
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
31 mai 2010
31 décembre 2010, par
C’est le 31 mai que la Région devait dire à Tram’tiss quelles étaient les démarches entreprises pour rechercher avec l’État les moyens de verser à La Réunion une dotation ferroviaire pour couvrir le fonctionnement du tram-train. Ce jour-là, Didier Robert a préféré fuir en France et se réfugier à Nice pour aller applaudir Nicolas Sarkozy qui y faisait un discours… il n’a donc pas pu voir les travailleurs manifester leur inquiétude.
Le 31 mai dernier était la date butoir de la clause suspensive du contrat de partenariat public-privé qui prévoit la réalisation du tram-train. Elle clôturait une période de six mois, éventuellement renouvelable, durant laquelle la Région et le gouvernement devaient rechercher une solution pour que notre île puisse avoir droit à une dotation ferroviaire destinée à l’entretien du tram-train. Rappelons que cette dotation est versée à toutes les Régions de France. Toutes ont hérité gratuitement d’un réseau ferroviaire qui était la propriété de l’État. À La Réunion, c’est la Région qui a décidé de reconstruire ce réseau qui avait été détruit voici 50 ans à l’initiative de l’État représenté dans notre île par le Préfet Perreau-Pradier. La réparation de cette erreur historique, c’est le tram-train que le gouvernement a décidé de cofinancer selon le protocole signé à Matignon le 19 janvier 2007. Sur la base de ce financement bouclé, la Région et le groupement Tram’tiss signent le 2 décembre 2009 le contrat de partenariat public-privé qui prévoit la réalisation du tram-train. Il restait donc à rechercher une solution pour que La Réunion, comme toutes les Régions de France, puisse recevoir de l’État une dotation pour assurer le fonctionnement du réseau ferré sur son territoire.
Opération bat’karé pour aller voir Sarko
Mais à l’arrivée d’une nouvelle Direction à la Région Réunion, décision est prise de faire capoter toutes les négociations. Et au lieu de lutter pour obtenir du gouvernement la dotation ferroviaire, Didier Robert préfère ne rien faire.
Cela soulève l’inquiétude générale, car c’est un chantier de 1,6 milliard d’euros qui est remis en question, et aucune solution de remplacement n’est prévue.
Le 19 mai, l’Intersyndicale manifeste devant la Préfecture et la Région pour demander où sont les chantiers et pour savoir si Didier Robert compte poursuivre le chantier du tram-train. Le président de la Région avait pourtant annoncé quelques semaines plus tôt qu’il allait s’exprimer « abondamment » sur la question du tram-train, mais il ne dévoile pas ses projets.
Quelques jours avant l’échéance du 31 mai, alors que Didier Robert ne s’est toujours pas exprimé, il décide d’aller bat’karé. Et au lieu d’assumer la responsabilité de sa décision le 31 mai lors de la rencontre avec les représentants de Tram’tiss, il préfère obliger deux membres de sa majorité à le faire à sa place. Ce sont donc ces deux élus qui ont dû se débrouiller pour annoncer la décision à Tram’tiss. Pendant ce temps, Didier Robert était en train de bat’karé à Nice, pour applaudir Nicolas Sarkozy qui participait à un Sommet France-Afrique.
Des milliers de chômeurs en plus
Au même moment, l’Intersyndicale manifestait devant les grilles de la Région.
À cette époque, le nombre de Réunionnais inscrits à Pôle Emploi était de 135.000, et le chantier du tram-train devait créer au moins 4.000 emplois rapidement.
Six mois plus tard, Pôle Emploi recense 143.000 inscrits dans notre île, et toute perspective de reprise a été écartée par les décisions prises à Paris et à la Région. Les Réunionnais n’ont pas fini de payer le prix exorbitant de la démolition du tram-train décidée par Didier Robert, fidèle exécutant du gouvernement UMP.
M.M.
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