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Accord entre représentants du peuple corse et le gouvernement français
12 mars 2024, par
Un accord a été trouvé dans la nuit de lundi à mardi entre des élus corses dont Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Il prévoit une réforme constitutionnelle afin de faire évoluer le statut de la Corse : l’autonomie au sein de la République.
C’était exactement la revendication du PCR pour La Réunion lors de la création du Parti en 1959, sur la base de l’échec de l’application du statut de département. Cette revendication fut la base de la répression exercée par Paris et ses complices au motif que l’autonomie était l’indépendance et donc le séparatisme. Paris vient donc de démontrer clairement que tout ceci n’était que mensonge.
« Le gouvernement et des élus corses sont tombés d’accord dans la nuit de lundi à mardi sur un projet d’« écriture constitutionnelle » prévoyant « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de l’île « au sein de la République », a annoncé Gérald Darmanin. Ce projet d’accord, qui a obtenu un « consensus large » auprès des élus, vient parachever le « processus de Beauvau » initié par le ministre de l’Intérieur et va désormais être transmis à l’Assemblée territoriale corse pour qu’elle le vote, a précisé à la presse Gérald Darmanin à l’issue d’une rencontre de près de cinq heures au ministère. »
« La présente écriture constitutionnelle prévoit la reconnaissance d’un statut d’autonomie pour la Corse au sein de la République qui tient compte de ses intérêts propres liés à son insularité méditerranéenne, à sa communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre », dit ce premier alinéa. (...)
Après consultation de l’Assemblée de Corse, « le président de la République engagera, quand il voudra, la réforme constitutionnelle », a poursuivi le ministre, en rappelant que le texte devra être voté par les deux chambres du Parlement dans les mêmes termes, puis adopté par le Congrès à la majorité des trois cinquièmes. »
La création du PCR en 1959 résulte de l’analyse de la situation par les communistes réunionnais de l’époque. 13 ans après la transformation de La Réunion en département, notre île était toujours un des pays les plus pauvres du monde. Les structures de classes de la société coloniale avait été préservée. Pour sortir de l’impasse, ce fut la thèse de la création d’un parti réunionnais qui l’emporta. Son mot d’ordre était une assemblée délibérante responsable devant le peuple réunionnais pour les affaires concernant les Réunionnais. Cela se traduisait par « l’autonomie au sein de la République ».
Les adversaires du progrès ont alors affirmé que l’autonomie était l’indépendance et que le séparatisme justifiait la répression. Ce fut l’abolition du suffrage universel à La Réunion et son remplacement par la désignation de candidats officiels qui l’emportaient grâce à la fraude électorale couverte par les CRS, les bandits et autres forces aux ordres de Paris et de leurs complices à La Réunion.
L’accord entre représentants du peuple corse et du gouvernement français montre que tout ceci n’était que mensonge. Mais ce mensonge a coûté la vie à des militants assassinés par des bandits dans l’impunité, d’autres militants furent emprisonnés et La Réunion a été maintenue dans le sous-développement. Paris favorisa l’assistanat généralisé plutôt qu’accompagner le développement du pays, sur la base de ce mensonge. Qui va réparer les exactions qui ont été commises au nom de ce mensonge ?
Aujourd’hui, La Réunion est dans l’impasse. L’urgence d’un projet réunionnais est une cause qui gagne du terrain. La priorité est de définir à La Réunion les mesures nécessaires, la question du statut est secondaire. Si les mesures proposées par les Réunionnais nécessitent de revoir les relations avec Paris, alors seulement sera posée la question d’une évolution du cadre actuel. En attendant, l’urgence est de s’organiser pour discuter le plus largement possible des mesures à prendre pour sortir le pays du sous-développement. La conférence territoriale élargie aux forces vives est le support de discussion proposé par le PCR depuis 2018, avant l’importation des gilets jaunes à La Réunion. Cette idée gagne aussi du terrain chaque jour.
M.M.
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