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Rassemblement de l’Intersyndicale demain devant la préfecture
14 juin 2024, par
Ce 15 juin, l’Intersyndicale de La Réunion organise un rassemblement devant la préfecture. Cette initiative rappelle que la crise sociale et ses conséquences est au coeur des préoccupations de la population. Plus de la moitié des jeunes au chômage, près de 40 % de la population sous le seuil de pauvreté, crise du logement et vie chère doivent avoir des réponses. Le PCR propose un projet réunionnais pour redresser la situation.
7 années de politique de casse sociale ont amené en France l’extrême droite au porte du pouvoir. A l’appel de l’Intersyndicale de La Réunion, un rassemblement est prévu ce samedi à la préfecture pour que les revendications sociales ne soient pas oubliées dans la brève campagne des législatives anticipées.
La politique menée au cours des deux mandats d’Emmanuel Macron à l’Élysée a accentué la casse sociale. Il s’agit de remettre en cause tous les acquis obtenus à la suite de la victoire sur l’extrême droite à l’issue de la Seconde guerre mondiale.
Sécurité sociale, reconnaissance du rôle des syndicats et statut des fonctionnaires sont autant d’avancées découlant du programme national du Conseil national de la résistance. Le CNR était un rassemblement de syndicalistes, communistes, socialistes et gaullistes visant à reconstruire une société rendant impossible le retour au pouvoir de l’extrême droite. L’ambition était de faire de l’État une République sociale, en rupture avec le modèle d’avant-guerre.
Mais la crise touchant la France depuis le début des années 1970 a favorisé la montée du racisme dans ce pays. En effet, quand les usines ferment pour que la production soit délocalisée, l’objectif est d’augmenter les profits des capitalistes qui vivent sur le dos de la richesse produite par les travailleurs. Pour ne pas que les travailleurs prennent conscience de cette réalité, l’étranger est le bouc-émissaire idéal. Ainsi en France, aucun gouvernement n’a pris des mesures pour sanctionner les profiteurs de la crise. L’idée selon laquelle l’étranger est le problème s’est alors largement répandue.
La politique menée ces sept dernières années a accentué ce phénomène. L’objectif est d’abord de fragiliser les syndicats. Les capitalistes au pouvoir savent en effet que les syndicats sont les moteurs des avancées sociales. Ainsi à La Réunion, le front de libération pour décoloniser le pays, le CRADS, trouve son origine dans l’union des syndicats autour d’une revendication : la fin du statut colonial. L’objectif était clair : appliquer à La Réunion les lois sociales obtenues par la lutte des syndicats et des partis politiques du Conseil national de la Résistance.
A cette offensive contre les syndicats s’est ajoutée la remise en cause des fondements de la République sociale issue de la bataille victorieuse contre l’extrême droite. Le gouvernement est ainsi passé en force pour privatiser les retraites. Le régime général ne suffira plus pour avoir droit à une pension suffisante pour vivre. L’augmentation de la durée de cotisation rend en effet illusoire l’accès à une retraite pleine pour la majorité des travailleurs à La Réunion.
Dans ces conditions, le recours à des assurances privées est nécessaire. Cela n’est possible que pour ceux qui ont les moyens de souscrire à cette retraite par capitalisation. Les inégalités se creusent.
A La Réunion, les conséquences de cette politique sont amplifiées par l’état de sous-développement de notre pays, notamment en termes d’emploi et de répartition des richesses. Elles ont accentué la crise structurelle causée par un système néo-colonial dont l’objectif est de convertir des transferts publics versés sous forme de salaires, de réductions d’impôt ou d’allocations, en profits privés rapatriés de préférence vers des entreprises françaises.
Le PCR propose de tout remettre à plat avec l’idée d’un projet réunionnais élaboré dans la concertation la plus large. C’est dans le rassemblement des forces vives que se situe la première prise de conscience : les Réunionnais sont capables de dire ce qui est bon pour eux et de l’appliquer.
Cette idée progresse et les législatives sont l’occasion d’accélérer sa mise en œuvre. Pour cela, il est important que les prochains députés prennent le problème à bras-le-corps et luttent ensemble pour que Paris accompagne l’élaboration d’une loi-programme spécifique tenant compte des revendications des forces vives.
A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : la réponse à la crise sociale ne peut attendre car cette crise menace la fragile cohésion de la société réunionnaise.
M.M.
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