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Pour la reconnaissance des retards de l’Outre-mer
30 juillet 2004
La reconnaissance des retards d’équipements et de personnel de l’Outre-mer est une question récurrente. Comme le disait Paul Vergès, mercredi dans une conférence de presse, le “précédent” créé, dans la loi de décentralisation, avec l’introduction d’une disposition liant la question du transfert des personnels TOS à celle du « rééquilibrage », doit être étendue dans les autres domaines des services publics.
Lors de la conférence de presse tenue avant-hier par les élus de la majorité régionale, le président du Conseil régional de La Réunion a fait référence aux déficits en personnel dans tous les services publics dans notre île (poste, douane, police, éducation, santé...).
Le sénateur guyanais Georges Othily (groupe RDSE - centriste) a procédé à la même démarche. Lors du débat sur la réforme de l’assurance maladie, il expliquait : "Le projet de loi, comme trop souvent, fait fi des particularités de l’Outre-mer, de la Guyane en particulier. (...) L’article premier rappelle l’attachement de la nation aux principes d’universalité et de solidarité de notre système d’assurance maladie. Mais universalité ne signifie pas uniformité de traitement".
Pour lui, "l’article 62 de la loi de programme pour l’Outre-mer votée en 2003, combinée au quatrième alinéa de l’article 72 de la Constitution, ouvrant un pouvoir d’expérimentation, permet de prendre en compte les spécificités de l’Outre-mer. Dans ces zones souvent défavorisées, la démographie des professions de santé est bien différente de ce qu’elle est en Métropole. (...) Une référence expresse à l’Outre-mer est nécessaire".
Et de procéder à la même analyse pour le "maillage médical de l’Outre-mer", lui aussi "particulier". Le sénateur conclut : "Toujours sur le fondement de la loi Girardin, je tiens à ce que des aides particulières soient apportées aux praticiens exerçant outre-mer (...)".
Le sénateur avait déposé trois amendements, jugés "défavorables" tant par le gouvernement que par la commission des lois. Sur l’article 1 du projet, par exemple, il demandait que soient rajoutés ces mots : "À ce titre, ils peuvent mettre en œuvre des dispositions exceptionnelles dans les territoires les plus défavorisés, notamment l’Outre-mer, au moyen de l’article 62 de la loi programme pour l’Outre-mer". Même remarque en ce qui concerne la filière des soins, la Guyane - comme La Réunion - connaissant un déficit en personnel.
Pour lui, l’adoption en l’état de l’article 4 du projet de loi sur l’assurance maladie "mettrait la population de Guyane en grande difficulté compte tenu de la démographie médicale guyanaise". Et ultime précision, avec l’amendement porté sur l’article 8, pour lequel le sénateur guyanais écrit : "L’application de cette disposition devra faire l’objet d’adaptations pour les régions visées par la loi de programme pour l’Outre-mer".
Offre de soins à La Réunion
Un très gros déficit
“Témoignages”, dans son édition du mardi 27 juillet, a interrogé le docteur Philippe de Camaret. Pour lui, La Réunion connaît une "situation extrêmement malsaine" en ce qui concerne l’offre de soins.
Interrogé par Estéfany, le médecin rappelle que depuis 3 ans, "plus aucun généraliste de ville n’assure de service de garde de nuit". Les malades vont à l’hôpital, au service des urgences. Ou s’adressent à “SOS médecins”.
En effet, selon le docteur, "les centres de SOS médecins ne sont pas répandus partout sur l’île, et ne couvrent que des périmètres limités (Saint-Pierre, Saint-Louis, Le Port, La Possession, Saint-Denis) alors que des communes de Saint-Benoît et de Saint-Joseph bénéficient chacune d’un médecin de garde. Au-delà de 400 mètres d’altitude, il n’y a pas de médecin, pas de service de garde. Ce défaut de permanence de soins et la raréfaction des spécialistes conduisent à une situation extrêmement malsaine". Chiffre à l’appui : le SMUR a été conçu pour "répondre aux besoins de 600.000 habitants et non pas plus de 750.000".
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