Pour le moment, les 4 partis du Nouveau Front populaire n’arrivent pas à se mettre d’accord

Huguette Bello renonce à être candidate au poste de Première ministre

16 juillet 2024, par Manuel Marchal

Ce dimanche, Huguette Bello a décidé de renoncer à être candidate au poste de Première ministre. La proposition du PCF n’a pas recueilli l’unanimité des 4 partis composant le Nouveau Front populaire. Dans deux jours, les députés devront élire leur président, une majorité au moins relative devra donc obligatoirement être obtenue par un candidat. L’élection du président de l’Assemblée nationale pourrait donc être une indication quant au choix du prochain Premier ministre par Emmanuel Macron, président de la République. En attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre et le vote de confiance favorable des députés sur sa déclaration de politique générale, la politique menée par l’ancienne majorité parlementaire continue de s’appliquer.

Vendredi dernier, un article de « l’Humanité » révélait que le PCF proposait Huguette Bello comme Première ministre. Dès le lendemain 13 juillet, cette proposition a été soutenue par le Parti communiste réunionnais.
La proposition du PCF était soutenue par Jean-Luc Mélenchon notamment, qui indiquait que PCF, LFI et Écologistes étaient d’accord. Ce 13 juillet, le Parti socialiste,4e composante du Nouveau Front populaire, a donné sa position : il refuse la proposition du PCF.
Dimanche, Huguette Bello a publié un communiqué où elle annonce qu’elle ne souhaite pas donner suite à cette proposition, car elle ne réunit pas toutes les composantes du Nouveau Front populaire.

Élection du président de l’Assemblée nationale prévue le 18 juillet

Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête des élections législatives, mais il peine à déterminer un candidat pour le poste de Premier ministre. Les discussions étaient même suspendues hier au sein de NFP pour la désignation d’un candidat unique au groupe pour l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale prévue ce 18 juillet.
Ce point à l’ordre du jour de la rentrée parlementaire post-élection débouchera quoi qu’il arrive sur l’élection d’un président. Comme aucun groupe ne détient la majorité absolue, et que les alliances entre partis républicains et RN sont exclues, l’élection sera sans doute déterminée à la majorité relative.
Elle permettra d’avoir une idée plus précise des rapports entre les différents groupes composant cette institution. L’élection du président de l’Assemblée nationale pourrait donc être une indication quant au choix du prochain Premier ministre par Emmanuel Macron, président de la République.

La même politique continue

En attendant la désignation d’un nouveau Premier ministre, la constitution du prochain gouvernement et la majorité que devra obtenir ce gouvernement lors du vote de confiance à l’Assemblée nationale, le gouvernement sortant expédie les affaires courantes.
Aucune nouvelle loi ne peut entrer en vigueur. La même politique continue de s’appliquer. Le Budget 2024 voté par les députés sortants est toujours le cadre d’action de l’État. Si aucun nouveau gouvernement n’est désigné avant la date prévue pour le vote du Budget 2025, alors ce sera le Budget 2024 de l’ancienne majorité qui sera exécuté, par douzième chaque mois.

M.M.

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Messages

  • A défaut de pouvoir s’entendre sur la désignation du futur premier ministre. Chaque composante de la coalition du nouveau front populaire devrait choisir un candidat répondant à certains critères de sélection et qui aurait donné préalablement son accord pour assumer la charge de premier ministre , puis procéder à un tirage au sort parmi les candidats désignés par chaque composante pour désigner le prochain premier ministre . Si non il n’y a cas accepter la candidature de Mélenchon qui est le chef de file de la composante la plus importante de la coalition .S’il ne donne pas satisfaction et refuse de mettre un peu d’eau dans son vin pour gouverner dans l’intérêt de sa coalition et bien entendu de la France entière, on se retrouvera devant les électeurs après le vote d’une motion de censure dans quelques mois ou dans un an après une nouvelle dissolution de l’assemblée nationale par le président macron s’il ne démissionne pas d’ici là pour permettre au peuple de choisir un autre président qui corresponde mieux à ses désirs ou plutôt à l’intérêt de la France tel qu’il le conçoit majoritairement . En espérant que au moins les trois quarts des électeurs aille voter lors de cette élection présidentielle . . Si non on n’a qu’à rappeler au pouvoir un des héritiers légitimes de la monarchie Française . C’était pas la peine de faire la révolution pour arriver à ce résultat deux siècles et demi plus tard .


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