La Région investit dans toutes les communes

Avec l’Alliance, la Région au service de tous les Réunionnais

22 février 2010, par Manuel Marchal

Depuis le 11 février dernier, ’Témoignages’ rappelle les investissements réalisés par la Région dans les communes depuis 1998. Ce partenariat institutionnel est le résultat d’une vision politique qui arrive à dépasser les clivages partisans. Car si la Région avait été un outil au service d’un parti, la route des Tamarins n’aurait commencé à être étudiée que depuis 2008 ! C’est là où se situe la différence entre l’Alliance, qui place l’intérêt général avant toute chose, et les autres listes qui ont d’abord une vision partisane.

Cela fait maintenant une semaine que les listes aux régionales ont été déposées, ce qui permet de bien connaître désormais les critères de composition de chacune d’entre elles. Pour les listes conduites par Didier Robert et Jean-Paul Virapoullé, il s’avère clairement que c’est d’abord une question d’addition d’intérêts personnels. C’est parce que la somme de ces intérêts ne pouvait pas tenir en une seule liste aux régionales que ce sont donc 94 individus qui se présentent aux électeurs sur 2 listes.
La liste du PS est l’expression même du sectarisme de parti, puisque ne font partie des 47 noms que des membres du PS, ou alors des personnes sympathisantes de très longue date. Malgré le fait que le PS ne présente qu’une seule liste, celle-ci est donc un équilibre entre les différents courants parisiens qui traversent la fédération départementale, et le poids supposé des différentes communes à l’intérieur de l’organisation. D’ailleurs, l’Histoire montre que le PS peut aussi être dans l’incapacité de faire tenir en une seule liste l’addition de tous ces intérêts : en 1993, deux listes étaient en concurrence.
Cela montre bien que de projet, il n’en est pas question, mis à part le choix de faire campagne sur la démolition des projets de développement durable mis sur pied depuis 12 ans.

L’intérêt général d’abord

On peut donc s’interroger sur ce que serait la Région si elle était dirigée par des intérêts partisans. Nul doute que l’institution serait totalement dépouillée, et transformée en outil au service d’ambitions communales. Car c’est l’appartenance à une commune qui est un des critères décisifs à la composition des listes concurrentes à l’Alliance.
Depuis le 11 février dernier, "Témoignages" rappelle que depuis 12 ans, l’équipe conduite par Paul Vergès a su rompre avec ces pratiques issues de la vieille société. La Région a en effet conclu des partenariats institutionnels avec toutes les communes, quelles que soient leur tendance politique.
Le résultat, c’est par exemple que dans des communes dirigées auparavant par Jean-Paul Virapoullé et Michel Vergoz, et actuellement par Didier Robert, la Région a investi des dizaines de millions d’euros pour des projets servant d’abord la population de la commune.
La Région ne s’est pas basée sur la couleur politique d’une collectivité pour évaluer les projets proposés au partenariat, mais sur la qualité du projet. Cela explique pourquoi à Saint-André, Jean-Paul Virapoullé a pu inaugurer le Colosse ou le premier lycée HQE de La Réunion. Sans l’esprit d’ouverture, l’ancien maire de Saint-André n’aurait rien eu à inaugurer entre 1998 et 2008, il n’y aurait pas de port à Sainte-Rose, et Le Tampon aurait été privé de plus de 80 millions d’euros d’investissements.

M.M.


Tram-train et route des Tamarins : des projets impossibles à réaliser pour les sectaires

Si le sectarisme de parti avait présidé aux destinées de la Région, il aurait alors fallu attendre que le Conseil régional et les communes traversées par la route des Tamarins soient de la même tendance politique pour commencer les travaux. Autrement dit, les études seraient encore en cours.
C’est la même chose pour le tram-train. S’il avait fallu attendre que le gouvernement, co-financeur, la Région et les communes traversées par le tram-train soient dirigées par les membres d’un même parti politique, ce projet n’aurait jamais existé.
Cela montre bien qu’à La Réunion, le rassemblement autour de l’essentiel est une condition pour le développement du pays.

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