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63 ans après la création du PCR, les présidents des collectivités des départements d’outre-mer affirment que « le statu quo n’est plus acceptable »
19 mai 2022
Alors que le Parti communiste réunionnais fête ses 63 ans, force est de constater que sa revendication de plus de responsabilité pour plus d’autonomie, qui est également celle du Parti communiste guadeloupéen et du Parti communiste martiniquais, a largement imprégné la classe politique des anciennes colonies devenues départements d’outre-mer. En effet, participant actuellement à la Conférence des présidents des régions ultrapériphériques de l’Union européenne organisée en Martinique, les présidents des Collectivités territoriales de Guyane, de Martinique et de Saint-Martin, ainsi que les présidents des Régions Guadeloupe et Réunion, ainsi que les présidents des Conseils généraux de Guadeloupe et de Mayotte ont demandé, lundi 16 mai, un changement profond de la politique de l’État dans leurs territoires, « dans le cadre général de la politique de différenciation prônée au plus haut niveau de l’Etat (…) notamment par une réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de nos territoires ».
Réunis les 16 et 17 mai en Martinique à l’occasion de la Conférence des présidents des régions ultrapériphériques de l’Union européenne, Huguette Bello, présidente de la Région Réunion, Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe, Serge Letchimy, président de la Collectivité territoriale de Martinique, Guy Losbar, président du Département Guadeloupe, Louis Mussington, président de la Collectivité de Saint-Martin, Ben Issa Ousseni, président du Conseil départemental de Mayotte et Gabriel Serville, président de la Collectivité territoriale de Guyane, ont lancé hier depuis Fort-de-France « un appel solennel à l’Etat ». Dénommé « Appel de Fort-de-France, cette déclaration adoptée à l’unanimité ce lundi 16 mai a le contenu suivant :
« Les populations de Martinique, de Guyane, de La Réunion, de la Guadeloupe, de Saint-Martin, de Mayotte, expriment chaque jour le besoin que les politiques publiques redeviennent des leviers de changement d’un quotidien fait d’inégalités sociales et économiques, d’une vie chère sur laquelle les populations n’ont aucune prise et de problématiques d’accès à des besoins essentiels comme la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, etc.
Nos territoires des outre-mer vivent aujourd’hui une situation de mal-développement structurel à l’origine de ces inégalités de plus en plus criantes qui minent le pacte social.
Ces urgences et nos défis ne peuvent plus attendre. Le statu quo n’est plus acceptable.
L’heure est venue d’ouvrir ensemble une nouvelle étape de l’Histoire des pays d’outre-mer au sein de la République
En effet, une prise de conscience politique est nécessaire à tous les niveaux pour répondre aux légitimes attentes de justice sociale, mettre en œuvre une égalité républicaine respectueuse des différences et ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir pour notre jeunesse. C’est pourquoi, nous souhaitons dans le cadre général de la politique de différenciation prônée au plus haut niveau de l’Etat :
– Refonder la relation entre nos territoires et la République par la définition d’un nouveau cadre permettant la mise en œuvre de politiques publiques conformes aux réalités de chacune de nos régions,
– Conjuguer la pleine égalité des droits avec la reconnaissance de nos spécificités, notamment par une réelle domiciliation des leviers de décision au plus près de nos territoires,
– Instaurer une nouvelle politique économique fondée sur nos atouts notamment géostratégiques et écologiques.
Nous ne voulons plus être mis dans la position de subir des politiques publiques inadaptées à nos réalités, alors que l’enjeu pour nos territoires est d’instaurer une nouvelle politique économique pour lutter contre le mal-développement dont nos peuples vivent les conséquences au quotidien.
Dans le « pays natal » d’Aimé Césaire, 76 ans après la loi du 19 mars 1946 et à la veille des 40 ans de la création des Régions d’outre-mer, il nous revient d’exiger que soit installé un nouveau cadre d’action à la hauteur de notre temps et des enjeux qui sont les nôtres.
Cet appel de Fort-de-France est donc un défi à agir sans délai et à ouvrir de nouvelles perspectives, en concertation avec nos populations.
