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31 août 2010, par
Le chômage est la première angoisse de 81% des Réunionnais sondés par IPSOS, selon le résultat d’une étude publiée hier dans la presse.
IPSOS a sondé un échantillon considéré représentatif de la population réunionnaise. Verdict : nos compatriotes ont pour première angoisse le chômage, que 81% des personnes interrogées disent redouter avant tout. Une crainte qui, d’après l’étude, pèse sur l’ensemble des comportements de nos compatriotes : ceux-ci, pour la première fois depuis que l’institut a inauguré ce type d’enquête, réduisent leurs achats en grande surface et recherchent les prix les moins élevés. Corolaire, plus des 3/4 d’entre nous se disent prêts à soutenir un mouvement social. On pourrait se demander où passent dans cette enquête les 52% de la population qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté, et ceux qui sont depuis longtemps exclus de la consommation, déjà abandonnés au chômage, à l’absence de logement… On doit surtout ne pas perdre de vue que, derrière la neutralité apparente des chiffres, la crise a des responsables, qu’il faut à tout prix forcer à reculer.
Calme avant la tempête ?
Selon l’observatoire, les Réunionnais conservent une certaine réserve face à la crise. Mais pour combien de temps ? C’est la question qui se pose, face aux signes qui pointent à l’horizon. Car derrière la farandole des termes techniques et statistiques tellement répétés qu’ils sont devenus abstraits tels que « l’emploi », le « pouvoir d’achat », la « consommation », il y a des questions immédiates : comment les Réunionnais vont-ils se loger, se nourrir et vivre décemment, au cours des mois et des années qui viennent ? D’autres mots employés habituellement, tels que la « tendance », ne doivent pas induire en erreur. Non, la dégringolade sociale et son cortège de pauvreté, de difficultés à payer les loyers, de se nourrir et de se vêtir, d’étudier ou d’accéder aux loisirs ne sont pas des fatalités. Elle sont la conséquence de décisions politiques qui se suivent et se ressemblent, à Paris et à La Réunion.
Suppression du tram-train et des grands travaux : l’UMP fait le choix du chômage
Notre île, comme le reste du monde, est victime de la crise. Une crise qui, là encore, n’est pas arrivée par hasard, mais dont les responsables se trouvent toujours à la tête des grandes banques et des grands Etats. Les Réunionnais avaient l’opportunité de passer la crise sans que l’emploi et la richesse soient complètement détruits. Cette dernière protection contre la dépression économique se trouvait dans les Accords de Matignon, signés en 2007 par Paul Vergès et le Premier ministre français d’alors, Dominique de Villepin. Un protocole qui ouvrait trois milliards d’euros d’investissements pour deux chantiers majeurs : la construction du tram-train et celle de la route du Littoral.
Employés, ouvriers et chômeurs sacrifiés
Là encore, derrière les chiffres et les mots, il y a une réalité implacable. En supprimant ces deux projets, Didier Robert a détruit des emplois du bâtiment, mais aussi ceux de conducteurs, de contrôleurs, d’agents, d’employés, d’administrateurs, d’entretien. La politique de l’UMP réunionnaise a donc délibérément précipité des travailleurs dans la galère aujourd’hui, prélude à la pauvreté de demain. Ivan Hoareau et la CGTR tirent le même constat, et évoquent la « responsabilité énorme » que représente l’abandon du tram-train et son remplacement par les 2.000 bus bidons du tandem Didier Robert-Fabienne Couapel-Sauret. Et que dire des petits entrepreneurs ? Leurs appels répétés parlent plus vrai qu’un relevé statistique, mais qui entend un Hermann Elise (voir page 2) lorsqu’il dénonce l’abandon des chantiers et que, comme d’autres de ses collègues, il ne peut plus faire face à ses créanciers ?
Sarkozy-Robert : même combat
D’où vient cette politique ? Non seulement de la pyramide inversée, mais aussi d’en haut. De Paris, et plus précisément de l’Elysée, où l’on s’apprête à porter une série de coups au travail, à la fonction publique, aux chômeurs, aux pauvres. Allongement du temps de travail, écrasement des classes moyennes sous les impôts et taxes de tous genres vont frapper ici et là-bas. Derrière les wagons de chiffres, une réalité : la crise est là. La seule réaction de survie possible est de la refuser et, comme le 29 août à l’appel de l’ARCP, de descendre dans la rue le 7 septembre prochain.
G.G.-L.
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Messages
1er septembre 2010, 11:10
Monsieur le Président,
Vous vous êtes présenté comme le défenseur de la ruralité réunionnaise et de son économie.
Toutefois, parallèlement à la campagne électorale qui vous a conduit à la Présidence de la Région, se déroulait dans les coulisses feutrées de la finance, une opération de grande envergure qui a abouti à faire passer le groupe réunionnais Quartier Français, sous la coupe du groupe INTERNATIONAL TEREOS.
Ce Groupe se trouve désormais, avec la bénédiction de l’Autorité de la Concurrence, dans une situation de MONOPOLE à la Réunion. Cela a deux conséquences. Dès à présent, TEREOS démantèle l’ancien groupe Quartier Français pour "se payer sur la bête". Dès 2014, il pourra menacer de délocaliser vers d’autres cieux la production de sucre réunionnaise, actuellement protégée par un quota européen.
Dans ces circonstances, quelles initiatives comptez-vous prendre pour protéger l’économie réunionnaise ? Quelles mesures allez-vous proposer à vos "amis" du Gouvernement pour protéger le monde rural réunionnais ? Quelles actions concrètes pensez-vous engager pour protéger les travailleurs et consommateurs face à la situation de monopole qui s’est créée pendant que vous faisiez campagne ?
Après avoir arrêté les grands travaux, enterré le "protocole de Matignon", allez-vous laisser faire les puissants intérêts privés du Groupe financier TEREOS INTERNATIONAL ? Vos électeurs du monde rural et du monde économique réunionnais, attachés à une production locale, ou pour mieux dire à une économie de production liée à notre territoire et à ses habitants, attendent de vous une réaction.
Qu’allez-vous faire face à la prise de pouvoir économique à la Réunion d’un groupe dirigée d’ailleurs, dont les intérêts majeurs sont ailleurs et qui a choisi désormais en entrant en bourse à Sao Paulo et à Paris de se soumettre aux exigences de la "mondialisation financière" ?
Le 30/08/2010
Y.R. MAILLOT