
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
Tribune libre du président de ANSANM
17 juillet 2024, par
Le président de ANSANM regrette que la proposition du PCF de nommer Huguette Bello Première ministre n’ait pu se concrétiser. Désormais, pour « que les politiques publiques nationales prennent mieux en compte les réalités de nos territoires dans leur diversité respective. Il nous appartient, dès lors, de nous unir davantage, ici, pour mener à bien ce combat ».
Les élections européennes et celles des législatives anticipées ont secoué notre Nation. Et cela, au point de la jeter dans des incertitudes et des craintes quant à son avenir institutionnel et celui de la gouvernance du pays.
Nous connaissons tous la situation de la France et celle de notre terre réunionnaise. Dans de telles conditions de crises sociale, économique, identitaire, la grande majorité de nos concitoyens s’interroge :
- Comment trouver un emploi ;
- Comme accéder à un logement ;
- Comment trouver sa place dans la société ;
- Et comment jouer un rôle essentiel pour ses proches…
Il y a, dans cette situation, tous les facteurs de dégradation des relations sociales. C’est le sens de la nécessité qu’un nouveau projet politique soit proposé à la Nation et, ici, à La Réunion par une gouvernance renouvelée.
Or, aucun groupe ne détenant la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, il importe de faire consensus et de constituer un gouvernement de coalition autour d’un Premier ou d’une Première Ministre.
À l’initiative du Parti Communiste Français, Madame Huguete Bello a été pressentie pour être proposée au Président de La République qui, et si il en était d’accord, lui aurait éventuellement confié cette honorable charge.
Cependant, et devant les tergiversations, voire les oppositions, internes au Nouveau Front Populaire, qui ont fait polémique autour de sa personne la Présidente de Région a décliné l’offre du PCF.
Je ne peux que regretter cette décision, car à n’en pas douter, une personnalité réunionnaise occupant une telle fonction, n’aurait pu que bénéficier à l’Outremer tout entier. Elle aurait, fidèlement, porté la voix des ultramarins et fait en sorte que les politiques publiques nationales prennent mieux en compte les réalités de nos territoires dans leur diversité respective.
Il nous appartient, dès lors, de nous unir davantage, ici, pour mener à bien ce combat.
Olivier Hoarau
Président du Mouvement ANSANM
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Messages
17 juillet 2024, 16:21, par Maillot joseph Luçay
Oui vous avez raison monsieur Olivier Hoarau, Notre île et les autres territoires d’outre mer auraient eu beaucoup à gagner si la candidature de madame Huguette Bello au poste de premier ministre de notre pays avait été accepté par toutes le composantes du nouveau front populaire et je pense que que beaucoup de nos compatriotes de la France métropolitaine auraient bénéficié de ses compétences politiques sans exclusives et en faveur des plus démunis ,des plus délaissés par les plus favorisés Le succès de Son combat pour les femmes de la réunion qu’elle a mené pendant des années avec courage et pugnacité et la façon dont elle mené sa carrière politique tant à la Réunion que sur le bancs de l’assemblée nationale mais aussi auprès de nos voisin de l’océan indien lui garantissaient un succès également dans la gestion des affaires de la France au plus haut niveau . C’est dommage pour nous et pour tous les français que sa candidature aux fonctions de premier ministre n’ait pas été retenue .
Mais je pense qu’il y a d’autres leçons à tirer des scrutins qui viennent de se dérouler dans notre pays pour élire d’une part pour élire nos député auprès au parlement européen et à notre assemblée nationale .
1° Il faudrait que nous inquiétons sérieusement du taux de participation anormalement bas aux élections européennes pour l’ensemble du territoire
pour les élections européennes et pour le premier tour des élections législatives et notamment dans les deux cas pour les territoires d’outre mer . Notre démocratie est basée sur le vote des citoyens et quand ils ne votent plus ou que le nombre de votants descend au dessous de50% des électeurs inscrits sur le listes électorales , en sachant qu’un nombre relativement important des citoyens ne sont même pas inscrits sur les listes électorales cela veut dire que notre démocratie est malade et que les citoyens s’abandonnent aux choix d’une minorité qui ne travaillent pas forcément dans l’intérêt général du pays .Ne devrions nous pas réagir fasse à ce constat qui a tendance à s’aggraver depuis quelques années . Il y a certainement des choses à faire pour amener les citoyens à accomplir leur premier devoir civique .
