
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Malgré le clientélisme et la puissance de la Région
30 mars 2015
Refus de voter de près d’un électeur sur deux, élection de 4 conseillers départementaux soutenus par le PCR, effondrement du PS, confinement du LPA et de PLR dans une seule commune, quasi-disparition de la représentation des petites communes et conquête du Conseil départemental par la droite : à un peu plus de 6 mois des régionales et à 2 ans des législatives, une situation nouvelle au moment où des rendez-vous redoutables attendent La Réunion.
Malgré les pressions, le clientélisme et la puissance de la Région Réunion, les candidats soutenus par le Parti communiste réunionnais seront 4 à siéger dans le nouveau Conseil départemental. Philippe Robert et Anne-Flore Deveaux ont réussi à triompher des candidats soutenus par Vanessa Miranville, maire de La Possession, qui était même remplaçante. Maurice Gironcel et Michèle Caniguy ont battu le conseiller général sortant qui était soutenu par le maire de Saint-André, ville de plus de 50.000 habitants. Au Port et à Saint-Pierre, Jean-Yves Langenier, Firose Gador, Nazir Valy et Virginie Gobalou ont dû s’incliner devant des candidats largement soutenus par l’appareil municipal. Entre les deux tours, les camarades du Port avait d’ailleurs donné une liste des méthodes utilisées par le PLR pour fausser le scrutin.
Le résultat confirme l’écroulement du PS qui n’aura que 4 conseillers malgré son emprise sur les mairies de Saint-Denis et de Saint-Benoît. Le Progrès se limitera à 2 conseillers, comme PLR et LPA. La droite obtient la majorité et va diriger le Conseil départemental. C’est la première étape de sa feuille de route allant jusqu’aux législatives et passant par les régionales. Au-delà de ces résultats immédiats. Ce scrutin permet de tirer plusieurs enseignements.
C’est l’influence qu’a pu avoir sur l’attitude globale des Réunionnais la politique actuelle du gouvernement. Elle a été considérable et négative. Elle s’est traduite dans des votes d’opposition ou des attitudes d’abstention. Le PS s’est écroulé, tandis que l’abstention a longtemps flirté avec la barre des 50 %
Tout d’abord, il faut tenir compte du contexte d’élection cantonale, elle a traditionnellement un taux d’abstention plus important que les municipales et les législatives. Mais cette fois, l’abstention a été encore plus grande. Au premier tour, en prenant en compte les blancs et les nuls, près de 60 % des électeurs ont rejeté les candidats présentés. Au second tour, la moitié des Réunionnais n’ont pas été votés. C’est un révélateur de l’aspect politique de la crise à La Réunion qui accompagne la crise sociale et économique.
La réforme des frontières des cantons, fait que dans la situation de La Réunion, c’est l’élimination de la représentation des petites communes : Saint-Philippe, Sainte-Rose, Cilaos, l’Entre-Deux, Salazie. Cela s’est fait au profit des candidats des grandes communes. Cela aura un impact sur la politique économique du futur conseil départemental.
Le second aspect, c’est le clientélisme : la presse a fait part de nombreuses dénonciations des pressions sur le personnel communal, c’est la création des emplois aidés à quelques semaines des élections… ces méthodes sont l’illustration de la poursuite de fraude électorale à La Réunion.
Le fait nouveau, c’est l’affaiblissement des moyens de pression municipale. Les maires sont loin de faire le plein. À Saint-Benoît, les candidats soutenus par la municipalités ne gagnent qu’un canton sur deux, un sur trois à Saint-André, un sur quatre à Saint-Denis. A Saint-Paul, le maire est battu à titre personnel dans un canton, tout comme la maire de La Possession.
Ce sont des signes d’une évolution de l’électorat.
Les différents partis ont des problèmes à régler en tout et en partie. Le fait nouveau, c’est l’échec très lourd du PS à La Réunion. Après sa trahison des Régionales de 2010 où il a remis tout le pouvoir à la droite, il en subit les conséquences.
Ce qui a fait illusion du côté du PS, c’était le résultat des législatives avec 5 députés sur 7 plus une alliée. Ces succès étaient provisoires. La politique du gouvernement socialiste a joué contre cela, avec une orientation anti-sociale connue de tous. À cela s’est ajoutée le résultat de la décision du PS de refuser l’union avec l’Alliance : arrêt du tram-train, suppression de la MCUR, augmentation du chômage… La Région Réunion est dans les mains de l’opposition au gouvernement.
Le résultat, c’est le coup porté au PS au coeur même de ses bastions : les mairies de Saint-Denis et de Saint-Benoît. À Saint-Joseph, le Progrès ne gagne qu’un seul canton sur deux.
Cela doit faire réfléchir tout le monde.
Le PS a affaibli toutes les organisations progressistes. Il donne le pouvoir à la droite dans un avenir marqué par les résultats de sa trahison. La droite dit : nous dirigerons le Conseil départemental, le Conseil régional et nous gagnerons les législatives. Son but, c’est tous les pouvoirs pour la droite dans les 7 ans à venir à La Réunion. Elle a déjà atteint son premier objectif.
C’est précisément au cours des 7 prochaines années qu’arriveront d’importants rendez-vous. C’est tout d’abord la fin du quota sucrier en 2017, elle est précédée par la baisse du prix de la bagasse, et par l’absence de convention canne pour la prochaine coupe. La crise est ouverte et courra le temps que la droite veut avoir le pouvoir.
La droite fait tout pour mettre en œuvre le chantier de la NRL. C’est une remise en cause du réseau ferré et le règne du tout-automobile, l’année où se tient la conférence de Paris sur le climat.
C’est le chômage qui augmente….
Nous arrivons au moment de la signature des APE entre les pays d’Afrique et l’Union européenne sur la liberté du commerce. Les pays émergents jouent un rôle de plus en plus important, quel avenir pour les produits de La Réunion face à la concurrence des pays voisins ?
C’est à ce moment que la droite exige la totalité des pouvoirs locaux et le pouvoir parlementaire. C’est maintenant que se décide l’avenir institutionnel de La Réunion.
Face à cela, il n’y a pas d’autre solution que de tirer des leçons de nos expériences passées et de ce qui arrive dans le monde qui vit de grands changements. Il s’agit de réfléchir aux aspects politique du très grand rassemblement du CRADS, tirer les leçons des 50 années de luttes du PCR, des expériences des grandes luttes revendicatives sur l’égalité sociale, c’est la tâche qui est posée aux militants communistes organisés et aux différents éléments de la société réunionnaise qui sont opposés à la politique de la droite de La Réunion.
Les dates de 1945-46 ont été décisives pour l’abolition du statut colonial de La Réunion, les années 2015-16 pourront s’en inspirer.
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