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Budget 2005
21 mai 2004
Jean-Pierre Raffarin rendra « début juillet ou à la mi-juillet » l’ensemble des arbitrages sur le budget 2005 : autrement dit, après les élections européennes. Les lettres de cadrage seront adressée dans les prochains jours à l’ensemble des ministres. Mais la consigne reste la même : économie et restrictions.
Jean-Pierre Raffarin a donné le "coup d’envoi de la préparation du budget 2005", mercredi, lors d’un séminaire à l’issue du conseil des ministres. Un mot à l’ordre du jour : "maîtrise des dépenses publiques". Il faut que les ministres fasse des "économies". Le Premier ministre donne une piste : la "modernisation de l’administration", dans "le respect des engagements européens" de réduction des déficits publics.
Autrement dit, rien de nouveau par rapport à ce qui a été dit jusque là. Aucun ministre n’a d’ailleurs fait de déclaration à l’issue du séminaire. Ce qui prouve bien que les mesures qui se préparent ne sont pas “populaires” et qu’elles vont très certainement engendrer de forts mécontentements.
Autre point sur lequel on attendait des éclaircissement : la répartition des efforts demandés à chaque ministre. Tout du moins, une prise de position par rapport aux exigences du ministre du Budget, Nicolas Sarkozy. Silence radio de la part de Raffarin, qui s’est juste contenté de recadrer le débat : "Les arbitrages, c’est moi qui les fais. Il n’y aura pas de discussions bilatérales. Le gouvernement n’est pas une addition d’individualités. Nous avons une responsabilité collective". Et vlan, un petit coup de patte non déguisé au numéro deux du gouvernement, qui se verrait bien président de la République en 2007. C’est-à-dire Sarkozy lui-même.
Le Premier ministre n’est d’ailleurs pas le seul à avoir égratigné le locataire de Bercy : Dominique de Villepin a déploré les "gels de crédits importants" appliqués à son ministère. Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, a demandé qu’il y ait "plus de discussions avec Bercy". "Il faudrait un copilotage plus ouvert, car les relations sont parfois difficiles" avec Sarkozy.
Et Michèle Alliot-Marie a dénoncé l’étalement des dépenses liées à la loi de programmation militaire. Selon “Les Échos” et “Le Figaro” du 20 mai, elle aurait été entendue. À noter que cette question de l’étalement des dépenses liées aux lois de programme n’a pas été abordée par le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, à l’issue de la réunion.
Si celle de la défense pourrait être “épargnée”, on ne sait toujours rien de ce qu’il adviendra pour celles concernant la sécurité intérieure, la justice et bien sûr l’outre-mer...
Selon les deux quotidiens, ces autres lois de programmation pluriannuelles pourraient être épargnées, l’entourage du Premier ministre estimant que "l’impact financier d’un étalement est trop faible par rapport au débat politique qu’il engendrerait".
Si tel était le cas, pourquoi ne pas avoir communiqué là-dessus mercredi ?
Toujours est-il que le Premier ministre, qui a ainsi voulu “reprendre la main”, a affirmé qu’il allait envoyer à chaque ministre sa lettre de cadrage générale du projet de budget 2005 dans les tous prochains jours. Cette lettre définit des paramètres (évolution prévisible de l’économie, rythme de croissance des dépenses, déficit budgétaire...) afin que les ministères puissent préparer leur budget, en fonction des priorités gouvernementales.
Elle pourrait être accompagnée par un mot de Nicolas Sarkozy, rappelant les réformes à mettre en place, suivant ce qui avait été décidé en début d’année lors des "conférences d’économies structurelle". La missive devrait donc inviter chaque ministre "à regarder quelles sont les économies à faire et qui peuvent être réalisées, qui soient naturellement conciliables avec les objectifs de l’action gouvernementale mais aussi avec les engagements européens puisque l’objectif est de tenir les engagements pris pour 2005 par rapport au déficit budgétaire".
Enfin, le Premier ministre a demandé à l’ensemble des ministres de lui faire parvenir d’ici fin juin le bilan de leur action au premier semestre 2004, leurs projets pour le second et leurs "grandes orientations politiques" pour 2005.
Quelles seront celles de l’Outre-mer ?
D. B.
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