Notre mobilisation conduit nécessairement à réclamer un dialogue exigeant et responsable avec le Président de la République qui doit prendre conscience de k gravité et de l’urgence de la situation afin d’aborder l’ensemble des questions économiques, sociales et institutionnelles qui se posent à chacun de nos territoires, pour le présent et pour l’avenir ».
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19 mai 2022, 09:19, par Maillot Joseph Luçay
C’est vrai que les départements et régions d’outre mer ont des difficultés spécifiques par rapport aux collectivités territoriales de la France métropolitaine et que ces difficultés nécessitent une approche particulière des responsables nationaux de notre pays , et aussi des décisions nationales particulières qui prennent en compte correctement ces difficultés dans l’intérêt général des citoyens d’outre mer .
Mais d’une part ,le fait d’avoir un ministère spécialisé dans les affaires d’outre mer permet déjà aux élus ultramarins d’avoir un interlocuteur privilégié pour exprimer leurs attentes et de demander un traitement spécifique à leurs difficultés, et d’autre part la constitution permet déjà aux élus des régions antillaises et guyanaises d’adapter eux mêmes les lois nationales qui ne prennent pas en compte suffisamment leurs spécificités . Seule la Région Réunion n’a pas encore eu ce droit suite à un blocage obtenu par monsieur Jean Paul Virapoulé qui a eu peur que ce droit permette aux réunionnais d’accéder à l’indépendance .
Mais s’ils ne peuvent pas adapter les lois à leurs situation spécifiques , les élus réunionnais ont toujours la possibilité de se faire entendre dans les institutions nationales et d’obtenir des dispositions spéciales pour les réunionnais. Si bien que la situation de la Réunion n’est pas vraiment dramatique tant que ses élus peuvent se faire entendre efficacement par les responsables nationaux .
Bien entendu, pour les réunionnais , il est souhaitable que la constitution soit révisée rapidement et que cette violation du principe de l’égalité des droits des citoyens se trouvant dans la même situation , soit supprimée, et qu’ ils puissent, comme leurs collègues antillais et guyanais, modifier eux mêmes les lois nationales pour mieux prendre en compte leur situation spécifique . Mais en attendant la solution passe peut être par un rapprochement avec les antillais et les guyanais , pour bien cerner leurs différences avec la métropole et mieux se faire entendre .
Ce rapprochement pourrait s’effectuer de manière informelle comme cela se passe actuellement , mais on pourrait aussi envisager la création d’une nouvelle institution regroupant des délégations de chaque région d’outre mer qui se réuniraient officiellement en présence du ministre de l’outre mer ou d’un représentant de l’Etat au moins deux fois par an pour travailler sur les spécificités ultra marines et proposer des solutions appropriées pour chaque région ultra marine . Les députés et sénateurs de chaque région d’outre mer ainsi que leurs députés européens européens seraient membres de droit de cette institution dont le siège serait installé soit à Paris soit dans l’une des régions d’outre mers , aux Antilles ou à la Réunion .
Le budget de fonctionnement de cette nouvelle institution serait alimenté à 50% par l’Etat Français et à 50% par une participation des régions ultramarines en fonction de leur population. La présidence de cette institution pourrait être tournante ; comme cela se passe pour l’union européenne mais pour une durée plus longue , au moins deux ans au lieu de 6 mois .
Pendant la campagne électorale nous avons entendu certains hommes politiques nationaux dire qu’ils n’étaient pas contre une évolution des ultra marins vers plus d’autonomie . Je dirai que cette évolution est absolument nécessaire ;,mais il faut mettre en place des garde fous pour éviter que cette évolution se transforme en une évolution vers une indépendance qui pourrait être favorable à certaines personnes mais défavorable pour la majorité les populations d’outre mer . Cette nouvelle institution permettrait aux ultra marins français d’éviter ce dérapage et à la France de conserver l’immense chance qu’elle a d’avoir une portion de son territoire sur toutes les faces de la planète qui lui permet d’avoir un rayonnement international et de garder sa place de grande puissance à l’échelle planétaire malgré une population qui reste modeste par rapport à l’évolution de la démographie mondiale .
A bon entendeur salut