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12 novembre 2010, par
Retraites, réformes des collectivités… Malgré ses déclarations d’indépendance, Didier Robert applique mécaniquement les directives du gouvernement Sarkozy. Aux dépens des intérêts de La Réunion.
Dans sa communication, Didier Robert s’est toujours heurté à un problème de taille : comment se distinguer de Nicolas Sarkozy et de la direction de l’UMP, alors qu’il en partage la philosophie, qu’il applique les consignes de votes sarkozistes, et qu’il siège au Conseil national, l’un des organes dirigeants du parti présidentiel ?
Un rebelle sur le papier
On se souvient des petits et grands procédés employés par l’ancien maire du Tampon pour faire croire qu’il existait, entre l’occupant de l’Élysée et lui, une différence fondamentale. En septembre 2008, face à l’opinion, Didier Robert et quelques-uns de ses suivants firent mine de déchirer leur carte de l’UMP. À les entendre, c’en était terminé de la dépendance et de la sujétion envers Paris : la droite réunionnaise partait “maron”, décrétant qu’elle ferait désormais entendre sa voix propre, via un nouveau mouvement : « Objectif Réunion » était né. Quelques semaines plus tard, Paris offrait une promotion au chef des insurgés, et les cabris égarés rentraient à l’étable. Ils n’étaient d’ailleurs pas allés très loin : député de la troisième circonscription, Didier Robert n’a jamais poussé la rébellion jusqu’à démissionner de son poste de parlementaire, ni à enfreindre de quelque manière que ce soit la discipline de vote dictée par l’UMP à l’Assemblée nationale.
C’est Paris qui commande
Les plans « com’ » se sont succédé, remportant, il faut le dire, un certain succès. À force de déclarations d’intention, le chef de file de l’UMP réunionnaise a réussi à imposer une image plus ou moins détachée de celle de Nicolas Sarkozy. Mais les mises en scène, si bien travaillées soient-elles, ne peuvent éternellement dissimuler la réalité. Les temps du choix venus, Didier Robert a systématiquement appuyé le gouvernement. Il y a peu, il faisait acte d’allégeance à l’Élysée en votant la « réforme » des retraites : acte de casse sociale que les silences et les diversions de son plan de communication n’ont pu dissimuler. En décidant, mardi dernier, de soustraire la Région Réunion de l’ARF (Association des régions de France), le président du conseil régional a donné une nouvelle preuve de sa fidélité sans faille envers le pouvoir UMP. Il a surtout prouvé que cette appartenance politique passe avant les intérêts de La Réunion.
La rupture avec l’ARF, qui est l’une des plus grandes associations de collectivités de La Réunion, se fait au profit de l’AERF (Association des élus régionaux de France), fondée en juillet dernier, entièrement acquise à l’Élysée, dont les membres et les dirigeants sont de stricte obédience sarkoziste. Surtout, le but de l’AERF est de faciliter la tâche au gouvernement, en soutenant sa réforme des collectivités. Laquelle réforme vise à priver les Régions de la plupart des moyens institutionnels dont elles disposent, ainsi que d’une bonne part de leurs ressources budgétaires. Une politique combattue par l’ARF, qui rassemble l’écrasante majorité des élus régionaux de la République. En rejoignant la quasi-secte régionale créée de toutes pièces par la présidence de la République, Didier Robert montre à ceux qui en doutaient encore que depuis mars 2010, c’est bien l’Élysée qui tient les leviers de la Région Réunion.
G.G.-L.
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Messages
12 novembre 2010, 03:20, par andrun
Aux ordres des Enfers ou de l’imaginaire on est en plein dedans la mythologie grecque avec les ordres de L’Élysée aux champs Élysées.
Après les 2000 bus ou de l’objectif REUNION de l’imaginaire, Didier Robert a envoyé aux Enfers : Le tram-train, la M.C.U.R, La réforme des retraites, bientôt la réforme des collectivités et que sais-je.
Ah ! Oui !! Pour être un cas, Didier Robert, c’est un cas qui casse, qui cassera par ci, qui cassera par là.