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Rapport Situation et perspectives des finances publiques
24 juin 2015
Le dernier rapport de la Cour des comptes rappelle qu’ « en 2014, le déficit public n’a été que très légèrement réduit. La situation des finances publiques de la France reste plus déséquilibrée que celle de nombreux pays européens. Pour 2015, l’objectif de réduction du déficit public est limité, mais son respect exige une grande vigilance sur la dépense. Pour 2016 et 2017, l’objectif est plus ambitieux ; il repose toutefois sur des mesures d’économies mal identifiées à ce stade ». Voici le communiqué publié par la Cour des Comptes accompagnant la publication de ce rapport.
Par rapport à 2013, le déficit public a reculé de 0,1 point de PIB, à 4,0 %. La dette a continué à augmenter, à un rythme un peu inférieur à celui enregistré entre 2010 et 2013, et atteint 95,6 % du PIB.
La progression des dépenses publiques en volume a été modérée. Cette modération a été facilitée par la baisse de l’inflation et par celle des taux d’intérêt nominaux en 2014, qui a de nouveau allégé la charge de la dette. Elle a également bénéficié du recul de l’investissement local, habituel l’année du renouvellement des conseils municipaux, même si son ampleur a été un peu plus marquée cette fois-ci. Les recettes, bridées par la faiblesse de la croissance économique et de l’inflation, ont progressé à un rythme voisin des dépenses.
Si le solde budgétaire de l’État s’est dégradé, celui des administrations publiques locales s’est amélioré sensiblement. Quant aux comptes sociaux, les objectifs de dépenses ont été tenus et les déficits sont en légère réduction. Le déficit structurel s’est réduit plus fortement que le déficit effectif (0,5 point contre 0,1 point de PIB), mais le rythme de la réduction, qui était de 0,9 point de PIB en moyenne entre 2011 et 2013, ralentit.
Confrontée, comme ses partenaires, à la nécessité de consolider ses finances publiques au sortir de la crise financière, la France a effectué un effort structurel moindre. Malgré le poids très élevé de ses dépenses publiques dans le PIB, notre pays a en outre privilégié jusqu’en 2013 une consolidation de ses finances publiques par la hausse des recettes. Nos partenaires européens ont quant à eux fait le plus souvent le choix d’un partage plus équilibré des mesures de redressement entre recettes et dépenses, en revoyant, parfois en profondeur, les contours de l’action publique, alors que la France s’est trop souvent contentée de comprimer de manière peu différenciée les dépenses.
Au total la dépense publique en volume a vu sa progression depuis 2010 seulement infléchie en France, alors qu’elle a baissé chez ses principaux partenaires européens.
En dépit de conditions économiques plus favorables qu’en 2014, le programme de stabilité de la France prévoit pour 2015 une réduction encore modérée du déficit public (de 0,2 point de PIB). Le poids de la dette devrait progresser et atteindre près de 97 % du PIB en 2015.
La réduction prévue du déficit apparaît possible sans pour autant être acquise. En effet, si les risques pesant sur les recettes sont limités, les objectifs d’évolution des dépenses publiques seront difficiles à atteindre, en particulier s’agissant de l’État et des collectivités locales. S’agissant de l’État, les risques de dépassement de la norme en valeur sont sensiblement accrus par rapport au constat à même date en 2014, en raison notamment des tensions concernant le budget de la défense et la mission « Travail et emploi ». Par ailleurs, la nette modération des dépenses locales prévue, qui repose sur un ralentissement des dépenses de fonctionnement et une nouvelle baisse marquée des dépenses d’investissement, n’est pas assurée.
Pour 2016 et 2017, le programme de stabilité repose principalement sur un objectif ambitieux de stabilisation en volume des dépenses des administrations publiques (hors charge de la dette). Celui-ci suppose la réalisation d’un programme d’économies d’environ 14,5 Md€ par an, qui sont toutefois peu documentées à ce jour. Il est donc loin d’être acquis que le déficit public soit ramené à 3,3 % du PIB en 2016 et 2,7 % en 2017.
Si les objectifs étaient atteints, le poids de la dette dans le PIB serait quand même accru par rapport à 2015 et la France resterait vulnérable à une hausse des taux d’intérêt.
L’investissement public a diminué depuis 2007 en Europe, mais nettement moins en France, où il reste, en 2014, à un niveau plus élevé que dans presque tous les autres pays européens. L’investissement des administrations publiques (4,5 % du PIB) est principalement porté, à parts quasiment équivalentes, par l’État et ses opérateurs (y compris les subventions d’investissement versées aux collectivités territoriales) et par les administrations publiques locales.
S’il n’y a pas d’insuffisance globale de l’investissement public en France, la Cour donne en revanche régulièrement des exemples d’investissements qui ont été réalisés en dépit d’une pertinence insuffisante. Les investissements publics ne sont pas vertueux par nature. Ils doivent être décidés au cas par cas, en fonction de l’évaluation de leur pertinence socio-économique.
Les outils de programmation pluriannuelle et de pilotage des finances publiques mis en place au cours des dernières années ont été améliorés en 2014, mais montrent encore certaines limites. Le périmètre des lois financières ne couvre pas encore l’intégralité du champ des administrations de sécurité sociale, et pas du tout celui des collectivités locales. Quant au mécanisme de correction introduit par la loi organique de 2012, il est resté sans effet en 2014 en raison de l’adoption d’une nouvelle loi de programmation.
La France a fait le choix d’un redressement de ses finances publiques étalé dans le temps, pour en limiter les conséquences à court terme sur la croissance. Ce choix implique, en contrepartie, de maintenir dans la durée l’effort d’ajustement, y compris lorsque le retour de la croissance peut sembler le rendre moins nécessaire.
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