Après son échec à vouloir s’imposer à la tête du mouvement des Gilets jaunes

Alexandre Laï-Kane-Cheong utilise la CINOR pour faire son cinéma

11 juillet 2020, par Manuel Marchal

Hier à la CINOR, une voix discordante à l’esprit de rassemblement s’est fait entendre. Profitant de la présence de nombreuses caméras, Alexandre Laï-Kane-Cheong a voulu transformer l’élection du président en une tribune pour continuer la campagne des municipales. Quelques instants auparavant, ses rêves de vice-président voire mieux s’étaient envolés à l’annonce par Gilbert Annette de la candidature de Maurice Gironcel à la présidence. Le débat demandé par cet opposant municipal à Sainte-Suzanne s’est retourné contre lui. Sa tentative fut rapidement circonscrite car lors des scrutins à mains levées, le chef de Croire et Oser a toujours été dans le sens des autres groupes d’élus et a voté pour les dossiers présentés. Après son échec à vouloir s’imposer à la tête du mouvement des Gilets jaunes grâce au soutien de certains médias, Alexandre Laï-Kane-Cheong a donc connu un nouveau revers.

Face à l’esprit de rassemblement qui a marqué l’installation du Conseil communautaire de la CINOR hier, une candidature de dernière minute à la présidence contre Maurice Gironcel a émergé au moment où le vote allait commencer, sans doute favorisée par la présence de nombreuses caméras : celle d’Alexandre Laï-Kane-Cheong. Cet opposant à Maurice Gironcel à Sainte-Suzanne, a voulu utiliser l’assemblée comme une tribune pour poursuivre sa campagne des municipales et pensait que ses talents oratoires allaient mettre le maire de Sainte-Suzanne en difficulté. Il n’en fut rien. Sa profession de foi de candidat à la présidence fut assez confuse, mais ce n’est pas étonnant étant donnée la situation. Le chef de Croire et Oser pensait que les voix de son groupe allaient jouer un rôle décisif dans l’élection à la présidence et il s’imaginait déjà occuper une place enviable dans la nouvelle direction de la CINOR. Mais quelques instants auparavant, l’annonce de la candidature à la présidence de Maurice Gironcel par Gilbert Annette avait marqué la fin de ses espoirs de vice-présidence ou mieux. D’où une déception qui se faisait sentir.

Sa demande de débat s’est retournée contre lui, car la réponse de Maurice Gironcel au discours d’un opposant communal a fait part de réalisations et de projets concrets entrant dans le cadre des compétences légales d’une communauté d’agglomération.
Dans sa volonté d’instrumentaliser les médias présents hier pour construire sa popularité, le discours d’Alexandre Laï-Kane-Cheong l’a fait apparaître comme le trublion qui a montré ses limites quant à sa connaissance des institutions, et surtout comme le seul à ne pas accepter que la CINOR ne soit pas une commune avec une majorité et une opposition, mais une communauté de projet où la concertation avec tous est recherchée.

Il est à noter qu’après sa défaite à l’élection de la présidence, Alexandre Laï-Kane-Cheong a changé d’attitude. Lors des scrutins à main levée, il a toujours été dans le sens des autres groupes d’élus et a voté pour tous les dossiers présentés : le passage de 12 à 15 vice-présidents, les délégations au président et au bureau ainsi que les conditions des candidatures à la commission d’appels d’offres. Sans doute a-t-il jugé que rester dans une opposition aussi stérile aurait pu le conduire à s’exclure lui-même des travaux des conseillers communautaires.
Après son échec à vouloir s’imposer à la tête du mouvement des Gilets jaunes grâce au soutien de certains médias, Alexandre Laï-Kane-Cheong a donc connu un nouveau revers.

M.M.

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