Le Front de Gauche

Avec Élie Hoarau

22 mai 2009, par Jean Fabrice Nativel

Le choix du Front de Gauche à cette élection de parlementaires européens à un tour le 7 juin se porte sur Élie Hoarau.

Le Front de Gauche soutien le candidat de l’Alliance des Outre mer au Parlement Européen le dimanche 7 juin. Élie Hoarau puisque c’est de le lui qu’il s’agit est le bouclier « antilibéral » face à cette Europe des marchés, de l’argent ont expliqué les composantes de cette organisation politique mercredi après-midi de cette semaine au Moufia Saint-Denis. Ce scrutin est à un tour.

Menaces sur les APE, Octroi de mer et aide à la canne…

Et « voter blanc ou nul est dangereux », insiste Pascal Basse. « Les Accords de Partenariat économiques (APE), l’Octroi de mer et l’aide à la canne sont menacés », s’inquiète-t-il. La canne pilier de l’agriculture de l’île fait vivre de nombreux planteurs. Cette filière est subventionnée et si cette aide est remise en cause ! Une seule question s’impose : que deviendront nos planteurs ? Une seule réponse paraît évidente, ils gonfleront la masse de chômeurs de l’île. C’est ce qu’à souligner Éric Ducroix.

Rendez-vous avec l’histoire

La parole est Jean-Hugues Savigny qui est catégorique « on ne votera pas pour les libéraux » c’est-à-dire « le PS, les Verts de Daniel Cohn-Bendit Cohen, le modem, le PPE… ». Selon lui à cette élection « les antilibéraux sont représentés par Élie Hoarau ». Qui est « notre plan B ». À Jean-Paul Panechou d’insister sur ce rendez-vous que l’on a « avec l’histoire -cette mandature européenne 2009-2014- ». Pour ne pas le rater, « on a besoin d’hommes et de femmes expérimentés ». D’où le soutien à Élie Hoarau de la circonscription Outre mer, section Océan indien. Et on a besoin aussi d’électeurs.

Cette crise est aussi l’échec de l’« Europe libérale »

Aux journalistes, ce Front pour changer d’Europe a remis une déclaration de principe. À la page une et au troisième paragraphe, il est dit « l’Union européenne est totalement engagée dans ce monde néolibéral capitaliste en échec, particulièrement au fil des vingt dernières années. Il imprègne ses traités, ses structures, ses politiques. Il est réaffirmé dans le Traité de Lisbonne. Cette crise est donc aussi l’échec de l’« Europe libérale » : celle de l’« économie de marché ouverte où la concurrence est libre » ; celle de l’interdiction de toute entrave à la libre circulation des capitaux ».

Cette Europe, ce Front n’en veut pas ! Oui à celle de « la dignité », de la valeur humaine… où le service public est au service des plus nécessiteux.

 Texte et photo Jean-Fabrice Nativel 

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