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Congrès des maires 2023
27 novembre 2023
Si nous voulons résoudre les difficultés à la hauteur de la densité des problèmes, il nous faut des moyens à la hauteur des défis. C’est pourquoi la maire de Saint-Denis Ericka Bareigts s’est rendue à Paris dans le cadre du congrès des Maires et a profité de ce déplacement pour exposer des problématiques ultramarines aux ministres du gouvernement.
L’accès aux droits, à la santé, à l’éducation, à la sécurité, et tous ces fondamentaux de la République, fait partie aujourd’hui de l’activité quotidienne de nos mairies puisque les politiques publiques territoriales couvrent chaque étape de la vie de nos concitoyens.
Après avoir réuni les 3 océans, plusieurs régions ultramarines à Saint-Denis de La Réunion avec l’UNCCAS, la maire de Saint-Denis a remis un manifeste au ministre des Outre-mer, Philippe Vigier, pour exposer les problèmes de notre territoire afin de pouvoir mettre en œuvre les mesures avec l’aide de l’État.
Ce manifeste pour les Outre-mer demande de :
- Créer un dispositif de régions ultrapériphériques à la française, sur le modèle européen pour mettre en place des dispositifs exceptionnels pour les territoires ultramarins.
- Instaurer des mesures de rattrapage et appliquer le principe de différenciation territoriale, pour réduire les écarts avec l’Hexagone.
- Créer un fonds de dotation des solidarités outre-mer pour lutter contre la grande pauvreté, beaucoup plus importante dans les territoires ultramarins.
- Créer une agence de développement des territoires ultramarins, pour coordonner les programmes économiques et sociaux.
- Soutenir les élus locaux en matière d’ingénierie de projet, avec notamment un plan de formation des cadres locaux pour mobiliser les fonds européens.
La maire de Saint-Denis a pu également intervenir auprès du ministre de l’éducation, Gabriel Attal, et lui remettre en main propre un document présentant le projet « École du Bonheur ». Cette action innovante, portée à la fois par la ville et par l’Éducation Nationale, a pour but d’apporter à l’enfant des prestations qui lui permettent essentiellement de travailler sur l’estime de soi, afin qu’il prenne notamment conscience qu’il a d’autres qualités et capacités, que ce soit par le yoga, le théâtre, le sport, la musique ou encore via le plan anglais. La confiance en soi passe aussi par la culture, il doit apprendre à découvrir son patrimoine et à en être fier. Des nouvelles activités vont notamment être mises en place, comme les jeux de société, afin de renouer avec le créole.
De manière globale, l’école du bonheur permet de compléter l’ouverture sur le monde de l’enfant. Cela concerne à Saint-Denis plus de 17 000 élèves. La ville a bien conscience que c’est une ambition immense, mais bien qu’il ne fasse pas partie des mots employés dans les politiques publiques, nous elle a choisi le bonheur comme finalité.
La maire de Saint-Denis a également insisté sur la nécessité d’intervenir en faveur des enfants porteurs de handicap. Manque de personnel dédié, procédure non adaptée et accompagnement des familles inexistant sont autant de points sur lesquels il faut agir.
Depuis 2020, plus de 4000 Dionysiens ont notamment pu bénéficier d’un contrat d’insertion professionnelle grâce aux dispositifs mis en place par la Ville de Saint-Denis.
Ces ateliers et chantiers d’insertion permettent aux personnes sans emploi, qu’ils soient jeunes de moins de 26 ans en difficulté socioprofessionnelle, bénéficiaires de minima sociaux, demandeurs d’emploi de longue durée ou encore travailleurs reconnus handicapés, de retrouver une situation stable. Il s’agit d’un dispositif de l’État mis à disposition des collectivités qui le désirent.
Malgré les restrictions budgétaires de l’État sur le volet insertion professionnelle, Saint-Denis s’engage à continuer à soutenir les populations les plus précaires.
La maire de Saint-Denis a ainsi demandé au ministre du Travail Olivier Dussopt de revoir le budget à la hausse alloué au ACI, pour l’emploi des Réunionnais. Les chiffres le disent : Saint-Denis est la ville la plus riche… des plus pauvres de France ! Le développement humain est, donc, nécessaire. Nous avons des nouvelles méthodes à construire en matière d’insertion et de jeunesse, à l’image de la stratégie Plan Ambition Jeunesse. Il faut mobiliser tous les acteurs dont l’État.
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