Est ce que l’instruction civique est suffisante ? Est ce qu’il ne faudrait pas organiser les scrutins pendant un jour ouvrable de la semaine comme le font certains pays et éventuellement encourager les citoyens qui font leur devoir par une petite reconnaissance de l’Etat . ? Est ce qu’il ne faudrait pas rendre obligatoire l’inscription de chaque citoyen sur les listes électorales , et également rendre le vote obligatoire en prévoyant des sanctions adéquates pour chaque scrutin . Est ce qu’il ne faudrait pas obliger les élus à rendre compte de leur travail et de leur résultat aux citoyens de leur circonscription électorale dans un cadre bien déterminé par la loi et avec des moyens prévus par la loi .
2° Il faudrait aussi que nous nous inquiétons sérieusement de la répartitions des sièges entre les différents partis politiques en fonction du nombre de suffrages obtenus . Chaque parti politique devrait être représenté proportionnellement dans nos institutions en fonction du nombre de suffrages exprimés en sa faveur .Mais ce n’est manifestement pas le cas actuellement dans les élections au scrutin uninominal par circonscription ,par ce que toutes circonscriptions électorales ont un nombre différent d’électeurs . si bien que certain candidats sont élus avec un nombre d’électeur plus faible ou plus élevé que pour d’autres candidats, et en définitive, il peut arriver que certains partis politiques qui réunissent plus électeurs sur leur nom ont moins d’élus que d’autres partis politiques qui en réunissent moins d’électeurs sur leur nom .. C’est une situation qui est un peu contraire à l’esprit des lois de notre démocratie qui veut que le vainqueur d’une élection doit avoir la majorité des voix et également contraire au principe de l’égalité des citoyens devant la loi inscrit dans notre déclaration des droits de l’homme de 1789 .
Certes on peut difficilement éviter cette situation dans des élections au scrutin uninominal par circonscription , mais on pourrait peut être corriger son effet pervers en prévoyant que les élections seraient organisées suivant les deux modes de scrutin , d’une part au scrutin uninominal pour une moitié des sièges et d’autre part au scrutin de liste pour l’autre moitié et que la répartition des sièges pour le scrutin de liste se fasse à la proportionnelle intégrale avec répartition des sièges restants à la plus forte moyenne . Dans ce cas le scrutin à la proportionnelle se tiendrait en même temps que le premier ou le deuxième tour du scrutin uninominal selon le choix du législateur .,mais pour ma part je pense qu’il vaudrait mieux que le scrutin à la proportionnelle ait lieu en même temps que le deuxième tour du scrutin uninominal . Si cette option étaient retenue, la circonscription électorale pour la proportionnelle devrait être le territoire du département ou de la région .. Cette solution aurait pour conséquence d’éviter l’aspect pervers et et peut être inconstitutionnel du désistement de ceux qui auraient plus de 12,5% des suffrages au premier tour . et permettrait aux candidats placé en 3eme ou 4eme position de se maintenir sans trahir ceux qui leur ont fait confiance au premier tour .
Peut être que si cette solution avait été appliquée lors des dernières élections , le rassemblement national aurait eu une majorité relative si ce n’est une majorité absolue , mais à mon avis les résultats des élections seraient un peu plus en concordance avec celle de la majorité des électeurs .
Les lois ne sont jamais parfaites et peuvent être corrigées en fonction de l’évolution du monde et notamment en matière électorale en fonction de l’évolution des moyens de communiquer avec chaque citoyen pour obtenir son adhésion . Il n’est jamais trop tard pour bien faire , et il est peut être temps de faire évoluer notre droit électoral pour que la représentation populaire soit la plus sincère possible et que le principe de l’égalité des citoyens devant la loi soit mieux appliqué.
18 juillet 2024, 18:44, par Maillot joseph Luçay
Sans vouloir m’étaler sur le sujet , j’ajouterai que la démocratie parlementaire , ce n’est pas seulement d’obtenir une majorité de siège dans les assemblées qui représentent le peuple mais d’obtenir une majorité des électeurs lors des consultations électorales . Lorsque la majorité des sièges ne correspond pas à une majorité des électeurs , Il y a un vice caché dans la machine électorale qu’il faut corriger d’urgence pour éviter une crise grave provoquée par la frustration des électeurs qui se rendent bien compte qu’ils sont majoritaires en nombre mais qu’ils ne peuvent pas accéder à l’exercice du pouvoir ou le partager .Il vaut mieux dans ce cas privilégier le scrutin de liste à la proportionnelle au scrutin uninominal et dans la mesure du possible prévoir des circonscriptions électorales qui permettent de respecter le principe d’égalité des citoyens devant la loi pour la désignation de leur représentants . C’est un problème technique relativement facile à régler de nos jours avec les moyens dont nous disposons . si non on pourrait envisager que les élus responsables de la politique de la nation ou de la collectivité soient désignés par des grands électeurs, désignés eux mêmes par un nombre égal de citoyens .ou encore utiliser un peu plus souvent la consultation du peuple par référendum. pour les questions les plus importantes .