, Paul Vergès et Élie Hoarau avaient appelé à la prise de conscience à tous les niveaux de responsabilité pour faire face au risque d’explosion sociale. Hier, le ’JIR’ a interrogé l’extension à La Réunion de la crise sociale à Mayotte. Le fait de se poser cette question, c’est montrer qu’une telle possibilité n’est pas à exclure.
En quelques jours, deux gouvernements d’État membre de la zone euro sont tombés. Cela n’a pas débouché sur un changement de tendance. En France, le gouvernement continue de rechercher à limiter au maximum les dépenses. Un de ses relais dans notre pays, l’UMP-Réunion, a tenu une conférence de presse dimanche pour fustiger les fonctionnaires et les syndicalistes, qualifiés de privilégiés. À Paris, il est question de cibler encore les agents de l’État en réduisant leurs droits aux soins.
En Allemagne, la chancelière Merkel estime que l’Europe traverse sa pire crise depuis 1945, tout en plaidant pour de nouvelles structures en Europe permettant de faire évoluer l’union monétaire en union politique.
Cette accumulation de déclarations et de mauvaises nouvelles ne donnent aucun indice de redressement. Cette tendance à l’aggravation à 10.000 kilomètres d’ici est forcément amplifiée à La Réunion du fait de notre situation encore plus précaire. Chacun a pu constater les dégâts considérables de l’application du premier budget du plan d’austérité, avec des suppressions d’emploi dans l’Éducation nationale.
Avec ce gouvernement, ce qui attend notre pays, ce sont des mesures encore plus dures qui favorisent l’explosion sociale.
Le chômage explose
Hier dans le "Journal de l’île", la question posée était : « Le vent de crise portera-t-il les révoltes mahoraises à La Réunion ? » Mayotte vient de connaître une grève générale de 40 jours. Si le mouvement est suspendu, aucun accord de sortie de crise n’a encore été signé. Autant dire que la protestation peut s’intensifier à nouveau sans préavis.
Les Mahorais sont face à une situation que nous connaissons : pénurie d’emploi, vie chère, manque de logements. À cela s’ajoute l’absence de l’égalité sociale. Les plus démunis sont privés d’un revenu minimal.
Dans l’île aux parfums, ce sont des prix trop élevés qui ont été le déclencheur de la grève générale sévèrement réprimée par le pouvoir.
Dans notre île, chacun peut constater que l’inflation est repartie à la hausse. Pendant ce temps, les revenus stagnent ou diminuent car le chômage explose à cause de la suppression des grands projets par l’UMP à la Région, et en raison du désengagement de l’UMP-Paris dans la politique du logement et la promotion des énergies renouvelables.
Le premier monde s’inquiète
Si le "JIR" pose la question de l’extension à La Réunion d’un mouvement type Printemps mahorais, c’est bien parce que cette éventualité est possible. Cette analyse s’appuie sur une enquête d’opinion selon laquelle 75% des jeunes appuieraient un mouvement : « des jeunes très touchés par le chômage, sans réelles perspectives d’avenir… À l’évidence, ce type de situation présente un risque ».
Manifestement, le premier monde s’inquiète et pose le problème dans les médias. La réalité finit en effet par rattraper ceux qui sont de moins en moins nombreux à croire à la politique-virtuelle version Didier Robert. Il n’y a plus de chantier, plus de 60% des jeunes sont au chômage et jamais La Réunion n’a connu une telle pénurie d’emploi.
Pour Paul Vergès et Élie Hoarau, il est souhaitable que la prise de conscience s’accompagne de la prise de responsabilité de chacun à son niveau. À l’heure où notre île connaît une très grave crise sociale, arriverons-nous à nous rassembler comme nos aînés à l’époque où La Réunion comptait 250.000 habitants ?
Manuel Marchal
Trois banques françaises dans le collimateur Dans l’industrie de la finance, les analystes spéculent sur la récession des pays de la zone euro. Sur les principales places financières européennes, c’est le recul partout. La journée avait pourtant commencé à la hausse suite au lancement d’un emprunt par l’Italie. Ce pays vient de changer de Premier ministre. À l’ultra-libéral Berlusconi succède Mario Monti, un ancien Commissaire européen à la Concurrence. Au lendemain de la démission de Berlusconi, l’Italie a donc lancé hier un emprunt sous forme de 3 milliards d’euros d’obligation. Le taux est de 6,3%, soit un point de plus qu’une opération identique le mois dernier. Une fois cet épisode passé, les valeurs de plusieurs banques françaises sont reparties à la baisse. Dans le collimateur des spéculateurs, BNP, Société Générale et Crédit Agricole. Ces trois banques ont prêté beaucoup d’argent en Grèce et en Italie. Se pose alors la question de la perte éventuelle qu’elles pourraient subir. Mais dans le sillage de ces trois banques, d’autres poids lourds de l’économie en France connaissent une baisse du cours de leurs actions : EDF, Alsthom, Peugeot, Saint-Gobain, Lafarge et EADS notamment. Selon "les Echos", les spéculateurs sont dans l’attente des résultats de la croissance de la France et des autres pays de la zone euro. Le résultat attendu n’est guère brillant puisque selon l’OCDE, la production industrielle a diminué de 2% dans la zone euro au mois de septembre. |
Grèce et Italie : deux gouvernements au-dessus des partis Quelques jours après l’annonce de la formation d’un gouvernement d’union nationale en Grèce, l’Italie annonce que le successeur de Berlusconi sera le président d’un Conseil de ministres nommés en fonction de leur compétence dans leur secteur. À Rome, c’est donc un gouvernement de techniciens qui devra appliquer les orientations définies pour sortir le pays de la crise. En Italie et en Grèce, les premières déclarations des nouveaux exécutifs laissent donc entendre que l’étiquette politique passe au second plan. C’est bien la preuve que la crise touche tout le monde : il n’y a pas des chômeurs de gauche et des chômeurs de droite, mais des travailleurs qui veulent un emploi dans leur pays. Cela signifie une rupture avec le modèle des gouvernements partisans. Que peut inspirer ce changement à des pays qui s’approchent du niveau des crises en Grèce et en Italie ? |
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