
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
La période de transition sans nouveau gouvernement pourrait durer des mois à Paris
11 juillet 2024, par
Paris est englué dans des tractations entre partis politiques pour trouver un gouvernement. L’expérience de pays européens dans la même situation indique que cette période de transition peut durer plusieurs mois. Pendant ce temps, Paris continue d’appliquer la même politique à La Réunion, avec pour effet de refuser à la moitié de la population le droit à un travail durable et correctement payé. Pendant cette période d’immobilisme à Paris, l’immobilisme ne doit pas être de mise à La Réunion. L’inaction alimente la crise. Depuis 2018, le PCR propose la convocation d’une conférence territoriale élargie où associations, syndicats, partis politiques, représentants d’élus locaux, députés et sénateurs travaillent ensemble à l’élaboration d’un projet réunionnais de développement solidaire et durable. L’abstention majoritaire et l’exploitation de la misère par l’extrême droite sont autant de signaux d’alerte qui doivent amener les décideurs réunionnais à se mobiliser pour enfin tenter de sortir leur pays de la crise.
Les députés effectuent leur rentrée à l’Assemblée nationale. La première séance est prévue le 18 juillet. Aucun parti ne dispose de la majorité absolue. Les tractations se poursuivent pour trouver un Premier ministre et un gouvernement. Dans d’autres pays européens, les négociations peuvent durer plusieurs mois pour voir émerger une coalition de partis capable d’obtenir une majorité pour soutenir le gouvernement qu’elle propose.
Durant cette période de transition, aucune nouvelle loi ne sera votée. Les députés n’auront donc rien à faire à Paris. Autrement dit, la même politique continuera d’être menée par Paris à La Réunion.
Pendant cette période d’immobilisme à Paris, l’immobilisme ne doit pas être de mise à La Réunion. Le résultat du second tour des législatives n’a rien changé à la situation. Notre pays est toujours dans une situation sociale « hors normes » avec des indicateurs qui rappellent le sous-développement causé par le système néocolonial dominant La Réunion : la moitié des jeunes au chômage, la moitié de la population exclue du droit à un travail, le maintien de la vie chère avec un prix de l’électricité qui a augmenté de 43 % en deux ans, près de 40 % de la population sous le seuil de pauvreté et la moitié des Réunionnais de moins de 18 ans vivant dans une famille pauvre.
Tous ces indicateurs sont une explication au boycott des deux tours des législatives par la majorité des électeurs, et à l’élection d’un député d’extrême droite dans notre pays qui est constitué uniquement d’immigrés ou de descendants d’immigrés.
Cette période de paralysie du pouvoir parisien ne doit pas signifier l’immobilisme à La Réunion. L’inaction alimente la crise. Il est urgent que les forces politiques se concentrent sur la réponse aux problèmes de la population.
Depuis 2018, le PCR propose la convocation d’une conférence territoriale élargie où associations, syndicats, partis politiques, représentants d’élus locaux, députés et sénateurs travaillent ensemble à l’élaboration d’un projet réunionnais de développement solidaire et durable. L’objectif est d’arriver à un texte commun qui sera la base de négociation d’une loi-programme accompagnant la réalisation de ce projet décidé et appliqué par les Réunionnais.
L’abstention majoritaire et l’exploitation de la misère par l’extrême droite sont autant de signaux d’alerte qui doivent amener les décideurs réunionnais à se mobiliser pour enfin tenter de sortir leur pays de la crise. Souhaitons que cette prise de conscience se manifeste rapidement.
M.M.
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