Révision du PLU aux Avirons

« C’est une manœuvre politicienne à l’approche des élections »

11 mars 2011, par Sophie Périabe

Le 2 février dernier, l’opposition municipale des Avirons a déposé une demande de référé en suspension relative à la révision du Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune. « Une demande rejetée par le tribunal administratif », se félicite Michel Dennemont, maire des Avirons, qui dénonce, « une manœuvre politicienne à l’approche des élections ».

Entouré par son avocat maître Georges-André Hoarau et sa suppléante Line Baillif, Michel Dennemont, maire des Avirons et candidat à sa propre succession au Département, est apparu serein et confiant hier matin lors d’une conférence de presse. Il s’est exprimé sur l’affaire qui agite en ce moment la paisible commune des Avirons : son Plan local d’urbanisme.
En effet, le 2 février dernier, l’opposition municipale, menée par Colette Caderby, Éric Ferrère et Jacky Grondin, déposait une demande en référé pour « la suspension de l’exécution de la délibération en date du 7 janvier 2011 portant mise en révision du PLU de la commune ». Selon eux, seul un PLU opposable peut être mis en révision. Or, le maire de la commune l’affirme, « le PLU est opposable depuis le 15 décembre. S’il y avait eu des observations, il aurait été suspensif mais ce n’est pas le cas ».
Michel Dennemont s’étonne du réveil soudain de l’opposition, « c’est le PLU qu’il fallait attaquer et pas la révision ».
Pour l’avocat de Michel Dennemont, maître Georges-André Hoarau, il s’agit « d’une instrumentalisation du droit dans une période électorale. S’ils se basent là-dessus pour gagner les élections, ils sont mal partis ».
Dans cette affaire, le tribunal administratif n’a pas établi l’existence d’une situation d’urgence, la requête de l’opposition a donc été rejetée.
Le maire des Avirons remarque également que le sous-préfet de Saint-Pierre n’a saisi aucune juridiction administrative ni s’agissant du PLU, ni s’agissant des permis de construire qui ont été accordés sur la base de ce PLU. « Les permis de construire en question ont été retirés et réaccordés immédiatement, juste pour une question de forme dans une phrase », soutient Michel Dennemont.
Maire des Avirons depuis 1987 et conseiller général depuis 1992, aujourd’hui en charge des marchés publics au sein de la collectivité, tout a été fait dans les règles.

 SP 


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