Après les élections à Saint-Pierre

C.E.S. : un poisson d’avril de mauvais goût

4 mai 2004

De très nombreux C.E.S. ont été embauchés par la Mairie de Saint-Pierre avant les élections. Ils ont signé leur contrat avant les élections et ils ont commencé à travailler le 1er avril 2004. Pas pour longtemps.
Une note sèche, souvent transmise par les chefs de services ou les directeurs d’écoles, les ont renvoyés dans leurs foyers après seulement une dizaine de jours de travail.
Il semble que la commune rencontre des soucis de trésorerie. C’est en tout cas l’explication officielle qu’ont reçu les C.E.S. concernés. Mais beaucoup d’entre-eux n’ont pu s’empêcher de lier la rupture de leur contrat avec le résultat des élections. Même si la Municipalité a promis de les réembaucher le 1er juin prochain, soit quelques jours avant les élections européennes...

La Municipalité n’a plus d’argent :
des C.E.S. privés de salaire

Décidément, pour Michel Fontaine, les C.E.S. sont “taillables et corvéables à merci”. Non content d’avoir renvoyé dans leurs foyers ceux qui ont été embauchés avant les élections pour le 1er avril 2003, il n’a pas payé les C.E.S. en poste depuis quelques mois.
Ces derniers ont attendu leur paie, certains pendant deux mois, d’autres pendant trois mois. Au mois d’avril certains ont été payés en totalité, d’autres partiellement. C’est un scandale !
Les caisses de la Municipalité seraient-elles vides ou bien aurait-on forcé sur l’embauche des C.E.S. à la veille des élections régionales ? Poser la question, c’est y répondre.
Ce n’est pas un hasard sur les dépenses de personnel sont passées, en trois ans, de 39 à 50 millions d’euros. Notons que contrairement aux C.E.S., les élus n’ont pas eu à souffrir du moindre retard dans le versement de leurs indemnités.


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