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Valérie Bénard démasquée
18 février 2010, par
Les travailleurs de l’ARAST ont compris qu’ils ne sont pas les faire-valoir de Didier Robert et Valérie Bénard, soutiens inconditionnels de la politique de casse sociale de Nicolas Sarkozy.
Cinq jours après la présentation à la presse de la liste de Didier Robert, une manifestation conduite notamment par Valérie Bénard a eu lieu hier matin devant le Conseil général. Rares étaient ceux qui ont répondu à cet appel. Et pour cause, pour les derniers qui en doutaient, la lumière est faite sur la manipulation.
Et force est de constater que ce sont les travailleurs qui ont été les victimes de cette opération politicienne tentée par Valérie Bénard et Didier Robert, deux soutiens inconditionnels de la politique de casse sociale de Nicolas Sarkozy. Le 27 novembre dernier, l’ARAST est liquidée, et trois mois plus tard, les travailleurs n’ont pas encore été indemnisés. Car le versement de ces indemnités était une des revendications des manifestants d’hier.
Cela fait donc trois mois que l’Association de garantie des salaires n’a pas fait face à ses obligations, ce qui plonge dans la détresse la plus grave des centaines de familles.
Trois mois de détresse
Au lieu de demander l’application du droit en exigeant de l’AGS qu’elle paie les indemnités, conformément à la procédure en cas de liquidation judiciaire, Valérie Bénard a utilisé sa position de porte-parole CGTR de l’Intersyndicale pour orienter le mouvement vers le Conseil général dans un but politique : soutenir le représentant de la politique de casse sociale de Nicolas Sarkozy aux Régionales. Cette exploitation a entraîné l’occupation pendant 28 jours du Conseil général, avec plusieurs personnes en grève de la faim.
Avec le recul, ces scènes dramatiques achèvent de convaincre l’opinion que Valérie Bénard et ses amis politiques ne reculent devant rien pour tenter de grappiller quelques voix aux Régionales.
Il est clair également que si, dès le départ, le Préfet Maccioni avait exigé de l’AGS l’application de la loi, tout cela ne serait pas arrivé. Mais sur ce dossier, le préfet du Val d’Oise n’a pas fait preuve de la même célérité que lorsqu’il a interdit la manifestation des infirmiers.
Ainsi, l’occupation du Conseil général s’est prolongée jusqu’à la visite de Nicolas Sarkozy, le 19 janvier dernier. À ce moment, un conseiller de l’Élysée annonce que la solution sera trouvée dans les 72 heures.
Le 22 janvier se tient une réunion à la Préfecture en présence de toutes les parties concernées, et notamment l’AGS. Quelques minutes auparavant, Valérie Bénard rencontre le préfet puis s’abstient durant toute la réunion de réclamer des comptes à l’AGS. C’est pourtant le refus de l’AGS qui est à l’origine de la détresse des anciens salariés de l’ARAST.
Les masques tombent
Mais à chaque jour qui passe, la manipulation devient de plus en plus évidente pour tous. C’est tout d’abord Valérie Bénard qui appelle à la création d’une liste aux Régionales avant de rencontrer le conseiller de Nicolas Sarkozy. Ce sont ensuite des déclarations de meneurs de l’occupation du Conseil général qui veulent poursuivre le blocage de l’institution jusqu’aux Régionales.
Le 29 janvier, la CGTR publie un communiqué, dans lequel elle souligne que « des discussions pour constituer une liste aux élections régionales ont interpellé notre organisation. Dès le départ, la CGTR a dit son désaccord à ce propos ». « Inévitablement, celles-ci donnent une tournure politique à notre bataille et porte un coup à la crédibilité de nos actions à venir », indiquait la CGTR, « à l’approche des élections régionales, la récupération politique se fait de plus en plus claire ». Quelques jours après la publication de ce communiqué, l’occupation du Conseil général cessait.
Samedi dernier, lors du dépôt de la liste conduite par Didier Robert, les derniers doutes se sont évanouis. Valérie Bénard y figure en effet en 4ème position, ce qui veut dire qu’elle a une forte probabilité de siéger pendant 4 ans au Conseil régional. Voilà donc la liste "ARAST" dont parlait la porte-parole de l’Intersyndicale. Les masques sont tombés, et la position de Valérie Bénard dans la liste du représentant de la casse sociale à La Réunion illustre une manipulation grossière.
Hier, elle a tenté une nouvelle manipulation, mais elle a lamentablement échoué, comme ont toujours échoué les différentes stratégies élaborées depuis bientôt trois ans par Didier Robert pour prendre le contrôle du Conseil général.
Ce sont les travailleurs qui en paient le prix : trois mois après la liquidation de leur employeur, l’AGS n’a toujours pas payé les indemnités dues.
Manuel Marchal
Spectaculaire diminution de la mobilisation des ex-salariés de l’ARAST
Valérie Bénard avance une explication abracadabrante
Des anciens salariés de l’ARAST (Association régionale d’accompagnement social territorialisé) conduits par une colistière de Didier Robert ont manifesté hier devant les grilles du Conseil général à Saint-Denis. Le faible nombre de manifestants souligne que la manipulation est clairement établie.
« Nous demandons notre intégration (au sein du Conseil général - ndlr) ou le paiement de nos indemnités, un accord entre le Département et l’AGS (Assurance garantie des salaires) et le versement de la seconde aide d’urgence », explique Patricia Fimar, Technicienne d’intervention sociale et familiale (TISF) et porte-parole des manifestants.
Valérie Bénard, habituelle porte-parole des anciens de l’ARAST, n’avait pas le porte-voix à la main, mais elle était bien présente. La représentante de la CGTR dans l’Intersyndicale des ex-salariés est à la 4ème place sur la liste de l’UMP Didier Robert, Député-Maire du Tampon. Cette présence n’a pas manqué d’interpeller. Elle a permis de lever les dernières interrogations chez ceux qui doutaient encore de l’orientation politicienne du mouvement, d’autres se demandent comment « on peut à la fois s’opposer farouchement à la présidente UMP du Conseil général et être sur la liste UMP ».
Plusieurs autres observateurs ont eu hier cette analyse pertinente : « les gens ne sont pas venus parce qu’ils se disent que l’affaire est en train de devenir politique ».
Quant à Valérie Bénard, elle a expliqué l’échec de cette manifestation par une explication qui ferait rire tout le monde en d’autres circonstances : « Beaucoup ne sont pas venus car Proxim services et Korbey d’or (deux entreprises d’aide à domicile - ndlr) leur ont téléphoné, comme par hasard, hier soir (mardi soir), à la veille de notre manifestation pour leur dire de se présenter en vue de l’obtention d’un emploi », note Valérie Bénard.
Après avoir lâché des volailles sur le Conseil général, la manifestation s’est dirigée jusqu’à la Préfecture en passant devant la Villa du Département et le siège de l’AGS.
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