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Demain, le ministre des Outre-mer aura la responsabilité de désigner les Réunionnais exclus de la solidarité nationale
12 février 2022, par
La venue du ministre des Outre-mer dimanche à La Réunion est confirmée de source officielle. Sébastien Lecornu a déclaré mercredi dernier que le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe naturelle pour 19 des 24 communes de La Réunion sans préciser l’identité des bénéficiaires ni celles qui devront patienter encore plusieurs semaines avant d’espérer bénéficier des indemnités de l’État. Alors qu’aucune commune de La Réunion n’a été épargnée, et que les agriculteurs déplorent pour 47 millions d’euros de dégâts d’après la Chambre d’agriculture, pourquoi Paris cherche-t-il encore à faire des économies de bout de chandelle sur le dos d’agriculteurs qui ne peuvent assurer leurs cultures et d’une population qui n’est largement pas assurée contre les catastrophes naturelles et pour qui les indemnités de l’État sont la seule compensation possible ?
Les 4 et 5 février derniers, La Réunion a été durement touchée par le passage du cyclone tropical intense Batsiraï à 200 kilomètres de nos côtes. L’étendue des dégâts est considérable, toute La Réunion a été touchée, aucune commune n’a été épargnée.
La Chambre d’agriculture a estimé hier à 47 millions d’euros les pertes des agriculteurs. Or, contrairement à la France où les agriculteurs peuvent assurer leurs cultures, c’est impossible à La Réunion car les assureurs, qui sont des capitalistes, refusent de couvrir le risque pour ne pas voir leurs bénéfices entamés. Lundi dernier sur le plateau du journal télévisé de Réunion Première, un représentant des assureurs a d’ailleurs affirmé que l’agriculture relève du régime des calamités agricoles, autrement dit d’une décision de l’État qui prend alors l’argent des contribuables pour compenser le refus des assureurs de couvrir les risques des agriculteurs.
Par ailleurs, de nombreux Réunionnais n’ont pas droit à une assurance habitation. En effet, si en France 99 % des logements sont assurés, cette proportion n’est que de 60 % à La Réunion selon une étude de l’INSEE publiée à ce sujet en 2012. D’après l’INSEE, les assureurs excluent de nombreux propriétaires car ce sont des maisons autoconstruites, ou situées dans des zones considérées à risque. Une autre explication est le coût de l’assurance, dans une île où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Cela signifie que pour toutes les familles sinistrées qui ne sont pas assurées, les indemnités de l’État sont la seule possibilité, à condition que leur commune soit classée en zone de catastrophe naturelle.
Or, mercredi au Sénat, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, a déclaré que 19 communes sur 24 bénéficient de ce classement. Concernant les 5 autres, la décision est renvoyée à une réunion qui doit se tenir le 8 mars prochain, dans un mois !
Il est à noter que le nom des communes bénéficiaires de l’arrêté de catastrophe naturelle n’est encore pas connu, tout comme celui de celles qui devront patienter jusqu’au 8 mars pour savoir si leurs sinistrés pourront être intégrés dans ce dispositif.
Le ministre des Outre-mer doit arriver demain à La Réunion. Il devra donc selon toute probabilité dévoiler l’identité des communes classées en catastrophe naturelle. Par conséquent, il devra aussi désigner qui sont les Réunionnais qui ne bénéficieront pas de la solidarité nationale.
Une fois de plus, les Réunionnais sont les victimes d’économies de bout de chandelle décrétées par Paris. Pourquoi le gouvernement ne met-il pas les assureurs face à leurs responsabilités, sachant que la plupart des assureurs sont des sociétés financières françaises aux bénéfices florissants ?
Devant une telle faillite, pourquoi ne pas confier aux Réunionnais la responsabilité de la décision du classement en catastrophe naturelle ? Les Réunionnais ne sont-ils pas les mieux placés pour constater que la totalité de l’île a subi les effets catastrophiques de Batsiraï ? Pourquoi Paris refuserait-il de faire confiance aux autorités que les Réunionnais ont choisi au travers du suffrage universel ?
M.M.
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