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Élections législatives dans le Sud : 3e et 4e circonscription
8 juin 2007
L’assemblée des femmes du Sud mercredi dernier à Grands-Bois exprime une nouvelle fois le passage à une nouvelle étape dans la bataille pour le développement de La Réunion. C’est un appel à amplifier l’engagement des femmes de La Réunion dans la lutte.
Environ deux cents femmes ont répondu mercredi à l’appel de Isabelle Lauret et Clémencia Gérard, candidates à l’élection législative dans les troisième et quatrième circonscription en qualité de suppléantes de Paul Vergès et d’Élie Hoarau. Le succès de l’assemblée témoigne de l’ouverture d’une nouvelle étape de la lutte pour le développement du pays, celle de la responsabilité. Elle se traduit par un appel à un plus grand engagement des femmes dans la bataille politique, à tous les niveaux. Un point souligné au cours de l’intervention, Clémencia Gérard, enseignante. Elle a notamment déclaré que « notre présence aux côtés de Paul Vergès et Élie Hoarau est une porte ouverte pour l’engagement des femmes dans la vie civile et politique. C’est en acceptant de nous engager que nous ferons bouger les choses ».
Quant à Isabelle Lauret, elle a rappelé qu’à La Réunion, « les femmes constituent 51% de la population ». Ce qui montre qu’il n’est pas raisonnable de « vouloir un développement en faisant l’impasse sur la moitié des forces vives de la région à développer ».
Pour l’égalité
Cette volonté de rassembler toute la population derrière le projet de développer le Sud se traduit par le rôle important qu’Isabelle Lauret et Clémencia Gérard sont amenées à jouer dans la campagne. Sur les panneaux d’affichage électoraux, leurs photos occupent le même espace que les candidats titulaires. Isabelle Lauret et Clémencia Gérard sont aux côtés de Paul Vergès et Élie Hoarau. Ce n’est pas le cas pour les autres candidats dans le Sud, où sur l’affiche la place accordée au suppléant est une petite photo en médaillon, voire juste son nom. Les candidatures de Paul Vergès et d’Élie Hoarau défendent dans le Sud le principe d’égalité entre le candidat et son suppléant.
En effet, ce qu’il est important de noter, c’est que dimanche prochain, sur chaque bulletin coulé dans l’urne figureront deux noms : celui du candidat à la députation et celui de son suppléant. Autrement dit, chaque voix portée sur Paul Vergès et Élie Hoarau signifie une voix pour Isabelle Lauret et Clémencia Gérard.
Préparer d’autres batailles
Cette démarche exprime l’importance de cette élection législative. L’enjeu de ce scrutin est d’élire des députés qui placent l’avenir de La Réunion avant tout. Et au-delà des législatives, l’ambition est de franchir une nouvelle étape pour aller vers le développement de La Réunion. Une des conditions pour relever ce défi est d’impliquer toutes les forces vives dans la bataille. Parmi elles, les femmes sont appelées à amplifier leur engagement dans la lutte politique.
La transmission du pouvoir à la nouvelle génération, celle qui aura la responsabilité de relever les défis de La Réunion du million d’habitants, signifie une représentation des élus plus fidèle à la réalité réunionnaise. Une prochaine étape qui se profile à l’occasion des municipales et des cantonales de 2008. Car aujourd’hui dans le Sud, malgré l’entrée en vigueur de la loi sur la parité, les femmes n’ont que très rarement accès aux responsabilités, alors qu’elles représentent la majorité de la population.
Dans le Sud, sur un total de vingt et un conseillers généraux, Graziella Leveneur est la seule femme. Dans les Mairies, si la loi sur la parité a permis un rééquilibrage dans les Conseils municipaux, force est de constater que les douze maires du Sud sont des hommes. Gageons que dans le Sud, le résultat du scrutin de dimanche soulignera l’adhésion massive de la population à l’élargissement du rassemblement des forces vives pour le développement de La Réunion.
M. M.
Ci-après, quelques extraits de l’intervention mercredi dernier d’Isabelle Lauret, candidate dans la troisième circonscription, suppléante de Paul Vergès.
« La question qui se pose est de savoir si un développement peut être réellement et sérieusement envisagé sans les femmes. (...)
En 2004, sur 763.000 habitants recensés, les femmes constituent 51% de la population, ce rapport étant relativement stable. Alors peut-on raisonnablement prétendre vouloir un développement (...) en faisant l’impasse sur la moitié des forces vives de la région à développer.
Nous sommes présentes dans tous les actes de la vie. Nous sommes présentes dans tous les domaines de la vie économique, quelques soient les secteurs. Alors oui, nous avons une place à prendre dans le développement du Sud. Oui nous devons prendre la place qui est la nôtre.
Nous devons offrir nos compétences, nos capacités au service de ce développement, auquel nous participons déjà humainement et économiquement, en nous engageant dans la vie politique, car c’est la clé pour œuvrer sur le changement. (...)
Mais pouvons-nous le faire ?
En termes d’aptitude : oui, incontestablement. Le cadre légal est déjà là. (...) La loi sur la parité du 6 juin 2000 reconnaissant l’égal accès des femmes aux responsabilités politiques, un décor favorable est planté.
Le scénario à l’épreuve de la réalité est tout autre. En 60 ans, depuis la départementalisation, la place des femmes dans la vie politique n’a guère évolué. [Les conseils municipaux] comptent à présent 46% de femmes. Mais aucune femme n’occupe la fonction de maire.
Lors des premières élections au Conseil général en 1946, Raymond Vergès et Léon de Lépervanche présentent aux élections des femmes : sur 33 cantons, 3 femmes sont élues conseillers généraux.
60 ans plus tard, le Conseil général reste très largement masculin bien qu’une femme ait été élue à sa tête : 4 femmes y participent sur un total de 49 sièges. Pourtant les membres du Conseil général ont été renouvelés par moitié par les élections cantonales de 2004 (...). »
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