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Le Sud en capacité d’accueillir l’avion du président de la République
25 janvier 2010, par
« Bienvenue à l’aéroport Élie Hoarau-André Thien Ah Koon », écrivait “Témoignages” voici une semaine à l’occasion de l’arrivée du président de la République à l’aéroport de Pierrefonds. L’avion présidentiel se posait en effet dans un lieu qui, à La Réunion, est un des symboles du partenariat institutionnel.
Moins de 24 heures après son arrivée à Pierrefonds, Nicolas Sarkozy a inauguré une ferme photovoltaïque. Dans le discours qui a suivi, le chef de l’État a donné quelques orientations concernant son projet pour La Réunion. Outre les énergies renouvelables et GERRI, il a été question de transport aérien. Nicolas Sarkozy a expliqué qu’il souhaite donner une autre dimension à l’aéroport qui l’avait accueilli la veille. Il a proposé le lancement d’études pour « faire de l’aéroport de Pierrefonds un aéroport régional, pivot de produits combinant plusieurs destinations touristiques de l’océan Indien, dont l’île de La Réunion ». Cette proposition a été applaudie, notamment par les élus du Sud et en particulier par le maire du Tampon. Cela mérite que l’on s’y arrête.
Le prédécesseur de Didier Robert a en effet été une des chevilles ouvrières de la création de l’aéroport de Pierrefonds. Cette infrastructure est le résultat d’un travail fait au sein d’un syndicat mixte rassemblant plus de 10 collectivités de sensibilités politiques différentes. Parmi ces institutions figuraient Le Tampon, Mairie alors dirigée par un député-maire siégeant à Paris dans le groupe RPR, André Thien Ah Koon, et Saint-Pierre, dont le maire était Élie Hoarau, député et secrétaire général du PCR. Cela veut donc dire qu’à cette époque, les deux principales communes du Sud étaient dirigées par des élus positionnés clairement sur des points différents de l’échiquier politique.
Mais tous ont décidé de travailler ensemble pour que puisse se faire une réalisation d’importance pour le développement de tout le Sud, un aéroport international. Le résultat allait se concrétiser plusieurs années plus tard, quand un secrétaire d’État à l’Outre-mer est venu inaugurer l’aéroport de Pierrefonds, le 19 décembre 1998. Pour son arrivée à La Réunion, Jean-Jack Queyranne s’était d’ailleurs directement posé à Pierrefonds, précédé d’une demi-heure par les passagers du premier vol inaugural entre Saint-Denis et Saint-Pierre.
10 ans plus tard, c’est au tour d’un président de la République de se poser directement à Pierrefonds sans passer par Saint-Denis. Pareil événement n’aurait pas été possible si plus de 10 ans auparavant des élus de sensibilités politiques différentes n’avaient pas réussi à s’entendre pour créer les conditions du partenariat institutionnel.
C’est cette base qui rend possible la proposition du président de la République. Mais pour que cette étape soit franchie, la même unanimité est indispensable au sein de tous les partenaires impliqués dans le développement de l’aéroport de Pierrefonds. Cet appel lancé par le président de la République sera-t-il pris en compte par tous ceux qui ont applaudi son discours mardi à Pierrefonds, et notamment au sein de son propre camp politique ?
M.M.
Le contraire du partenariat : le sectarisme
Alors qu’il y a 10 ans de cela, l’inauguration de l’aéroport de Pierrefonds marquait la réussite du partenariat institutionnel, un autre événement survenu récemment vient au contraire souligner combien le sectarisme peut prendre en otage une population.
Deux collectivités s’étaient en effet entendues sur un projet de modernisation d’une partie de la RN3 située sur la commune du Tampon. Au moment où le chantier était prêt à démarrer, le nouveau maire de la commune a décidé de tout annuler.
Depuis lors, une certitude, des dizaines de milliers de Réunionnais vont perdre tous les jours des heures dans les embouteillages parce qu’un élu a décidé d’utiliser son pouvoir au service d’une ligne sectaire.
Quand l’exemple vient d’en haut ?
Un représentant de l’État va bientôt nous quitter, or, que constate-t-on ? Depuis 2007, la dynamique du partenariat institutionnel est clairement entamée. Chacun se souvient que la dotation de continuité territoriale était gérée par la Région. C’était une gestion en partenariat avec l’État, le financeur. La Région avait défini des critères, que l’État avait défendu devant la Commission européenne. Résultat : 54.000 Réunionnais ont pu voyager.
Mais certains ont cru bon de lancer une campagne de dénigrement de la Région, allant à l’encontre du partenariat institutionnel.
Tous les Réunionnais ont encore en mémoire l’appel de Joël Mongin à aller assiéger la Région lancé depuis la Préfecture et en présence du préfet. À ce moment là, ce dernier n’a pas été dans le sens du partenariat institutionnel.
Cet instant a été un des points d’orgue de cette campagne. Quel a été le résultat ? Un des plus marquants est l’évolution du traitement de la continuité territoriale. Cela a abouti à la reconcentration de ce dispositif dans les mains des services de l’État. Et le nombre de Réunionnais ayant pu bénéficier de cette dotation inscrite dans le budget de l’État voté par le Parlement est passé de 54.000 à 0.
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