Sympathie avec les nazis chez des responsables RN : l’extrême droite encore démasquée

Candidate RN nostalgique de l’Allemagne nazie : visage de l’extrême droite

3 juillet 2024, par Manuel Marchal

La photo de Ludivine Daouli vient rappeler que la nostalgie du 3e Reich dirigé par un parti d’extrême droite est bien présente dans l’ex-FN. Ludivine Daouli fait partie des candidats investis pour briguer un siège à l’Assemblée nationale. Une fois cette photo rendue publique, l’ex-FN a obligé Ludivine Daouli à se retirer. Ce rétropédalage ne trompe personne. Il ne peut masquer la réalité du visage de l’extrême droite.

Sur la photo ci-dessus, Ludivine Daouli, candidate Rassemblement national aux législatives 2024, porte une casquette militaire du IIIe Reich, avec une croix gammée, symbole du NDSAP, le parti nazi d’extrême droite qui était dirigé par Adolf Hitler.

L’extrême droite française avait de fortes convergences avec le NDSAP d’Hitler. Quand l’extrême droite arriva au pouvoir en France en 1940, elle mena une politique de collaboration avec l’idéologie nazie. Elle commença par exclure de la citoyenneté des Français au prétexte de leur religion, origine ou opinion politique, y compris des anciens combattants qui avaient donné leur sang pour vaincre l’impérialisme prussien dirigeant l’Allemagne lors de la Première guerre mondiale. Son ambition était de détruire la République, appelée « la gueuse ». Elle fut chassée du pouvoir en 1945 et fut totalement discréditée en tant que parti de gouvernement en France.

Le FN a été fondé par des nostalgiques du nazisme. Le changement de nom en RN n’est que de la communication. C’est la même stratégie que les héritiers du Parti fasciste qui sont maintenant au pouvoir en Italie : placer une femme en tête et apparaître comme respectueux des règles républicaines. Le président de la République s’est rendu complice de cette opération de ripolinage. Il a reçu le RN à l’Elysée, comme tous les autres partis politiques. Il a donc donné au RN l’image d’un parti tout aussi respectable que les partis républicains.

Mais la photo de Ludivine Daouli vient rappeler que la nostalgie du 3e Reich est bien présente dans l’ex-FN. Elle fait partie des candidats investis pour briguer un siège à l’Assemblée nationale. Une fois cette photo rendue publique, l’ex-FN a obligé Ludivine Daouli à se retirer. Ce rétropédalage ne trompe personne. Il ne peut masquer la réalité du visage de l’extrême droite.

M.M.

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