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Préparation du congrès socialiste
24 octobre 2005
La tournée des responsables PS à La Réunion signifie que toutes les voix compteront dans la perspective du congrès de novembre. Ceci dans un contexte où les leaders locaux ne s’accordent pas sur la tactique à adopter vis-à-vis de l’Alliance.
Après Arnaud de Montebourg, ce week-end, Jean-Luc Mélenchon prochainement et, vraisemblablement, un proche de François Hollande, plusieurs leaders du Parti Socialiste se succéderont chez nous. Ils y viennent pour faire campagne en vue du prochain congrès de novembre qui doit désigner une nouvelle direction nationale. Les trois grands courants - celui du tandem Emmanuelli/Montebourg, celui de Fabius et celui de François Hollande - ont décidé de solliciter l’électorat des militants de La Réunion. C’est la première fois qu’il en est ainsi.
Rien n’est joué
Cela signifie que rien n’est joué et que la motion de François Hollande qui regroupe la totalité des leaders socialistes ayant appelé à voter oui au référendum, n’est pas assurée d’avoir seule la majorité.
Outre ses querelles d’après référendum, le PS est divisé par une multiplication en son sein de candidats à la candidature pour la présidentielle de 2007. Outre Laurent Fabius, les postulants déclarés sont nombreux au sein même de l’actuelle majorité : Jack Lang, Dominique Strauss Khan et Élisabeth Guigou tandis que plusieurs observateurs tablent sur un éventuel retour de Lionel Jospin. François Hollande a proposé, pour départager tout le monde, d’organiser des primaires internes. Une solution qui n’est pas acceptée par tout le monde.
La situation est telle que, selon Henri Emmanuelli, elle ridiculise le PS. Le co-dirigeant du Nouveau Parti socialiste (NPS) a estimé, samedi 22 octobre à Toulouse que son parti était "en train de se ridiculiser" en ayant cinq ou six candidats à l’élection présidentielle de mai 2007. "Ne parler que des candidats est une réduction de la vie politique voire une régression, ce qui explique que beaucoup de gens s’en désintéressent", a-t-il ajouté. De son côté, Jack Lang a dramatisé encore plus la situation en déclarant vendredi que la victoire de la gauche en 2007 se joue au Mans où doit se ternir le congrès du PS du 18 au 20 novembre.
Il n’en reste pas moins que les grands courants partent à la chasse aux voix et ne négligent pas aucun apport y compris celui de la fédération réunionnaise, la plus importante que le PS ait en Outre-mer. Selon les informations qui circulaient ces jours-ci, le rapport de forces n’est pas encore établi et la motion défendue François Hollande n’est pas assurée d’avoir la majorité.
Un contexte différent
La préparation du Congrès de novembre se prépare dans un contexte différent de celui qui avait précédé le précédent, celui de Dijon. Un attelage Gilbert Annette/Michel Vergoz avait soutenu la motion défendue par Henri Emmanuelli et avait largement battu la motion défendue par Jean-Claude Fruteau. On retrouvait à cette occasion un clivage né des batailles autour de la création d’un second département à La Réunion.
Tout ce petit monde se retrouvait au moment des européennes où les socialistes réunionnais ont fait tout ce qu’il fallait pour que leur direction ne respecte pas le vote des militants. Alors qu’une majorité au sein des fédérations d’Outre-mer était favorable à la constitution d’une liste de large union conduite par le secrétaire national à l’Outre-mer, les Réunionnais s’activaient pour obtenir que la liste reste conduite par l’ancien maire de Saint-Benoît. Depuis donc, le nouveau secrétaire fédéral, Gilbert Annette, a rejoint officiellement le camp de François Hollande pour qui il mène campagne contre son ancien chef de file, Henri Emmanuelli. Une rumeur a cependant circulé au lendemain du référendum où le “non” l’avait emporté : l’ancien maire de Saint-Denis aurait repris contact téléphoniquement avec le député des Landes. Gilbert Annette, qui veut obtenir l’investiture socialiste pour être candidat aux législatives de 2007, veut sans doute assurer ses arrières.
Faire la clarté
Il devra aussi faire la clarté sur la tactique électorale de la fédération. Inaugurant la série d’entretiens réalisés par “le Quotidien” en vue des échéances électorales de 2007 et 2008, il avait déclaré être prêt à l’union avec l’Alliance. Quelques jours plus tard, dans le même journal et lors d’un face-à-face avec Paul Bénard, Michel Vergoz affirmait de son côté : "le PCR - je ne dis pas l’Alliance, a vocation à se retrouver au sein d’une grande démarche à gauche". Une cacophonie lourde de conséquences.
J.M.
Abroger ou non après 2007 ?
Le PS doit-il annoncer qu’il va abolir les décisions les plus ultra libérales de la droite ? Le sujet a prêté à polémique.
Dans la perspective de leur congrès, les socialistes organisent un peu partout en France la présentation des différentes motions en lice. À Paris, cela a pris l’allure d’une présentation commune des cinq textes soumis aux adhérents. François Hollande, Laurent Fabius, Laure Pascarel, Jean-Marie Bockel et Vincent Peillon ont, tour à tour défendu leurs thèses.
À plusieurs reprises, la salle a scandé un mot d’ordre : "Abrogeons, abrogeons !", invitant François Hollande à dire s’il est ou pas favorable à une abrogation des principales mesures ultra-libérales votées par le gouvernement. "Ce serait si simple", a répondu le dirigeant socialiste, visiblement agacé.
Le congrès du PS devrait dire clairement si un gouvernement à direction socialiste abolit ou pas les décisions les plus libérales et antisociales de la droite. Laurent Fabius, puis Vincent Peillon, relayés par des militants, font de cette question un gage de crédibilité en matière de volonté de changement.
Est particulièrement visé le contrat nouvelles embauches (CNE), qui permet à un patron de licencier un travailleur au cours des deux premières années sans avoir à se justifier. À plusieurs reprises, des militants ont reproché à la motion 1 (celle du premier secrétaire) de ne pas prévoir l’abrogation de cette mesure phare des ordonnances Villepin contre le Code du travail.
D’autres décisions prises depuis 2002 par les gouvernements de droite devraient être annulées, comme la loi Fillon sur les retraites et les privatisations, du moins de nombreux militants le réclament-ils. "Ce n’est pas la même chose quand une motion dit qu’on va abroger une décision et quand elle ne le dit pas." Appliquant cette phrase à plusieurs propositions, Vincent Peillon avait implicitement critiqué les imprécisions du texte de la direction socialiste.
Pour François Hollande, abroger ne constitue pas un programme politique. "Il faut faire autre chose", lance-t-il, et surtout "annoncer des décisions que l’on pourra tenir". Pas question, en tout cas, de rétablir l’autorisation administrative de licenciement, ni de revenir sur les lois Balladur qui ont fait passer le nombre d’annuités donnant droit à la retraite de 37,5 à 40. "Quant aux privatisations, allons-nous re-nationaliser les entreprises que nous avons nous-mêmes privatisées ?", demande François Hollande.
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